“Je viens de Barcelone et j’ai déménagé autant de fois que le nombre de coups dans le chargeur d’un Beretta 92 : quinze.”
Mais les braquages, c'est comme le jeu.Tout dans ta tête te dit d’arrêter. C'est mathématique, tu sais qu'un jour, tu vas perdre.Jamais la trotteuse ne te quitte, elle bat dans ta cervelle et t'ordonne de te ranger.mais au plus profond de toi, il y a le souvenir de l’adrénaline. Tu sais que si tu décroches, tu vas t'ennuyer.
Continue à habiter le ciel sur ton trapèze , petite mésange .Je veillerai toujours sur toi , jamais je ne t'abandonnerai .....Jamais .
Ses lèvres esquissèrent un sourire : il avait l'air aussi con qu'un flic en train de planquer . Plus même car il n'était pas payé pour .
Son frère n’avait jamis été comme les autres. Mais elle se refusait à le juger. Le chemin d’un être n’était du ressort de personne.
C’est par les armes et les femmes que l’on devient homme.
Jérôme est con à scier un oeuf à la tronçonneuse
Il jeta un dernier œil à la Seine avant de rejoindre la brigade. Rémi ne voulait pas s’avouer l’évidence : il attendait. Il attendait que Lily le rejoigne. Malgré lui. Elle était bien trop maligne pour ne pas l’avoir vu se diriger seul vers l’atelier. Encore une minute. Juste pour la gloire. Le fleuve capta à nouveau son attention. Comme tout flic, il passait sa vie à observer. Sur l’autre rive, à l’entrée du port de plaisance de l’Arsenal, son regard s’arrêta sur un remorqueur qui avait été modifié en pousseur. À l’avant, des fers de poussage noirs. Ses couleurs, bleu, blanc et rouge, rappelaient l’Île-de-France, le remorqueur. Puis ses yeux se perdirent dans les reflets des vagues.
Lily.
Il fallait reconquérir Lily.
Et retourner au Quai des Orfèvres. L’air du bureau 324 lui manquait.
La femme te trompe , la pute te balance .
< Les armes ne sont pas autre chose que l'essence des combattants mêmes >