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Critique de Senna


Mon souci a été de découvrir quel était le premier tome de l'Empire, car j'ai trouvé beaucoup d'avis contradictoire. Ainsi, si je les prends par ordre d'écriture, cela donne : « Cailloux dans le ciel » (1950), « Tyrann » (1951), « les courants dans l'espace » (1952). Si je prends par exemple le site Babelio, le roman « Les courants de l'espace » est sous-nommé Tome 01, « Tyrann » Tome 02 et « Cailloux dans le ciel » Tome 03. J'ai cherché un peu partout, sur le web est j'ai fini par choisir « Tyrann » comme premier tome, puisque apparemment il arrive en premier dans l'ordre chronologique. Pardonnez-moi ce premier paragraphe, quelque peu brouillon, je le conçois.

Le cycle de l'Empire est trop peu connu et n'a connu aucune suite ni préquel. Il s'agit d'une trilogie écrite dans les années ‘50. Non mentionné dans les livres, il débute environ 5000 années après le cycle des robots et se termine pendant le cycle de Fondation. La jonction s'est bien faite avec « Les robots et l'Empire », toutefois, si dans le livre sus-cité,
« Tyrann », le titre, est une déformation et invention de la traduction française, car le titre original est « The star like dust ». Dans « Le grand livre des robots », il sera renommé par « Poussière d'étoile », titre onirique.

Les Tyranni sont un peuple de l'espace, dont on ignore tout. Ils sont tyranniques et persécutent les autres mondes dont ils dirigent. J'ai du mal à concevoir un Empire, puisque le modèle est davantage celui féodal. Biron Farrill est le personnage central de ce roman. J'ai eu beaucoup de mal à le cerner, à la fois puéril dans ses actions et paroles, assumé par l'auteur, mais aussi brillant, intelligent, bref ambigu.
Alors, on ne s'ennuie pas ici. du début à la fin, le récit est rythmé. J'ai adoré cet livre sur les deux tiers et j'ai même frôlé le coup de coeur. J'ai moins accroché au dernier tiers, qui est, à mon sens, plein de lourdeur dans les jeux politiques.

Ce fabuleux voyage dans l'immensité de la galaxie nous entraîne de la Terre, en passant (non pas par la Lorraine) par différentes planètes (Rhodia, Lingane), mais aussi la nébuleuse tête de cheval. Et là, nous avons le droit à cours magistral du Docteur Asimov. Cela va de la composition de cette nébuleuse, des soleils, des planètes, de l'espace…
À cela, on y rajoute une romance, une intrigue politique assez complexe. Parmi les personnages, j'ai bien aimé Gillbret, un original.

J'avoue qu'à la fin de cette lecture, j'ai pas mal de questions qui restent en suspend. J'ignore si j'ai bien fait de commencer par celui-ci. En tout cas, je suis resté sur ma faim avec cette fin. Ma prochaine destination sera celle « Les courants de l'espace ».

Challenge Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
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