Grammaticalement correct, linguistiquement irréprochable et d'un ennui profond. du moins durant la moitié du roman. Certes, les tournures de phrases sont recherchées et le terme exact obsédant - au point d'en devenir obséquieux - mais...
La première action se produit à la septante-deuxième page quand, après une (trop) longue présentation des protagonistes, un des commensaux refuse de prendre place, prétextant qu'il y a treize convives à table. Et hop, la maîtresse de maison trouve, de mauvaise grâce, un quatorzième invité, que l'on voyait arriver depuis la lecture de la 4e de couverture.
Le récit s'anime enfin. Mais je suis trop déçue par le début et le style ampoulé pour vraiment apprécier. Et déjà, le soufflé retombe.
Pierre Assouline se gausse des diners organisés dans la grande bourgeoisie parisienne, où se joue une comédie des apparences tout en vanité et vacuité. Dommage que le trait soit forcé.