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EAN : 9782290376454
224 pages
J'ai lu (10/05/2023)
3.94/5   507 notes
Résumé :
Après la mort de sa mère, Claire découvre que celle-ci lui a légué un carnet ainsi qu'un appareil photo dans lequel se trouve une pellicule. Le lien entre les deux objets ? Un petit village de l'Aveyron où la jeune femme a passé les étés de son enfance.Il n'en faut pas plus pour la décider à tout quitter. Sous une autre identité, Claire s'installe à Marelle, en quête de ce passé flou et de cette mère qui lui a si souvent échappé. Au fil des pages et des clichés, ell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (124) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 507 notes
Le nouveau roman de Sophie Astrabie est enfin sorti. J'avais tellement aimé La Somme de Nos vies que j'étais follement impatient.

Et derrière la couverture élégante de ce roman se cache des mots tous aussi délicats.

A la mort de sa mère, Claire retrouve un appareil photo avec une pellicule à l'intérieur. Instantanés d'une mère qui n'est plus, figés comme le sont les souvenirs dans nos mémoires.

Dans des chapitres courts qui invitent irrémédiablement à tourner les pages, Sophie Astrabie oscille entre gravite et nostalgie, entre vérités universelles et intimes convictions. A la fois poétique et digne d'un page turner, ce roman emporte son lecteur comme un vent qui soufflerait sur nos vies. Parfois tempête, parfois légère brise, il y a de la force, il y a de la douceur dans cette histoire.

Un beau roman. de fille, de mère. de femmes. Un roman sur la quête infinie de soi, d'être soi. Un roman sur les racines, sur la fragilité des liens. Un roman à l'orée des genres, difficile à définir, qui laisse en son lecteur un sillage, une trace, un murmure …

Quel joli vacarme entre ces pages, tous en chuchotements, comme des secrets murmurés. Une écriture où chaque phrase vient atteindre sa cible, là, au creux de l'oreille. Délicat, émouvant, j'ai refermé ce roman avec un je ne sais quoi au creux du ventre.

Il est des tintamarres qu'on espère entendre encore longtemps alors merci, Sophie Astrabie de donner de cette voix unique et élégante dans le brouhaha ambiant.
Lien : https://labibliothequedejuju..
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C'est l'histoire de Claire : elle reçoit un appel téléphonique la nuit , Sylvie , sa mère est hospitalisée .
Mais elle arrive bien trop tard, après son décès, elle découvre que celle- ci lui a légué un carnet en cuir usé et un vieil appareil photo dans lequel se trouve une pellicule oubliée .

Le lien entre les deux objets ? .

Un petit village de l'Aveyron : Marelle.

Elle décide de tout plaquer , son travail, son fiancé , sa ville .

Sous un autre nom, elle s'installe à Marelle , en quête de sens et d'identité .
Au fil des pages et des clichés , elle découvrira des souvenirs qui bousculeront ses croyances.
Que de difficultés à entrer dans ce roman, assimiler les nombreuses informations décousues et sans rapport, cette histoire de fuite en avant semblable à un échappatoire pour mieux se retrouver !

Les sujets très intéressants : Qui sommes - nous ? Les femmes : leurs choix , la solidarité ,la sororité , la maternité , les mères , la transmission entre générations , le choix et le libre arbitre, la reconstruction , le deuil, la perception du passé, ne manquent pas d'intérêt .

Cependant , il faut attendre le quart de l'ouvrage pour la mise en place de l'histoire, même si les chapitres sont très courts , les personnages trop nombreux ,les changements d'identité troublent , je déplore un certain manque de profondeur .

Je suis mitigée.
La fin est fade et frustrante , un ouvrage pas du tout pour moi , je pense.
Ce n'est que mon humble avis , bien sûr.
Je ne connais pas cette auteure .
Choix malheureux à la médiathèque.
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Coucou les amoureux des livres, aujourd'hui en ce lundi 14 février, j'avais envie de vous parler d'un très beau coup de coeur livresque que je viens d'avoir à la découverte du nouveau roman de Sophie Astrabie "Les bruits du souvenir". Ce livre fût une merveilleuse surprise et surtout m'a permis de faire connaissance avec la plume de l'auteure et croyez bien que suite à cela, il me tarde de me rattraper et de lire les deux précédents romans de cette talentueuse conteuse.
A la mort brutale de sa mère, Claire découvre dans les affaires de celle-ci un carnet ainsi qu'un appareil photo dans lequel se trouve une pellicule. Les deux objets semblent liés à Marelle, un petit village de l'Aveyron dans lequel la jeune femme a passé les premiers étés de son enfance. Ni une, ni deux, Claire décide sous une fausse identité de tout quitter pour rejoindre ce petit village. Là bas, elle espère trouver des réponses sur son passé qui lui paraît si flou et cette mère qui lui a si souvent échappé. Au fil des clichés et des pages du carnet, les souvenirs qu'elle va faire rejaillir vont bousculer tout ce qu'elle pensait savoir...
J'ai vraiment adoré ce roman que j'ai dévoré en à peine deux soirées. Les chapitres sont très courts, ce qui donne un rythme très agréable et addictif au roman. Un peu comme un album que l'on écoute et dont les musiques s'enchaînent, ici ce sont les pages qui défilent, les images qui naissent de ces mots et qui nous subjugent et nous invitent à entrer toujours un peu plus dans l'histoire de Claire.
J'ai toujours eu un faible pour les romans mêlant plusieurs temporalités et ici l'auteure les conjuguent avec brio. Au travers des extraits du carnet lu par Claire, c'est l'histoire de Sylvie et Laurence que l'on découvre.
Les personnages sont très vrais, vivants, authentiques, et il est aisé de s'y attacher. Claire, cette jeune femme qui se libère de son passé pour pouvoir enfin vivre sa vie, qui fuit un présent qui ne lui correspond plus, qui s'invente une nouvelle identité et qui finalement va ainsi enfin devenir elle même est vraiment touchante. J'ai également eu un gros coup de coeur pour le personnage de Laurence, dont on découvre une partie de l'histoire au travers du carnet trouvé chez la mère de Claire.
Ce roman est à la fois frais et profond, tendre et nostalgique, pétillant et moderne. Tout est subtilement distillé et dosé et c'est avec finesse et intelligence que l'auteure arrive à la fois à nous divertir et à nous faire réfléchir. Une chose est sûre, il traite de sujets qui touchent beaucoup de trentenaires d'aujourd'hui et qui feront forcément écho chez les lecteurs de cette génération. C'est percutant de sagesse et criant de vérité. Ce roman marque à la fois par sa douceur et sa douleur. C'est intense et ça percute en plein coeur.
La plume de l'auteure est vraiment extrêmement fluide et agréable et tellement visuelle et addictive qu'une fois le roman commencé, il vous sera impossible de le reposer avant de l'avoir terminé.
En bref, vous l'aurez compris, c'est un immense coup de coeur que je vous recommande vivement de courir acheter en librairie mercredi, jour de sa sortie, pour l'offrir ou vous l'offrir, car c'est vraiment un très beau cadeau à faire ou à se faire que ce roman ! Une petite parenthèse de douceur et de sagesse  qui vous donnera envie de vous poser confortablement dans le canapé, sous un plaid douillet, une musique aimée en fond sonore pour écouter les bruits du souvenir.
Merci infiniment @flammarionlivres pour cet envoi qui m'a fait passer de très belles heures. Un roman qui me restera longtemps en mémoire et que je suis sûre de relire dans quelques années.
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Au décès de sa mère, Claire ne pensait pas que sa vie allait être autant chamboulée.

Un carnet et un appareil photo vont la conduire dans un petit village d'Aveyron où elle passait ses étés lors de son enfance.

Un retour aux sources qui va lui permettre d'en savoir plus sur l'histoire de sa mère. Des révélations inattendues et des nouvelles rencontres vont donner un autre sens à sa vie.

Une nouvelle fois j'ai été séduite par la plume de Sophie Astrabie.

Une histoire sensible et toute en douceur qui aborde des thématiques douloureuses telles que la perte d'un parent, les violences conjugales, les relations mères-filles, la quête d'identité.

Les chapitres sont très courts ce qui en fait une lecture rythmée que l'on dévore en un rien de temps.

D'ailleurs, je ne serai pas contre une suite pour retrouver ces personnages et partager un nouveau bout de chemin à leurs côtés.
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TENDRESSE ET JUSTESSE... COUP DE COeUR ❤

Claire, professeur de lettres, fraîchement séparée d'Antoine, ne veut plus se risquer aux dangers de l'amour. Et sa mère, Sylvie, "qui a passé son temps à la surface d'une vie qui n'a jamais débordé" s'en est allée. Une mère comme une promesse que la vie n'a pas faite, un amour si maladroit. Partie si jeune, victime d'un infarctus, elle a légué à Claire un carnet ainsi qu'un appareil photo contenant une pellicule. Sa fille, va partir à Marelle, un petit village de l'Aveyron où elle a passé son enfance sur les traces du passé à la rencontre de ses souvenirs. Et va découvrir des vérités restées enfouies bien trop longtemps...

Après mon coup de coeur pour La somme de nos vies, et étant complètement sous le charme de la plume de cette autrice (lisez ses posts Instagram et vous comprendrez! 🥰) j'étais ravie de me plonger dans ce roman. Et je dois dire que je n'ai pas été déçue, loin de là, la magie Astrabie a complètement opéré.

L'histoire d'une quête de liberté, d'un nouveau départ. L'incertitude d'exister, une fuite pour mieux se retrouver...
Lire le carnet à la couverture brune que lui a légué sa mère, écrire celui à la couverture verte pour laisser des traces de ces instants, pour pouvoir les retrouver, quand ils se changeront en souvenirs, pour ne pas les oublier.

Parce que la vie, c'est des questions mais encore plus de réponses. Et comme un médecin le dit dans le roman:
"Ce n'est pas toujours le coeur qui se dérègle. Parfois, c'est le silence autour qui fait que nous l'entendons"

Un roman comme un hommage à cette lignée de femmes qui l'ont précédée, car on est ce dont on se souvient, et on imagine ce qui s'est effacé. Et une fois qu'on sait, on est forcément déjà plus la même personne.

Une plume incroyable que j'adore, un roman percutant et délicat à la fois. Qui aborde des sujets forts et graves avec beaucoup de tendresse...
Bref, une parenthèse de douceur que je ne suis pas prête d'oublier !

Je finirais sur ces mots de Sophie Astrabie:
"Nos souvenirs sont le vacarme silencieux de ce que l'on a vécu. Ce bruit permanent qui nous accompagne dans la vie, ce bruit qui nous bouscule, ce bruit qui nous empêche parfois de composer notre propre mélodie."

Bref, un coup de coeur que je recommande grandement ! Et j'en profite aussi pour recommander l'excellent La somme de nos vies 🥰

Alors... ça vous dit?
Vous aimez la plume de Sophie Astrabie? 😇


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Citations et extraits (172) Voir plus Ajouter une citation
«  Elle pense à sa mère et à cette promesse que la vie ne lui a pas faite. À cet amour manqué qui lui manquera désormais pour toujours .

L’amour d’une mère . L’amour spontané . Pas l’amour que l’on tente de rafistoler. Pas l’amour que l’on compense . L’amour qui ne réfléchit pas.

Claire n’aura jamais rien eu d’autre que de l’amour maladroit . »
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Il avait dit cela d’une voix calme, sans vraiment réfléchir à la portée de ses mots, et c’est cela qui continuait de la blesser plus de vingt ans après. Ce manque de délicatesse. Sa mère avait souri. Elle avait pris cet air qu’elle prenait toujours pour excuser son père. « Tu sais bien comment il est. » Oui, elle savait. Mais elle espérait encore.
Sa grand-mère l’avait embrassée dans un grand sourire chargé de peine. Au moment de partir, elle l’avait retenue auprès d’elle pour lui glisser ces mots au creux de l’oreille : « Acheter quelque chose d’inutile, c’est ce qu’il y a de plus beau. Tu n’achètes pas pour répondre à un besoin. Tu n’achètes pas en te disant que la personne pourra l’utiliser pour telle ou telle raison. Tu l’achètes pour dire à l’autre : j’étais là et j’ai pensé à toi. Je te rapporte un bout de mon temps, celui que j’ai passé à choisir cet objet pour toi. J’étais loin mais tu étais avec moi. Et cet objet, c’est aussi un souvenir de soi-même, pour l’autre. » Elle avait alors pris la boule à neige et l’avait glissée dans sa poche en souriant. « Je la garde avec moi. »
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𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑎 𝑣𝑒́𝑐𝑢,
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑛 𝑠’𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡.
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Marie a l'impression de faire partie d'un ensemble. Tout le monde la connaît et elle connaît tout le monde. Cette proximité lui tient chaud dans cette vie solitaire . Chaque visage qu'elle croise lui raconte une histoire. Chaque sourire , chaque regard ,chaque ride signifient quelque chose .Elle ne pourra plus jamais être abandonnée.Si elle tombe , ils sont des dizaines à pouvoir la rattraper. Le soir , lorsqu'elle souffle sur la bougie avant de s'endormir,elle a ce sentiment de liberté qui l'enveloppe.Une plénitude qu'elle n'a jamais connue auparavant et qui la berce.Elle est à sa place.
Il y a dans les petits villages cette impossibilité de passer inaperçu tout en vivant dans l'ombre de tout un pays.Personne ne pense à elle , pourtant tout le monde pense à elle
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Dans ce pays, la loi ne protège pas les femmes. Donc peu importent les raisons qui te poussent à changer d’identité, si tu te fais attraper, ce sera jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 € d’amende. Si tu tombes, tu tombes seule, OK ? Si tu m’entraînes avec toi, tu entraînes aussi les trente femmes à qui je viens en aide chaque année. C’est compris ?
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Video de Sophie Astrabie (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Astrabie
Avril fête ses 35 ans et se remémore la promesse de Jean, le jour de leur séparation. Se retrouver à 35 ans, si aucun des deux ne s'était encore marié. Avril est toujours célibataire, mais Jean ? Est-il marié ? Se souvient-il de leur pacte ? Mirza, la voisine octogénaire d'Avril tente de la détourner de ce premier amour pour la pousser à mordre la vie à pleines dents. Mais ce que Mirza ignore, c'est que le destin va la mettre elle aussi face à son propre premier amour perdu... Le Pacte d'Avril, un roman tendre et émouvant autour de l'amitié improbable entre une trentenaire nostalgique et une octogénaire qui ne croit qu'en l'avenir. à travers le regard de deux personnages que tout oppose, Sophie Astrabie nous invite à être déraisonnable et à aimer passionnément, quel que soit notre âge.
http://www.albin-michel.fr/ouvrages/le-pacte-davril-9782226398871
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