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EAN : 9782073017543
448 pages
Gallimard (12/10/2023)
3.49/5   170 notes
Résumé :
Février 1932. Jacques-Marie Bauer, libraire spécialisé en ouvrages de bibliophilie, s’embarque à Marseille sur le Georges Philippar, un paquebot flambant neuf en route vers le Japon. Nouant des liens avec les autres passagers — le commandant Pressagny et sa petite-fille, l’assureur Hercule Martin, le pianiste russe Sokolowski, ou encore la séduisante Anaïs Modet-Delacourt —, il demeure mystérieux sur le motif de son voyage. Lorsque entrent en scène des Allemands, de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 170 notes
Considéré à son lancement comme un fleuron de la navigation moderne, le paquebot Georges Philippar n'en coula pas moins après un incendie survenu au large d'Eden, alors qu'en mai 1932, il s'en retournait de sa croisière inaugurale à destination du Japon. Quarante-neuf passagers y laissèrent la vie, dont le journaliste Albert Londres. Pierre Assouline nous embarque dans ce tragique voyage, aux côtés d'un personnage fictif, Jacques-Marie Bauer, libraire spécialisé en livres anciens, toutefois très discret sur le véritable motif de son déplacement.


Dès l'embarquement à Marseille, commence une série d'incidents techniques qui font gloser les passagers, chacun ayant clairement à l'esprit la série noire du Titanic, du Lusitania, du Britannic et du Fontainebleau. Mais, de même que l'Europe vogue alors au-devant d'une catastrophe dont on pressent de plus en plus sûrement les inquiétants contours en refusant d'y croire encore, la petite société enfermée dans son huis clos flottant choisit de se rasséréner en n'écoutant que les ronronnantes réassurances du personnel de bord et en se pelotonnant dans le confortable raffinement d'une première classe qu'elle voudrait croire à l'abri de toute menace.


Tuant le temps à « bastinguer » face à la mer, à s'observer les uns les autres et à débattre sans fin dans un entre-soi, certes cosmopolite, mondain et cultivé, mais si replié sur lui-même et ses privilèges qu'il n'a même aucune idée des invisibles deuxième et troisième classes, ne parlons donc pas des réalités du monde, cette élite qui se veut éclairée vit suspendue dans ce faux calme qui précède la tempête, sans savoir comment réagir. Et pendant qu'elle étouffe ses pressentiments dans le déni ou s'enflamme sporadiquement dans de stériles prises de bec, elle s'achemine inexorablement vers un double naufrage annoncé, celui d'un paquebot dont on préfère ignorer les évidentes malfaçons, et celui d'une Europe incapable de se positionner face à la montée d'un nationalisme prêt à la jeter dans la barbarie.


Récit historique, le paquebot est surtout un remarquable roman d'atmosphère, peuplé d'une galerie de portraits magnifiques, et merveilleusement rédigé dans la langue soignée d'un érudit un peu plus lucide que ses congénères parce ses lectures de la Montagne magique de Thomas Mann lui font entrevoir le gouffre qui les guette tous dans leur attente confinée. Il est aussi une puissante métaphore, questionnant nos réactions face à la montée des nationalismes, d'hier comme d'aujourd'hui.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Alors que "l'entre deux guerres" semblait voir le monde reprendre sa vitesse de croisière, le narrateur monte à bord du « Georges Philippar », le paquebot de luxe assurant la ligne d'extrême-orient, pour son voyage inaugural en Chine et au Japon. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ce Paquebot ? Pour ma part, j'avais oublié ce naufrage, probablement éclipsé par celui de l'Europe qui a suivi…


Le début du périple a un petit air de la croisière s'amuse, et je me demandais si j'y retrouverai la profondeur maquillée de la femme fardée, sublime, de Françoise Sagan. le Paquebot de Luxe, au moins en ses premières et deuxièmes classes, est en effet le théâtre d'une reproduction de la « bonne » société avec ses largesses, ses faux-semblants, son fast, ses rires et ses éclats ; ses silences, aussi, durant lesquels le narrateur nous livre sa passion pour les livres de collection… et son sentiment sur les nouvelles inquiétantes de la monté du nazisme en Allemagne, qu'il est impossible d'empêcher de parvenir jusqu'au écoutilles du paquebot.


Et pour cause, beaucoup de nationalités sont représentées dans cet échantillon d'humanité. Aussi lorsque les hommes se retrouvent au fumoir pour discuter politique, c'est une véritable guerre des idéologies qui enflamme le paquebot. Mais les idées ne seront pas les seules à prendre feu : les coeurs aussi s'enflammeront, de jolies idylles provoqueront des étincelles, des rencontres sensuelles les nuits en bord de piscine feront battre les coeurs, les repas dans la salle commune seront dignes d'un levé de rideau, et certains mettront le feu aux poudres, histoire de pimenter cette traversée.


Cela dit, ceux d'entre vous qui ont reconnu le nom du paquebot savent déjà que lui aussi va s'enflammer comme ses habitants, et sombrer avec l'Europe. Si vous connaissez l'histoire, vous savez aussi quelle célébrité disparaîtra en mer à cette occasion… C'est avec une plume juste et pertinente que Pierre Assouline nous plonge dans cette ambiance qui précède deux naufrages annoncés. D'agréables références littéraires agrémentent cette traversée dans laquelle l'auteur, caché derrière son narrateur, s'amuse à semer des citations que le lecteur devra repêcher comme dans la littérature japonaise traditionnelle ; beaucoup de sentiments humains traversent le lecteur via le narrateur. Un bel hommage, une parenthèse flottante, avant de reprendre le cours de nos vies actuelles et terrestres - parfois bateaux. Un intermède rafraîchissant entre deux pavés, malgré la tragédie qu'il raconte.


« La croisière, en comédie comme en tragédie, nous avait tous révélés en nous mettant à l'épreuve. »
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J'aime beaucoup l'écriture de Pierre Assouline toujours associée à des mondes perdus, des mondes d'avant.
Le Lutetia retrace l'histoire flamboyante et tragique d'un grand hôtel parisien.Les Camondo: une famille déchue..
Avec le paquebot, Pierre Assouline s'intéresse au sort d'un bateau : le Georges Philippar dont l'histoire est une véritable tragédie. Après un voyage inaugural sur la ligne Chine, Japon .A son retour, un incendie tragique fera sombrer le paquebot au large du Yémen.
Pierre Assouline pour nous raconter ce voyage aller au départ De Marseille, se met dans la peau d'un personnage qui lui ressemble : un libraire bibliophile toujours à la recherche d'une perle rare.
Jacques Bauer voyage en première classe avec tous les aristocrates, diplomates, hommes d'affaires.
Sa sensibilité à fleur de peau lui permet de capter et de nous livrer toutes les défauts et passions de ce monde étrange, celui pour qui l'argent n'existe pas.
L'époque est déterminante, on est en 1932, et même si dans un paquebot on est coupé du monde, la peur et l'inexorable montée du nazisme nous plongent déjà dans les racines du mal. C'est au cours de conversations à bord d'un fumoir que chacun tente de faire prévaloir son avis ou de le dissimuler.
Mais l'amour est toujours présent dans les romans de Pierre Assouline, la scène de la piscine la nuit est teintée d'un certain érotisme.
Lire Pierre Assouline, c'est se plonger dans le monde d'avant, celui de l'Autriche avec Stefan Zweig, celui de Thomas Mann avec l'évocation de la Montagne magique, celui de cette vieille Europe entre les deux guerres et qui vacillera de façon tragique.

Un très beau moment de lecture qui sans conteste me poussera vers de nouveaux romans de cet auteur.
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Un paquebot qui offre un retour dans le temps plus qu'un voyage dans l'espace. Ce temps, c'est celui de l'année 1932.

« Les récits des grandes traversées sont le fait de voyageurs de première classe, éventuellement d'ecclésiastiques en seconde, mais rarement de passagers de troisième, émigrants démunis ou soldats du rang. Ils ont d'autres soucis. »
Le roman de Pierre Assouline ne déroge pas à la règle. Je n'y ai pas aperçu l'ecclésiastique de seconde classe, et le narrateur, libraire de livres anciens, qui tient une sorte de journal de la traversée, ne croise à aucun moment de migrant démuni ou de soldat du rang : « je me trouvais là parmi des êtres comblés de biens sans nombre, si peu habitués à s'entendre répondre « non » qu'il n'était jamais inutile de leur rappeler ce qu'est l'existence dans la vie normale. Dans leur détachement insolent, le souci de l'argent qui vient à manquer, le spectre de la maladie, l'angoisse de la mort, tous ces maux du commun semblaient glisser sur eux. »

Je retrouve cette habileté d'Assouline à donner vie à un microcosme, à l'intérieur d'un lieu délimité, qui m'avait séduite dans « Lutetia ». Sur ce paquebot, des personnes dont la préoccupation essentielle est de se montrer comme membres à part entière de cette société flottante, voyageuse, cosmopolite et privilégiée. Et privilégiée, elle l'est, puisqu'elle a embarqué sur le Georges Philippar pour sa grande croisière inaugurale vers le Japon.

Année 1932, Assouline n'omet rien du décor de l'époque : les noms des grands couturiers et des parfumeurs, des maroquiniers, des bijoutiers, dont les passagers emportent des créations sur le paquebot, la description de la piscine « longue de quarante-deux mètres et large de huit (…) toute de placages de sycomore et d'acajou, en pierre de Cassis polie et en marbre bleu turquoise », le protocole tacite qui règle l'assistance aux repas, et même les menus, les plats et les vins servis.

Comme Bauer, le narrateur, est doué d'une mémoire prodigieuse, le récit est parsemé de l'évocation de ses lectures et des citations qu'il en a conservées. Ce qui m'agace autant que ça me réjouit, puisque, moi, je ne suis même pas capable de réciter « La cigale et la fourmi ». J'ai voulu relever le nom des livres cités, je me suis lassée de ce petit jeu à la page 300. Mais ça donnait déjà cela :

Candide – Voltaire
ShakespeareV. Hugo
La Montagne magique - Thomas Mann
Mort à Venise - Thomas Mann
Michel Strogoff – Jules Verne
La Nef des fous – Sébastien Brant
La chèvre de Monsieur Seguin – A. Daudet
L'éducation sentimentale - Flaubert
Knock – Jules Romains
La RechercheProust
Les Provinciales - Giraudoux
Oblomov - Gontcharov
Tintin au Congo - Hergé
Les Buddenbrook - Thomas Mann
Une Ville flottante - Jules Verne
Le Bachelier - Jules Vallès
Le voyage - Paul Morand
Le Feu-follet – Drieu La Rochelle
The Waste Land - T.S. Eliot
Notre jeunesse - Péguy

Et puis il y a bien sûr, les échanges, les discussions souvent houleuses, dans cette petite société cosmopolite, à propos du contexte politique dont les informations arrivent jusqu'au bateau : Hindenburg est réélu président du Reich, mais le parti d'Hitler remporte plus de 35 % des voix. Certains s'en félicitent, Bauer, lui, voit l'avenir en noir.

Pessimiste, il l'est autant, depuis qu'il a embarqué, sur la sécurité du paquebot que sur l'évolution de l'Allemagne. Et après un moment d'une grâce ineffable où, au large du cap Guardafui, en pleine nuit, des marins portugais vont entonner « un choeur poignant » sur des paroles de Camoens, le feu se déclare à bord.

J'ai cherché en vain la traduction de ce texte :

«O Cabo vê já Arómata chamado,
E agora Guardafú, dos moradores,
Onde começa a boca do afamado
Mar Roxo, que do fundo toma as cores;
Este como limite está lançado
Que divide Asia de Africa; e as milhores
Povoações que a parte Africa tem
Maçuá são, Arquico e Suaquém.»

Peut-être un traducteur émérite se présentera-t-il sur Babelio ?

Roman dense, foisonnant de références, d'évocations du climat politique de l'époque, et de personnages dont Assouline a fouillé les caractères et les comportements. Certains attachants, d'autres effrayants, quelques-uns ridicules ou caricaturaux, mais jamais loin d'une humanité réelle et authentique.

Il faut bien un incendie pour me décider à débarquer de ce paquebot et revenir au présent. A regret.
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Une croisière intéressante , un peu monotone à certains moments et donc quelques fois fastidieuse, néanmoins cette lecture m'a donnée envie l'aller à la rencontre d'Albert Londres.
Je n'ai pas eu d'atomes crochus avec les personnages, mais j'ai retrouvé , à certains moments, des similitudes avec ce qu'Albert Camus ressentait et a raconté dans ses Journaux de voyage, notamment lors de la traversée de l'Atlantique en 1949 .
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critiques presse (3)
Lexpress
22 avril 2022
On ne sait si le chroniqueur de L'Express a le pied marin, mais il a assurément la plume vagabonde, tant son récit de la croisière inaugurale - Marseille-Yokohama, soit quarante-trois jours de traversée - du paquebot des Messageries maritimes est des plus réalistes.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
17 avril 2022
Pierre Assouline se glisse avec agilité dans l'esprit du passager imaginaire de ce navire bien réel, trouvant le ton juste, à la première personne du singulier, pour nous offrir la chronique piquante des longues journées maritimes.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
24 mars 2022
En 1932, le Georges Philippar quitte Marseille pour le Japon. Au programme: détente et jeux. Les élections en Allemagne et des avaries répétées du bateau vont gâcher la fête.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (158) Voir plus Ajouter une citation
Les poètes jouissent de ce privilége de n'avoir pas besoin de partir pour voyager.
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Incrédule, il secoua la tête de droite à gauche puis retourna à son poste d’observation face à la mer. Soudain son corps se mit à trembler de tous ses membres. Les premiers signes d’une détresse respiratoire se manifestaient par le saccadé de son souffle. Un médecin accourut, l’allongea au sol et lui fit une piqûre qui le calma aussitôt. Quelqu’un derrière moi évoqua le syndrome du lac Ladoga. Cette légende rapporte qu’un cavalier poursuivi par une horde de cavaliers qui voulait le lyncher, une fois parvenu aux rives des eaux glacées, n’hésita pas à les franchir pour se réfugier de l’autre côté et échapper à ses poursuivants ; une fois en sécurité, il se retourna, contempla cette glace qui aurait pu mille fois se briser sous les sabots de sa monture ; et c’est seulement après avoir pris conscience du danger que la peur s’abattit sur lui ; alors, pris de frayeur rétrospective, son cœur cessa de battre.
En regardant autour de moi, je croyais reconnaître sur tant de visages l’effroi de ce cavalier.
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- Ah, Bauer ??? A force de faire des citations, vous mourrez un jour d'une rupture d'aphorisme !
Il l'avait dit sans malice, sans même la conscience d'un merveilleux jeu de mots, en toute candeur et n'attendait rien en retour, ignorant de l'effet produit. Il avait visé juste car on me faisait parfois le reproche de trop citer, mais comment faire autrement : comme tout lecteur compulsif, je suis couturé de mots, de phrases, de formules qui deviennent autant de citations, avec tout ce que cela peut avoir de pédant, dès lors que je les sors du livre qui en est l'écrin pour les détourner à mon profit; si je n'en cite pas l'auteur, on m'accuse de vol, d'appropriation, de plagiat: si je le cite, je passe pour un cuistre, ce qui est d'autant plus absurde qu'il a certainement emprunté à un autre avant lui sans payer sa dette, et ainsi de suite en remontant jusqu'aux Sumériens car on n'invente jamais rien; le dilemme est insoluble, à moins de renoncer à lire à jamais; le pire, c'est qu'à force ce processus avait fini par relever tant de l'inconscient que d'un réflexe naturel.
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Si tout paquebot a partie liée avec le théâtre, le huis clos n'en est pas la seule raison. Le pont-promenade fait office de scène, et les cabines de coulisses. La salle à manger, le fumoir, le salon de musique, le salon de conversation sont des décors secondaires, ce dernier surtout qui fait penser à une volière avec sa houle de chapeaux. Passagers et équipage sont en représentation, chacun dans le rôle qui lui est assigné par la société ; mais, selon qu'il s'en échappe, le détourne, le travestit avec plus ou moins de réussite, et selon que l'homme maîtrise ou non les circonstances, la pièce que constitue toute croisière devient une comédie ou vire au tragique. Il en faut peu pour que cet échantillon ne parte à la dérive.
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-Mais alors, cher Bauer, vos bouquins si précieux, ça vous faut quoi quand vous les lisez ?
Incroyable comme les nouvelles vont vite sur un paquebot. Quelle que soit sa taille, tout se sait dans l'instant.
-Vous savez, ce n'est pas le but premier.
-Tiens donc ! Expliquez-nous ça...
-Il y a d'abord l'excitation de la recherche, puis celle de la découverte. Ensuite la négociation pour l'achat et après, une fois entré en possession de l'objet...
-Vous le lisez.
-Non, je le hume, je le caresse puis je le palpe...
-Comme une femme, quoi ! dit-il, assez satisfait de son analogie.
-Je le mets à l'oreille, car les pages très anciennes dégagent un son d'une certaine vibration lorsqu'on les tourne avec toute la délicatesse qui s'impose, alors ressurgissent les fantômes des lecteurs qui les ont touchées avant moi, et aimées aussi qui sait...
-C'est bien ce que je disais !
-Puis j'examine avec soin la reliure, qui est souvent à elle seule un objet d'art, ensuite les pages de garde afin d'y repérer l'ex-libris, parfois la dédicace et, les grands jours, une lettre de l'auteur qui truffe l'exemplaire.
-Qui truffe l'exemplaire ! Merveilleux...
-Et alors seulement...
-Vous le lisez à la lumière d'une chandelle !
-Non, je le pose sur la table basse et j'en parle avec mon ami Molinaro, avec qui j'échange mes impressions.
Ce qui le laissa pantois.
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Une rencontre avec L Ecole Biblique de Jérusalem au présent et au futur
- Accueil par Alain Rémy, président de l'Association des Amis de l'École - Introduction par le nouveau directeur de l'Ecole, fr. Olivier Poquillon suivie d'une conférence à trois voix par des enseignants-chercheurs de l'École, « Les Écritures à l'École biblique et archéologique française de Jérusalem en 2023 » : les Écritures au pays de la lettre même (fr. ukasz Popko), au pays d'un renouveau juif polymorphe (fr. Olivier Catel), au pays d'une réception interconfessionnelle et interculturelle (fr. Olivier-Thomas Venard ).
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- Capsules - « La Bible en ses Traditions aux Bernardins », témoignage sur l'usage de la base de données par le P. Jacques Ollier, enseignant-chercheur au Collège des Bernardins. - À la découverte de Bibleart, application culturelle de la Bible en ses Traditions, avec l'équipe de Prixm
- Pause : possibilité de visiter le stand de l'Association des Amis pour y découvrir ses activités, les propositions de l'École et ses dernières publications ainsi que le stand École biblique des éditions Peeters.
- Table Ronde "Sous l'invocation de saint Jérôme : traduire les Écritures en 2023, entre Jérusalem et Paris". Échange entre Pierre Assouline, de l'Académie Goncourt, pour la littérature, le professeur Olivier Munnich (professeur émérite à l'Université Paris – Sorbonne) pour la philologie et l'histoire et Olivier-Thomas Venard pour l'exégèse et la théologie.
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