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Les robots et l'empire clos le cycle des robots. Mais il clos surtout le cycle Elijah Bailey qui avait démarré dans les cavernes d'acier. Trois polars de Sf et ici, dans ce quatrième tome, un récit d'aventure mâtiné, comme toujours chez Asimov, de politique, de philosophie et de science. Je sais qu'en disant quatrième tome, je peux surprendre les puristes mais je maintiens que si vous êtes néophyte en science-fiction et néophyte en Isaac Asimov, la meilleure entrée de ces deux univers reste les cavernes d'acier, suivi de face aux feux du soleil et des robots de l'aube pour terminer le cycle par les robots et l'empire.
Ensuite, mais c'est facultatif, on peut se lancer dans la lecture des nouvelles (les robots et un défilé de robots), mais elles n'apportent rien à la compréhension globale de l'oeuvre du maître. Autant poursuivre avec le cycle de Trantor ou même de suite avec celui de Fondation (dans l'ordre de rédaction).
Dans les robots et l'empire, 200 ans se sont écoulés depuis les événements des robots de l'aube. Elijah Bailey est mort, mais il hante nombre de passages de ce roman et son descendant est l'un des protagonistes principaux.
Les terriens ont colonisée d'autres mondes (et sont devenus les coloniens). Les spatiens, issus de la première vague de colonisation des milliers d'années avant et qui dominaient l'espace jusque là) sont partagés entre une position de laissez-faire et une volonté guerrière. Sur Aurora, la principale planète spatienne (lieu de l'intrigue des robots de l'aube), le docteur Amadiro, un des principaux leaders politiques, extrémiste raciste et agressif, souhaite mettre fin à cette expansion et ourdit un complot pour détruire la Terre (lieu d'action des cavernes d'acier).
Pendant ce temps, sur Solaria, une autre planète spatienne, (lieu de l'intrigue de face aux feux du soleil), la population humaine a disparu du jour au lendemain, sans qu'aucune explication ne soit vraisemblable.
Daneel et Giskard, les deux robots et Gladia, leur maîtresse, vont être embarqués dans une série de péripéties autour de ces deux trames narratives, auxquelles, on peut en rajouter une troisième, la volonté d'Isaac Asimov de relier son cycle à celui de Trantor (et notamment du roman Cailloux dans le ciel qui se passe sur Terre des milliers d'années plus tard) et de Fondation (l'effondrement de l'empire galactique qui aura lieu une dizaine de milliers d'années plus tard).
Le style d'Asimov est toujours aussi vif, alerte et rythmé par de nombreux dialogues. Ce sont, comme souvent chez lui, ces dialogues qui font avancer l'action, car, c'est une constante de l'auteur, les personnages, qu'ils soient animés de bonnes ou de mauvaises intentions, sont toujours intelligents. Les discussions sur la politique, l'avenir et la définition de l'humanité, le rôle de la Terre, etc. sont passionnantes et ne sont jamais lourdes car elles font parti intégrantes de l'intrigue qui se lit à la vitesse de l'éclair.
Les personnages principaux sont les deux robots. Ce sont eux qui font avancer l'intrigue et, de façon paradoxale, ce sont eux, leur interaction, et leurs souvenirs qui apportent à ce roman une dimension sentimentale et nostalgique intéressante. Les adieux entre Daneel et Bailey sont un des moments forts du livre, mais les adieux du lecteur avec les robots en toute fin d'ouvrage l'est tout autant.
Si vous souhaitez vous lancer dans une vraie oeuvre SF, intelligente, bien écrite, abordable pour un néophyte, compréhensible, humaine, ne cherchez pas plus loin, prenez les cavernes d'acier et lisez les quatre livres de ce cycle admirable.
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Et voilà, avec ce sixième tome intitulé « Les robots et l'empire » se clôt le cycle des Robots du talentueux Isaac Asimov.
J'avais il y a quelques mois débuté ma découverte de cet auteur en lisant quelques tomes du cycle de Fondation. Puis, suivant les conseils avisés de certains Babelionnautes (encore merci à eux, j'espère qu'ils se reconnaîtront), j'ai fait une petite pause dans la lecture de cette saga pour me lancer dans celle des Robots.
Je dois reconnaître que la sauce n'a pas pris plus que cela lors de la lecture des premiers tomes qui se déclinent sous forme de nouvelles. Cependant, avec l'arrivée d'Elijah Bailey et surtout celle de R. Daneel Olivaw, la série a pris pour moi un virage différent. C'est vraiment à partir des « cavernes d'acier « (c'est-à-dire le tome trois de cette série) que je me suis mise à apprécier pleinement ce cycle, incontournable selon moi dans l'oeuvre d'Asimov.
Dans ce dernier tome, bien des années ont passé, et si j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les deux robots R. Daneel Olivaw et Giskar ainsi que Gladia, l'ancienne Solarienne devenue résidente à Aurora.
Même si Elijah n'est plus la, son ombre plane et un de ses descendants va d'ailleurs croiser la route de Gladia.
J'ai beaucoup aimé ce tome, les liens avec le cycle de Fondation sont bien présents et vont permettre une meilleure compréhension de cette saga. Beaucoup de thématiques sont abordées, et ces robots si humains (je parle de Giskar et de Daneel) sont vraiment très touchants.


Challenge Pavés 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge ABC 2002/2023
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Vraiment excellent !

« Les Robots et l'Empire » constitue le 6ème et dernier tome du cycle des Robots d'Isaac Asimov qui clôture magnifiquement ce cycle.

Deux siècles se sont écoulés depuis la résolution de l'enquête par Elijah Baley sur Aurora (c'était le sujet du tome 5 : Les Robots de l'Aube). Bien sûr, Elijah Baley n'est plus de ce monde, mais on retrouve avec plaisir miss Gladia, toujours bien entourée de ses deux robots Daneel et Giskard.

Grâce à Baley et au Dr Fastolfe, les Terriens ont pu explorer l'espace et commencer à coloniser différents mondes. Cela plonge le Dr Amadiro dans une haine profonde envers Baley et tous ceux qui étaient plus ou moins proche de lui, dont miss Gladia évidemment. Les spatiens n'évoluent pas aussi rapidement que ces nouveaux coloniens, et même s'ils demeurent encore en avance sur ces derniers du point de vue technologique, Amadiro voit bien que cela ne durera pas. Alors, avec l'aide du jeune scientifique Mandamus, ils élaborent un stratagème pour demeurer les plus puissants. Heureusement, les robots Daneel et Giskard se doutent de quelque chose et vont tout mettre en oeuvre pour découvrir et contrer la menace…

Si j'ai été triste au début de ne plus suivre Baley, j'ai vite apprécié de suivre le duo Daneel/Giskard qui sont vraiment les héros de cet opus. Ils gagnent une dimension supplémentaire ici, par la nature de leurs échanges qui sont de plus en plus humanisés. Certes, à certains moments, je me suis dit : bah, Asimov pousse un peu beaucoup les capacités de réflexions de nos deux robots. Mais en vérité, ça marche quand même, la pilule est passée facilement tant c'était captivant.

Et cette loi zéro… Asimov est génial. Il arrive à la fois à m'enthousiasmer pour cette évolution de nos robots, mais à m'inquiéter aussi.

Beaucoup de rebondissements, j'ai été accrochée tout au long de ma lecture par les coups de théâtre et revirements de situation… jusqu'à la dernière page.

Ce cycle à présent terminé, ma prochaine lecture d'Asimov sera « Prélude à Fondation ».

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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C'est fou comme mon intérêt est monté au fur et à mesure de la lecture de ce cycle pour finir avec un petit vide en refermant ce tome, une tristesse à l'idée de quitter définitivement ce monde et les personnages. Je sais que l'on recroise Daneel dans Fondation à un moment cependant ( il va falloir que je relise ce cycle).
Dans ce tome on suit Gladia, Daneel et Giskard à travers la galaxie car ils se rendent sur plusieurs planètes : Gladia pour aider des coloniens et les deux robots qui, à ses côtés, vont oeuvrer dans l'ombre pour déjouer un complot. Pour mon plus grand bonheur, il y a plusieurs passages qui évoquent des souvenirs avec Elijah Baley, on apprend pas mal de choses sur sa fin et son héritage puisque l'intrigue se déroule deux cents ans après sa mort.
Je ne veux pas trop en dévoiler sur l'intrigue mais il est ici question de la rivalité terriens/ spatiens qui prend de l'ampleur. L'enquête des robots est prenante, va se heurter aux trois lois de la robotique pour réussir habilement à la contourner....ou pas !
Un cycle que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
Challenge mauvais genres 2022
Challenge les aventuriers des séries
Challenge pavés 2022
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Quelle fin magnifique ! Asimov ne pouvait pas mieux achever l'une des ses plus grandes oeuvres: le Cycle des Robots. Et pour une fois Asimov peut ajouter les étiquettes « action » et « émotion » à sa palette narrative, au coté de « suspens » et « génie ». Il rend ce final des plus beau non seulement grâce à la construction d'une intrigue à plusieurs niveaux mais aussi avec un récit qui a beaucoup plus de relief que les précédents (nombreux retours en arrière, dialogues parallèles, implication de tous les personnages et un certain aspect sentimental). Il apporte un nouvel angle d'approche à la lecture de ses livres. Il a su se renouveler, dans son écriture, ses intrigues, l'enjeu de son histoire et achève parfaitement le lien entre le Cycle des Robots et le Cycle de Fondation qu'il avait progressivement tisser lors des derniers livres.

Dès les premières lignes du roman, Asimov a le don de nous plonger dans la magie de son monde et de son envoutant univers. Environ 200 ans après la fin du précédent tome « Les Robots de l'Aube », Elijah Baley a depuis longtemps disparut mais Gladia et ses deux fidèles robots Daneel et Giskard sont toujours présents sur Aurora. Mais soudain les évènements vont s'emballer: alors qu'un descendant d'Elijah, le commandant D.G Baley, va convaincre Gladia de se rendre sur Solaria pour éluder la disparition mystérieuse de deux vaisseaux coloniens, le Dr Amadiro qui entretient toujours une haine inconsidérée envers les Terriens, se lie au jeune et brillant scientifique Mandamus afin de mettre en oeuvre un plan machiavélique pour anéantir la Terre. Les deux quêtes sont liées et les trajectoires des personnages tendent inévitablement à se croiser. Daneel et Giskard, conscients du danger, se doivent d'agir mais le peuvent-ils encore?

Derrière ce scénario tout à fait palpitant, c'est l'histoire de l'humanité et la mise en place de l'Empire galactique qui se joue, et Asimov va tout au long du livre définitivement relier le Cycle des Robots avec celui de Fondation: brillamment, il va joindre l'intrigue des deux Cycles en effaçant les dernières zones d'ombres qui empêchaient le lien de se faire.

Mais « Les Robots et l'Empire » est bien un tome du Cycle des Robots et c'est pour cela qu'Asimov place Daneel et Giskard, les deux robots principaux du livre, au centre du récit, éclipsant pratiquement les autres personnages. Il met en scène des dialogues approfondis entre les deux protagonistes, ce qui permet de comprendre que ce sont des entités suffisamment intelligentes, entièrement indépendantes, et assez évoluées pour raisonner d'elles-même. Cela leur permet d'échafauder un plan visant à préserver la paix fragile qui règne entre Spatiens, Coloniens et Terriens et assurer ainsi la pérennité de l'humanité, tout en développant le concept de la Loi Zéro.

Asimov aborde également un aspect toujours présent dans ses autres romans mais moins prononcé: la dimension émotionnelle qui lie certains personnages, notamment avec cet émouvant passage des adieux de Baley à Daneel, non plus considéré comme un robot mais bien comme un humain, un ami. Asimov délivre un grand message d'humanité.

Asimov délivre également un message politique puisqu'il développe une critique et une dénonciation ouverte du facisme et de la montée de partis extrémistes, présents au sein de tous les camps, dépassant les frontières de la Terre pour s'étendre à toute l'humanité comme une gangrène dévastatrice. Symbole de la décadence humaine, l'homme peine à se débarrasser de l'idéologie extrémiste, s'opposant toujours au progrès. Les enjeux politiques n'ont jamais été aussi prononcés et font partie intégrante du récit et sert surtout de passerelle vers le Cycle de Fondation.

Il ne manque donc de rien dans ce livre, Asimov a su développer tous les enjeux imaginables pour alimenter son univers immense qui verra naître l'Empire galactique, et réussi surtout à les condenser dans ce chef-d'oeuvre de science-fiction, avec un style toujours aussi exceptionnel et une écriture si simple mais tellement agréable, subtile et géniale.
Formidable récit.
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Les années ont passées, Elijah Baley est depuis longtemps disparu et Gladïa continue à mener une vie tranquille et sans saveur sur Aurora. Enfin tranquille jusqu'à ce que débarque un descendant de son ancien ami, un Colonien nommé D.G. Baley (D.G. en hommage à ses 2 robots) et qui va lui demander de quitter son confort pour le bien de leurs peuples.

Il va donc d'abord l'emmener sur sa planète, Solaria, pour y découvrir que les Solariens en ont disparu et y trouver une arme insolite qui va pousser D.G. à retourner au plus vite sur sa planète, Baleyworld. Et c'est là que le destin de Gladïa va basculer...

Avec ce dernier épisode du cycle Elijah Baley, Asimov monte les enjeux et nous conte avec brio une nouvelle histoire qui se focalise moins sur les robots et plus sur l'humanité même si les robots vont avoir une part importante dans les décisions des humains. Il nous expose les tenants et aboutissants avec sa clarté et sa précision habituelle pour cette très belle conclusion que je ne peux que conseiller à tous les amateurs de SF.
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Cette chronique j'ai eu beaucoup de mal à la rédiger. Isaac Asimov c'est l'auteur qui m'a réconcilié avec la science-fiction (et je ne peux que remercier mon chéri pour cette découverte). Sa simplicité d'écriture, son imagination et sa capacité à vulgariser des concepts scientifiques en font, pour moi, l'un des meilleurs écrivains de science-fiction. Il m'est donc ardu d'écrire quelque chose de neutre ou même de négatif sur un de ses ouvrages.

"Les robots et l'empire" est le dernier tome du "cycle des robots". Personnellement, j'ai lu tous les tomes précédant mais ce livre peut tout aussi bien se lire seul. Isaac Asimov fait suffisamment de rappel pour nous le permettre.

Les événements relatés dans cet ouvrage se déroulent plusieurs siècles après la fin du roman précédant ("Les robots de l'aube"). Toutefois, nous retrouvons des personnages et des robots déjà là dans le tome précédant. Cela génère une impression de continuité, ce que j'ai apprécié. J'ai particulièrement aimé les dialogues entre les robots Daneel et Giskard. Leur point de vue sur l'humanité mais aussi sur les trois lois de la robotique est très intéressant. Isaac Asimov leur donne les premiers rôles allant jusqu'à leur fait jouer un rôle décisif dans l'avenir de l'humanité. J'ai trouvé que les personnages humains étaient bien pâles comparés à eux, qu'ils n'étaient là que pour les mettre en valeur.

Mais pour moi la fonction principale de ce livre est de servir de lien entre le "cycle des robots" et le "cycle de fondation". Entre les deux plusieurs millénaires se sont écoulés et bien des choses ont changé. Grâce à lui on comprend enfin ce qui est arrivé à la Terre, aux mondes Spatiens et aux robots. Petit bémol, j'aurais vraiment aimé que l'auteur prenne le temps de nous expliquer ce qu'était devenu les Solariens. Au début du livre on apprend qu'ils ont disparu de leur planète, planète sur laquelle ils sont de retour dans le « cycle de fondation ». Cela a fait naître des questions auxquelles j'aurais souhaité avoir des réponses.

Je regrette le manque d'action et d'intrigue qui m'ont parfois rendu la lecture pénible. le livre faisant presque 600 pages cela m'a donné l'impression qu'il se traînait en longueur et que certains passages auraient pu être supprimés.

Si vous êtes à la recherche d'un livre avec des intrigues à foison et un rythme soutenu, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin. Par contre, si vous êtes un inconditionnel d'Isaac Asimov et que vous voulez en apprendre encore d'avantage sur son univers, ce livre est fait pour vous.

Je ne regrette pas de l'avoir lu ce livre car il fait le lien avec le "cycle de fondation" qui reste pour moi ce que j'ai lu de mieux en science-fiction.

Lien : http://magalitdeslivres.e-mo..
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Suite et fin de la saga, ce coup ci l'histoire se passe sur Aurora, 2 siècles après la mort du détective Bailey. Il a réussi à faire accepter des spatiens que les terriens puissent s'envoler vers le ciel pour coloniser de nouvelles planètes. 2 siècles plus tard, au sein des mondes spatiens, une résistance existe toujours contre la terre et elle devient plus forte de jour en jour. Un complot se trame pour détruire la terre. Nous retrouvons Gladia en émissaire de la Paix, affublée de ses robots Giskard et daneel, en course avec un colonien DG Bailey, descendant direct de notre détective mort 2 siècles auparavant, pour promouvoir la paix sur un le monde colonien BaileyWord. Mais dans l'espace tout peut arriver.

Jai adoré la saga ( je l'ai déjà lu quand j'avais 15 ans), mais avec un peu plus de recul ( merci l'âge qui avance), Issac Asimov était vraiment en avance sur son temps. Cela énormément de question pour l'avenir mais surtout de l'avenir de nos enfants.
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« Les robots et l'empire » est le 6ème volume du cycle des robots mais surtout le 4ème de la saga « Baley » même si ce dernier n'est pas présent en personne. On notera toutefois la présence de ses descendants et du mythe que son histoire a pu installer. Car en effet, on se retrouve quelques dizaines d'année plus tard et le « monde », disons l'empire, a bien changé !

Comme toujours avec Asimov, c'est d'une fluidité incroyable. Dans les précédents tomes, nous voyagions peu et l'auteur parvenait, à force de dialogue, à nous faire tourner les pages à une vitesse folle. Et bien reprenez ce talent en ajoutant du voyage, de la découverte, de la diplomatie, de l'exploration, du vaisseau spatial… Vous obtiendrez ce qui est mon roman préféré d'Asimov pour le moment. Plus j'avance, plus j'aime ! Quelle claque !

Les personnages sont superbement travaillés, humain ou robots, on s'attache à eux, on vit avec eux. On a vraiment l'impression que ces romans sont des romans historiques, réels. La politique et les relations sont creusées comme il faut, sans un faux pas. On ajoute à cela quelque clin d'oeil à notre histoire contemporaine ou à des nouvelles du cycle des robots et on améliore encore l'objet.

Bien entendu, le fait de se trouver dans la lignée d'un « Baleybook » installe un trâme de polar qui, toutefois, prend une autre dimension ici. Enfin, je dois dire que la fin est assez… déstabilisante !

Bref, faut-il encore convaincre du talent de Asimov ? Bonne lecture !
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Ce dernier roman du Cycle des robots prend place près de vingt décennies après les aventures relatées dans "Les Robots de l'aube" et seize décennies après le décès de l'enquêteur Elijah Bailey. La situation a énormément évolué puisque les Terriens se sont lancés à la conquête de l'espace et représentent désormais une menace pour les Mondes extérieurs des Spatiens qui les considéraient jusque-là comme des sous-humains.

J'ai été très heureuse de constater que c'est un personnage principal féminin que nous suivons ici, en l'occurrence Gladia qui intervenait déjà dans les tomes 4 et 5. Depuis le décès du docteur Fastolfe, les robots Daneel et Giskard sont devenus sa propriété. Ils sont en fait les héros de ce roman et, au fil des pages, ils nous parlent de ce qui fait l'humanité par opposition à la robotique comme les intuitions, la mémoire, le bonheur…

"Les Robots et l'empire" est très différent des ouvrages précédents puisque les discussions entre Daneel et Giskard occupent beaucoup de place pour élaborer sur la condition des robots et les lois de la robotique, ce qui peut donner l'impression que l'intrigue n'avance que lentement. de plus, la narration nous fait suivre simultanément plusieurs personnages à différents endroits de la galaxie alors que tout se concentrait auparavant autour d'Elijah Bailey. Enfin, les implications sociétales et politiques glissent progressivement de la robotique à l'établissement d'un empire spatial.

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