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Auto édition (28/05/2021)
3.05/5   10 notes
Résumé :
Andréa n’a jamais prononcé un mot de sa vie. Aucun problème à première vue, elle refuse simplement de parler. Ses proches ne sauront jamais les raisons qui l’ont poussé au mutisme et devront s'adapter. Chacun réagira à sa manière et se trouvera confronté à ses propres contradictions. Elle, se réfugie dans les livres, dans les mots, Andréa ne se parle qu’à elle-même et se raconte ses propres histoires.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dès la naissance, Andréa a décidé de ne prononcer aucun son, et aucun mot en grandissant. Aucune explication médicale à ce mutisme. Ayant décidé de se passer de la parole, elle va trouver d'autres moyens d'expression dans la lecture, l'écriture et même le théâtre. Elle a également développé ses autres sens de « captation ». Elle sait écouter, déchiffrer des attitudes, des regards. Pour ceux qui ne la rejettent pas, elle parvient à entretenir des relations fortes, leur apportant souvent la sérénité. Certains, décontenancés par elle, se posent des questions sur eux-mêmes et peuvent parfois se remettre en question. Beaucoup l'ignorent.
On traverse sa vie au travers son regard, son analyse, ses sentiments sans avoir d'explication à sa décision de ne pas parler. Comment la décrire et l'appréhender ?
Elle pense être lucide sur le monde qui l'entoure, a souvent une analyse clairvoyante mais étant dotée d'une forte sensibilité elle a du mal à exprimer ses ressentis et ses émotions. Elle trouve que les mots peuvent être trompeurs et les relations tronquées, mais elle se trouve parfois confrontée aux mêmes problématiques que les « disants ». Mettant la barrière du langage entre elle et les autres, elle a un côté que l'on pourrait qualifier d'asocial. Ce sont aux autres de s'adapter à elle. Elle est une observatrice de la vie et elle a souvent la certitude de ressentir les choses plus fortement que les autres.
Des bouts d'histoires concernant certaines personnes de son entourage pourraient être une clé ou un début de piste pour la comprendre mais cela retombe souvent comme un soufflé. A moins que ce soit à nous, lecteur, de trouver notre propre explication.
En ce qui me concerne je suis restée perplexe et sur ma faim.
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Une jeune femme atypique, attachante, simple et discrète, qui, depuis sa naissance, n'a jamais prononcé un mot. Pas par incapacité, ni par interdiction, mais par choix. Pourquoi cette décision ? Comment vivre avec cette différence en société ? La protagoniste changera-t-elle d'avis un jour, pour le plus grand bonheur de son entourage ?

Ce livre commençait bien, par une histoire originale, un mystère intéressant. Tout au long de l'histoire, des informations, des événements, qui pourraient faire changer le cours des choses, nous aider a comprendre la protagoniste. Mais non, rien. Beaucoup de choses auraient pu être creusées (et l'auraient mérité), mais les informations restent là où elles sont, ne sont pas reliées entre elles, pas expliquées, pas développées, pas toujours liées à l'intrigue principale - qui ne sera jamais résolue. Choix de l'auteur.e, de laisser aux lecteur.ices le loisir d'imaginer, ou erreur, manque de temps, d'idées, de travail ? Nous n'en saurons jamais rien, mais cela m'a beaucoup déçue, sans parler des innombrables fautes d'orthographe ou de syntaxe qui ont gênées ma lecture.
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Le mutisme total et définitif décidé par le nouveau-né : un concept de conte. Mais la poésie d'un conte est absente du récit de Camille Astruc.
J'attendais à tout le moins une explication médicale à ce mutisme ou bien un dénouement intéressant. Mais rien de tout cela. Il y a bien une intrigue mais pas de réponse ; la conclusion tombe à plat. Elle ne parlera jamais parce qu'elle a décidé - dès sa naissance - de ne pas parler. Na ! le lecteur ne saura pas pourquoi.
Enfin et surtout, le style d'écriture sans fantaisie est correct mais saturé de fautes d'orthographe et de conjugaison.
On ne peut que conseiller à cet écrivain (écrivaine) de faire appel à un relecteur professionnel si elle (il) écrit un deuxième roman.
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Excellent livre que j'ai lu d'une traite. Un sujet peu souvent abordé. Des liens entre les personnages tout en finesse et plein de délicatesse. Ma seule frustration est l'impression qu'il manque des morceaux du puzzle. Des débuts de sujets sont abordés (l'histoire d'amour de sa grand-mère, la boîte héritée de sa famille, etc...) On s'attend à ce qu'il y ait un lien plus tard au fil de l'histoire, mais non...dommage car un c'est un livre extrêmement beau.
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Si l'idée de départ était intéressante je n'ai pas accroché au récit en lui-même ne comprenant pas les motivations du personnage principal. Je n'ai pas réussi à être immergée dans le récit par un trop grand manque d'information, sur l'absence de réponse à bien des questions que soulève l'attitude du personnage principal.

La plume n'était pas très fluide, cela étant dû à des coquilles persistantes .
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'homme ne s'inquiétait pas de parler seul. C'est à peine s'il avait remarqué qu'Andréa n'avait pas prononcé un seul mot depuis le début de la conversation. Devant la grande porte de l'immeuble, il parlait vite, la voix cassée par l'émotion et enchaînait les phrases comme s'il ne pouvait pas s'arrêter, comme si parler était la dernière chose qui le tenait encore en vie. Andréa le regardait avec compassion, et en l'écoutant, elle avait la sensation d'absorber une partie de son malheur.
...
Elle repensait à toutes les fois où l'on avait pensé à sa place, décidé de ce qui était mieux pour elle sans lui demander ce qu'elle voulait vraiment. Elle essayait de comprendre ce qu'il se passait dans leur tête pour qu'elles se sentent plus légitimes de choisir ce qui était bon ou pas dans sa vie. L'absence de parole semblait donner d'office le droit aux gens de penser à sa place.
...
Elle ne saurait pas comment l'expliquer, mais elle avait vu en cette enfant quelque chose de plus là où les autres avaient vu quelque chose en moins. Son refus de parler l'avait toujours éloignée, mais personne n'avait perçu ce supplément d'âme que lui conférait son mutisme.
...
Elle aussi avait le droit d'être aidée, aimée, consolée. Parce qu'elle ne disait rien, parce qu'elle n'exprimait pas sa douleur, elle devrait se débrouiller toute seule ?
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