Une passion qui grandit lorsqu'il assiste à un concert d'Elvis Presley à Seattle, puis de Little Richard avant de découvrir Chuck Berry et d'être illuminé par le rock'n'roll et la puissance du son électrique. Grâce à ses économie réalisées avec ses petits boulots, Jimmy finit par acheter des cordes et peu finalement jouer véritablement de son instrument. Bien que gaucher, il en joue indifféremment de la main droite ou gauche, parce que son père, comme le rappelle son frère Leon, "pensait que tout ce qui était fait de la main gauche portait la marque du diable... "
Les années 1960 ont été une longue décennie de rêves, d'utopies et d'aventures. À l'image des solos de Jimi Hendrix qui, à coups d'inventions, de fureur créative et de visions fulgurantes, font voler en éclats certains carcans. Et ont insufflé une nouvelle vie à l'art de jouer de la guitare électrique. Sans doute est-il difficile de s'en rendre compte aujourd'hui. Car tout cela est désormais parfaitement assimilé et digéré. Mais à cette époque où l'on découvre le pouvoir subversif de la guitare, tout ce que fait Hendrix porte le parfum perturbant de la nouveauté. Rebelle et indomptable, tel est l'esprit de ces années.
Grâce à la musique, il se sent en harmonie avec lui-même. La guitare est bien plus simple instrument, elle est la clé lui ouvrant les portes du monde et de la vie.
Jimmy ne prendra jamais aucun cours de musique, mais la guitare devient le centre de sa vie.