Arthur : Vous avez tort de penser que les péquenauds ne savent pas se battre. D’ailleurs, quand un roi se fait dessouder, c’est souvent les péquenauds qui s’y collent. Méditez ça.
Séli : On n'en a pas d'espions.
Arthur : Quoi ?!
Léodagan : Certainement pas ! Payer des types à se déguiser en buisson, c'est pas mon genre !
Goustan : Dites, je peux vous poser une question ? Si c’est trop indiscret, vous me dites, hein !
Léodagan : Allez-y, j’ai rien à cacher.
Goustan : En admettant qu’on arrive à se barrer d’ici sans encombre… est-ce que vous avez une idée, même vague, de ce qu’on va faire après ?
Léodagan : Vous savez quoi ? En fait, si, c’est trop indiscret.
Goustan : Je comprends. Moi aussi, si je filochais comme une femmelette au petit matin sans le moindre plan, j’aurais pas envie qu’on en parle.
Léodagan : Je pars dans un unique but : trouver le calme nécessaire à la réflexion !
Goustan (son père) : Si c’est le calme que vous cherchez, vous tenez vraiment à emmener votre bonne femme… ?
Goustan : Dites… vous aviez pas promis au roi de les remercier en plus de les rembourser ? ou j’ai rêvé ?
Léodagan (son fils) : Et je reconnais mon erreur. On devrait jamais promettre un truc qu’on est incapable de faire !
Perceval : Et on doit voter pour quoi, du coup ? Pour savoir si on s’en fout ?
Karadoc : Moi, je vote oui.
Léodagan : Allez les feignasses ! Je veux tout ce fourbi briqué et prêt à l’emploi dans une heure ! Je vous conseille de pas lambiner sans quoi il y aura de la sanction !
Goustan (son père) : Vous me rappelez votre grand-père, des fois… Lui non plus ne donnait jamais un ordre sans insulter et menacer les gars…
- Là, les gars, c'est la fin ! Comme quoi, on peut être une armée de fainéants et mourrir quand même au combat...
Vous avez tort de penser que les péquenauds ne savent pas se battre. D'ailleurs, quand un roi se fait dessouder, c'est souvent les péquenauds qui s'y collent. Méditez ça.
Vous inquiétez pas, vous pouvez dormir sur vos deux jambes !
Avec nous, il y a pas de pépin possible !