AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782207250266
217 pages
Denoël (26/10/1999)
3.95/5   112 notes
Résumé :
Lagash est une extraordinaire planète dont les habitants ne voient jamais la nuit puisque leur système solaire est composé de six soleils. Or, voici venir une tragédie terrifiante : le crépuscule tombe sur Lagash. Des six soleils, il ne reste que Beta à briller, lequel commence lui-même à faiblir singulièrement. Dans quelques heures, les ténèbres viendront, et avec elles la fin de la planète, prétendent les savants. Mais pourquoi les habitants de Lagash ne supporter... >Voir plus
Que lire après Quand les ténèbres viendrontVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 112 notes
5
4 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Les quatre nouvelles de ce recueil laissent transparaître dans toute sa simplicité, l'inventivité et l'imagination débordante d'un Asimov encore jeune, qui introduit, pour notre plus grand plaisir, chaque nouvelle par une anecdote sur les raisons, le déroulement et le contexte de leur écriture.

On y retrouve la plume d'un futur grand de la science-fiction, dans un style très marqué par le scientifique qu'il est, chacun des scénarios tournant autour de la science.
Asimov frappe par l'inventivité de ses histoires, construites dans un récit simple et direct. Il recherche ici la création et le divertissement littéraire dans son plus pur état, sans s'encombrer du style ou d'une dimension dénonciatrice comme il le fera dans beaucoup de ses oeuvres plus tard.

La nouvelle « Quand les ténèbres viendront » qui donne son nom au recueil est celle qui a fait connaître Asimov du grand public alors qu'il n'a que 21 ans. Il s'étonne d'ailleurs de son succès, car malgré le génie du scénario, de la tension qui y règne tout le long, et de la beauté des décors, les trois autres nouvelles du recueil sont toutes aussi géniales. Mais c'est sûrement la plus touchante, par l'émotion que nous transmet ses personnages, et par sa capacité à toucher et émouvoir le lecteur.

Ces quatre nouvelles offrent un grand plaisir et une grande satisfaction à être lues.
Commenter  J’apprécie          370
Recueil de 4 nouvelles dont celle "Quand les ténèbres viendront" qui prête son titre au livre. C'est la meilleure des quatre avec une planète et ses six soleils, entraînant des éclipses dont une meurtrière amenant une nuit noire. Chaque nouvelle a un petit avant-propos de Isaac expliquant comment l'idée du texte lui est venu. La parution en 1941 nous montre comment Asimov était en avance dans le domaine des sciences appliquées en écrivant sur les effets de la bombe atomique, qui la première en 1945 détruira des hommes et soulevant de graves questions auprès des scientifiques.
Commenter  J’apprécie          290
« Quand les ténèbres viendront », un recueil de quatre nouvelles publiées par Isaac Asimov en 1941 pour la première et entre 1950 et 1951, pour les suivantes :
· « Quand les ténèbres viendront », la nouvelle qui fit connaître Isaac Asimov en 1941 : la planète Lagash possède six soleils, aussi ses habitants sont-ils habitués à une lumière perpétuelle dont l'intensité est plus ou moins grande selon le nombre de soleils visibles…Qu'adviendra-t-il quand son unique lune viendra éclipser le seul de ses six soleils présent ce jour là ?
· « Taches vertes » : des créatures extraterrestres douées de raison persuadées de leur supériorité sur les Terriens tentent une mutation génétique à l'encontre de ceux-ci, pour leur bien, et contre leur volonté ; mais n'ont-ils pas commis une erreur ?
· « Hôtesse » : sur Hawkins, comme c'est le cas également pour toutes les autres civilisations extraterrestres, la mort naturelle est inconnue. Chacun décide en pleine conscience que ça suffit et disparaît…Or Mark Tholan de la planète Hawkins est sur terre pour enquêter sur un étrange « mal de langueur » qui atteint tous ceux de sa planète qui reviennent de la Terre…
· « Y a-t-il un homme en incubation... ? », connue également sous le titre « Gestation » : le Docteur Ralson, de la Commission de l'Énergie Atomique éprouve l'irrépressible besoin de se suicider, poussé dit-il par une force supérieure, une force qui semble contrôler l'humanité…

Un recueil que pour ma part j'ai lu il y a bien longtemps, dans ma période de « découverte » du genre « Science fiction », mais qui comme la plupart du temps avec Isaac Asimov m'a laissé sur ma faim… Toujours ce sentiment de littérature un peu simpliste. Pleine de bons sentiments, certes, mais à mes yeux un peu cucul…
Commenter  J’apprécie          190
Ceci est la première partie (sur trois) du recueil original. Elle contient quatre nouvelles d'Asimov, dont la célèbre (enfin moi je la connaissais pas hein) Quand les ténèbres viendront, qui donne son nom à l'ensemble. D'ailleurs ce n'est pas celle que j'ai préférée.

J'ai trouvé sympa les petites introductions concoctées par le maître himself, qui dévoilent parfois la face cachée du métier d'écrivain.
On a affaire ici à des nouvelles datant des années 1940-1950, donc en plein dans l'époque des "pulps".

1 Quand les ténèbres viendront : sur la planète Lagash, juste avant une éclipse, que certains pensent être la fin du monde...

2 Taches vertes : l'intro est révélatrice de la façon de voir les choses d'Asimov, qui préférait un titre factuel (Taches vertes) au titre imposé par son éditeur, moins direct. le contraire d'un Gene Wolfe, qui après avoir réussi à faire accepter l'une de ses nouvelles auprès d'Asimov - l'éditeur -, avait reçu une remarque du genre "Ah, enfin une nouvelle dont le titre reflète exactement le contenu !".

Des astronautes s'apprêtent à quitter la planète qu'ils ont explorée. Asimov y décrit comment une créature locale voit les humains et comment elle va pouvoir s'incruster...
Cela m'a un peu rappelé La Faune de l'espace, de van Vogt, écrit à la même époque.

3 Hôtesse : un extraterrestre de la planète de Hawkin séjourne dans une famille terrienne pour en savoir plus sur un mal qui sévit sur sa planète mais contre lequel les Terriens semblent immunisés...
J'ai été pris par l'histoire, ma préférée de ce recueil

4 Y a-t-il un homme en incubation... ? : ça se passe dans le milieu des ingénieurs atomiques, où l'un des personnages-clés a des pulsions suicidaires...


On sent bien, comme dans les histoires précédentes, qu'Asimov a besoin d'un support scientifique bien carré pour s'exprimer pleinement. Mais cela reste tout à fait accessible, on est pas dans de la Hard SF.
Commenter  J’apprécie          100
Ce livre est un recueil de 20 nouvelles SF écrites entre 1941 et 1968, rassemblées et présentées par l'auteur dans l'ordre chronologique.

D'après ce que dit Asimov dans l'introduction de Quand les Ténèbres viendront, il semble que beaucoup considèrent que c'est sa meilleure nouvelle et c'est apparemment la raison pour laquelle c'est celle qui donne son titre au recueil. J'avoue que c'est loin d'être celle que j'ai préférée, plusieurs autres m'ont paru bien plus intéressantes ou plus intelligentes.

Dans certaines, c'est la chute qui fait tout l'intérêt de la nouvelle et, dans ce cas, les plus courtes sont les meilleures selon moi. Mais il n'y a pas de règle: j'ai aimé certaines nouvelles pour leurs thèmes, d'autres (plus rares) pour leurs personnages, d'autres pour la façon dont le sujet était abordé. D'autres m'ont laissée indifférente ou m'ont un peu ennuyée. Dans l'ensemble, toutes présentaient de l'intérêt sur un aspect ou un autre.

Mon problème, c'est que j'y ai trouvé mon compte « intellectuellement », dans le sens où ma lecture a toujours été intéressante, mais qu'à aucun moment je ne me suis réellement sentie impliquée émotionnellement. le format nouvelle y est pour beaucoup: c'est trop court et donc je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages ou de me sentir embarquée dans la situation décrite. D'autre part, l'auteur n'aborde que peu de ces intrigues par leur biais émotionnel. Les personnages sont les rouages des histoires et les histoires ne servent pas les personnages.

Une lecture d'autant plus intéressante qu'elle montre où certains auteurs/scénaristes plus récents ont trouvé l'inspiration, mais qui ne m'a pas réellement embarquée, donc. Un bon point d'entrée pour découvrir l'auteur si ses romans les plus connus vous font peur.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          110

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
-- ... ce Tunnel du Mystère était tout simplement un tunnel d’un kilomètre et demi de long – sans lumière. On montait dans une petite voiture découverte, et on cahotait pendant un quart d’heure dans l’obscurité. Ça a eu beaucoup de succès – tant que ça a duré.
— Beaucoup de succès ?
— Certainement. La peur exerce une fascination certaine, quand, elle fait partie d’un jeu. Les bébés naissent avec trois frayeurs différentes : celle du bruit ; celle des chutes ; et celle de l’absence de lumière. C’est pourquoi on trouve tellement drôle de sauter sur quelqu’un en criant « Hou ! », c’est pourquoi c’est si amusant de jouer aux autos-tamponneuses, et c’est pourquoi ce Tunnel du Mystère commença par faire un malheur. Les gens sortaient des Ténèbres tremblants, oppressés, à demi morts de peur, mais ils continuaient à payer pour entrer.
Commenter  J’apprécie          100
Le projecteur marche; je le savais. J'ai rempli mon contrat. Vous l'avez, et vous n'avez plus besoin de moi. Alors, je m'en vais. Ne vous inquiétez plus au sujet de la race humaine, doc. Vous aviez raison. Ils nous élèvent depuis trop longtemps; ils ont pris trop de risques. Nous sommes sortis du milieu de culture et ils ne pourront plus nous arrêter. Je le sais. C'est tout ce que je peut dire. Je sais.
Commenter  J’apprécie          140
- Toute la vie sur la Planète de Saybrook ne constitue qu'un seul organisme. En un certain sens, la vie sur Terre aussi, mais c'est une interdépendance basée sur la lutte, une interdépendance où tout s'entre-dévore. (...)
Sur la planète de Saybrook, tout organisme a sa place bien définie, comme chaque cellule de notre organisme. Les bactéries et les plantes produisent de la nourriture, et ce qui est en excès sert à nourrir les animaux, qui produisent à leur tour de l'acide carbonique et de l'azote sous forme de déchets résiduels. Il n'est produit que ce qui est nécessaire, ni plus ni moins. L'ordre naturel est intelligemment modifié suivant les conditions environnantes. Aucune espèce ne se reproduit plus ou moins qu'il est nécessaire, comme les cellules de notre cessent de se diviser quand elles sont assez nombreuses pour un but donné. Quand elles continuent de multiplier indéfiniment, nous appelons ça le cancer. Et c'est bien ce qu'est la vie sur la Terre, c'est la définition exacte de notre organisation naturelle, comparée à celle de la Planète de Saybrook. Un cancer géant. Toutes les espèces, tous les individus font de leur mieux pour prospérer aux dépens de toutes les autres espèces et de tous les autres individus.
Commenter  J’apprécie          10
"Si les étoiles devaient briller une seule nuit au cours d'un millénaire, comment les hommes pourraient-ils croire et adorer, et conserver pendant des générations le souvenir de la Cité de Dieu?"
EMERSON
Commenter  J’apprécie          110
Drake dit d’un air assez cordial :
— Êtes-vous bien installé, Monsieur ?
Le Hawkinsien répondit :
— Très bien. Votre femme a pensé à tout.
— Voulez-vous boire quelque chose ?
Le Hawkinsien ne répondit pas, mais regarda Rose avec une légère contorsion faciale indiquant quelque émotion, que celle-ci, malheureusement, fut incapable d’interpréter. Elle dit nerveusement :
— Sur Terre, nous avons coutume de boire des liquides fortifiés par de l’alcool éthylique. Nous trouvons que c’est stimulant.
— Ah oui. Alors, j’ai bien peur d’être obligé de refuser. L’alcool éthylique produirait des perturbations très désagréables dans mon métabolisme.
— L’effet est le même sur les Terriens, mais je vous comprends, Dr Tholan, répliqua Drake. Est-ce que ça vous dérangerait que je boive, moi ?
(Hôtesse)
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Isaac Asimov (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Isaac Asimov
Avis aux fans de Jules Verne, Isaac Asimov et Frank Herbert, à ceux qui vivraient volontiers sur Mars ou en compagnie d'humanoïdes : vous a-t-on déjà raconté la fabuleuse histoire de la science-fiction ? 
Ce septième épisode se penche au-dessus du (tout) petit tiret qui relie la science à la fiction. Pourquoi avoir accolé deux mots a priori si différents ? Et à quel genre littéraire mutant ont-ils donné naissance ? Deux immenses connaisseurs de la SF, le physicien Roland Lehoucq et son partenaire d'imaginaire le philosophe Vincent Bontems, en dressent la généalogie, complexe et pleine de rebondissements, depuis les voyages sur la Lune de Lucien jusqu'aux derniers avatars du genre, propulsés par les États-Unis entre deux bombes nucléaires. Ce faisant, nos deux compères émettent l'hypothèse suivante : la fiction ne constituerait-elle pas, pour la science, un formidable laboratoire à ciel ouvert ? Tout n'y est certes pas permis, puisque la fiction obéit aussi à des règles, mais les expériences s'y font à moindre frais et à l'infini, nous poussant à interroger le futur de notre humanité. Et si cette pratique rationnelle de l'imaginaire nous permettait de garder les pieds sur terre ?
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Notre sélection Imaginaire Voir plus


Lecteurs (334) Voir plus



Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
113 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..