La venin, tome 1 : Déluge de feu

Un western original, une femme comme héroïne, très rare en BD, et quelle femme!!!
Une histoire de vengeance certes c'est du déjà vu, mais formidablement mis en scène et truffé de références aux westerns du septième art. Les dessins sont magnifiques en particulier les grands espaces où l'auteur semble dans son élément. Une réussite, vivement la suite...

Les éditions Rue de Sèvres ont donné les clés du camion à Laurent Astier pour un western féminin intitulé "La Venin", et je sais pas trop quoi en penser car si tous les ingrédients sont bons et le livre-objet soigné j'ai bien peur que la mayonnaise n'ait pas pris pour moi…
On a une introduction hommage/repompage d'"Il était une fois dans l'ouest", puis un passage "Deadwood", puis un passage "Blueberry" (épisode "Angel Face"), puis un passage "Le Soldat Bleu" (et/ou "La Prisonnière du désert"), puis un passage "Sierra Torride", puis un passage "Butch Cassidy et le Kid"… Nous sommes certes dans un pot-pourri, mais les hommages sont tellement appuyés et les apports personnels tellement limités que je ne sais plus à quel saint me vouer d'autant plus que les références cinématographiques sont entremêlées aux références historiques (et aux références littéraires pas très discrètes pour ne pas dire assez forcées) ! C'est d'autant plus frustrant qu'au bout de 60 pages on ne sait toujours pas qui est Emily, ce qu'elle veut, ses objectifs ou ses commanditaires, et ce malgré le droit de quota de flashbacks sergioleoniens qui nous transporte de la Nouvelle-Orléans en Louisiane à New Haven au Connecticut mais qui au lieu d'apporter des réponses apportent de nouvelles questions. Finalement j'ai eu l'impression que Laurent Astier reprenait le personnage de Margot dans "L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu" là où Wilfrid Lupano l'avait laissé… J'avais adoré Comment faire fortune en juin 40, mais Laurent Astier était coaché par Xavier Dorison et Fabien Nury deux pointures de la scénarisation donc ses dessins collaient bien au ton alors qu'ici impossible de savoir si son style particulier est en mode serious business ou en mode grosse déconne... Affaire à suivre ???
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L'offre de titres proposée aux amateurs de western étant devenue des plus alléchante, les éditeurs doivent rivaliser d'ingéniosité pour séduire le lecteur. Et il faut bien reconnaître que Laurent Astier met les petits plats dans les grands.

La Venin nous propose de suivre une jeune femme qui semble bien décidée à régler quelques comptes laissés ouverts par un passé que l'on devine, progressivement, douloureux. Rien de nouveau à l'Ouest, certes, mais le scénario suit ici un déroulé qui est force de promesses. Là où l'on croyait suivre les déboires d'une jeune femme qui débarque dans un coin perdu en plein Far West, nous découvrons une personnalité avec, ses motivations, des ennemis que l'on imagine hauts placés… Hélas tout cela est cruellement révélé par une quatrième de couverture trop bavarde.

La trame narrative n'est pas linéaire, ce qui permet au lecteur de faire de fréquents sauts dans le passé puis retours dans le présent, pour découvrir le monde de la prostitution et surtout ses à-côtés : les enfants et les conséquences de ce commerce sur leur développement. Mais ce n'est pas tout, car ce premier volume parvient à évoquer l'agence Pinkerton, une célèbre bande de malfrats, la cause indienne, une société secrète… Tout cela est à la fois riche et prometteur.

J'avoue avoir été d'emblée séduit par la couverture, aux couleurs vives, pleine de fureur et de féminité. Car l'originalité de cette histoire est en effet de placer au centre de l'intrigue la superbe Emily, laquelle débarque à Silver Creek, petite bourgade du côté du Colorado, pour épouser Benjamin Cartridge. Sauf que l'on comprend très vite que la raison de sa venue n'est pas du tout celle-ci…

Le western constitue décidément un filon porteur en matière de BD ! Les dessins sont ici assez réussis, et l'histoire plutôt rythmée et brutale (on est dans l'Ouest, que diable !). C'est une véritable chasse à la femme à laquelle on assiste… car Emily a en effet commencé à se venger, de façon sanglante. Les motifs de cette vengeance apparaissent en revanche plutôt obscurs à l'issue de ce premier tome. Histoire de mieux entretenir le suspense pour la suite…

Reprendre tous les éléments qui ont fait déjà leur preuve chez Sergio Leone, Clint Eastwood, Blueberry, pour un travail épique, bien léché, mais avec un personnage féminin pour rajouter encore un peu de sel, cela donne un résultat très distrayant, jouissif, kitchissime, spaghetti, mais on frôle presque l'overdose, l'héroïne est trop parfaite, un côté surhomme, infaillible, virile, bien-pensante et canon, il m'a manqué un peu d'humour, de second degré, d'imperfection.
Qu'à cela ne tienne, c'était un bon moment de lecture, du genre qui ne peut que ravir les amateurs de western, je lirai certainement la suite.

Emily arrive par le train dans cette bourgade perdue du FarWest . Elle espérait se marier et se retrouve putain dans le saloon de la ville. Mais la jeune femme semble cacher beaucoup de secret et de talent.

Voici un western sympathique centrée sur un personnage féminin qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot, ça c'est le moins qu'on puisse dire. Emily reste assez mystérieuse même si de nombreux flash-blacks viennent nous renseigner sur son passé et nous oriente vers une sombre histoire de vengeance au pays des cow-boys qui se termine rapidement en une course poursuite endiablée.
J'ai passé un bon moment même si le scénario a quelques faiblesses, peut être à vouloir trop en mettre on multiplie un peu trop les références et ls actions et on en oublie un peu de profondeur dans les personnages. Mais c'était très divertissant et je lirais la suite des aventures de "la venin" avec grand plaisir.
Les dessins sont également très sympathiques, le trait est fin et expressif.

Une BD western dont le personnage principal est une héroïne qui n'a pas froid aux yeux.

Emily a été « élevée » par sa mère, prostituée de la Nouvelle-Orléans. de son enfance chaotique, elle a retenu une leçon : ne pas suivre l'exemple de sa mère. Direction l'Ouest, où elle doit se marier avec un fermier de Silver Creek. Sauf que le promis est passé de vie à trépas avant l'arrivée de la belle, qui du coup se sert de ses arguments pour trouver un emploi au saloon local. A moins que tout cela ne soit qu'un artifice pour cacher une autre mission.

La BD western connaît ses dernières années un « revival », avec en point d'orgue "L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu". Les hommages au western spaghetti et aux films de Leone s'enchaînent. Cette BD entre dans ce courant.
Laurent Astier multiplie les scènes « classiques » de ce courant, dans un scénario qui pêche par manque de linéarité. Astier multiplie les flash-back. Les situations s'enchaînent, on devine une trame d'ensemble, sans que jamais, dans ce premier tome, le tout ne forme une structure complète.

Cette Venin est très sympathique, le rythme est vif, mais il manque un petit quelque chose pour passer au niveau du dessus.

Devant la teneur des plupart des commentaires, j'étais assez pressée de lire ce western au féminin.
J'en sors relativement déçue.
Mis à part que le personnage principal est une femme, je n'arrive pas à trouver suffisamment d'originalité à cette histoire pour qu'elle me donne envie d'en connaitre la suite et/ou pour qu'elle me marque sur le long terme.
Je soulignerai volontiers les (trop) nombreuses références cinématographiques mais, cela mis à part, je n'ai pas grand chose à ajouter pour le scénario/la narration.
Côté dessin, c'est pas trop ma tasse de thé mais ça fait le job.

Du western avec une héroïne badass, on s'amuse plus qu'avec Lucky Luke je trouve. Beaucoup de mystères, je suis intriguée et attends avec impatience de lire le second tome

J'ai toujours eu un faible pour les femmes de caractère qui ne font pas dans la concession. J'adore la vénin même si elle va provoquer un déluge de feu dans une paisible bourgade américaine en l'an 1900. Il s'agit d'une vengeance dont on ne connaît pas encore tous les aboutissants mais cela viendra.

En effet, l'histoire oscille entre son passé de jeune fille dont la mère était prostituée dans un saloon et 13 ans après où elle revient pour régler ses comptes au gouverneur de l'Arizona. J'avoue avoir passé un agréable moment de lecture même s'il n'y a rien de vraiment nouveau sous le soleil.

Au final, un bon premier tome qui inaugure d'un bon western dans la plus pure tradition de l'Ouest. Dessin et mise en scène sont au rendez-vous pour une bonne série.