La lecture de ce roman nous amène à nous interroger sur notre personnalité et notre penchant ou pas pour le mensonge. Pourquoi ment-on ? Par esprit de facilité, pour plaire aux autres, pour se protéger ?
Au travers d'une histoire émouvante, l'auteur dissèque l'être humain "menteur" qui fait le charme de ce roman.
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Si le menteur savait que son masque ne peut séduire que ceux qui sont de toute façon décidés à l'aimer, peut -être déploierait-il moins d'efforts.
Décidément, le bonheur aime à se refléter dans le mensonge. Quiconque exige la vérité sans détour est condamné à errer dans le désert.
Passer à ses yeux et à ceux des autres pour crédule ne lui pesait aucunement : elle avait depuis longtemps appris à tolérer la compagnie des menteurs...
Elle pensa qu'un monde où le mensonge était toléré ne pouvait être que pourri, dangereux. Elle ne comprenait pas pourquoi les adultes ne l'avaient pas depuis longtemps banni de leurs pratiques, pourquoi ils en avaient besoin.
Ne rien attendre. Vivre sans partage ni espoir. Je l'envie d'avoir su se servir du mensonge d'autrui comme d'une protection contre la méchanceté et la désillusion.
Emission de France Culture :Inégalitaire, trop compétitive ou trop laxiste, l’école française est aujourd’hui accusée de tous les maux. Entre le développement rapide des plateformes numériques, l'état inquiétant de l'enseignement public et la concurrence exigeante des modèles éducatifs internationaux, comment se réinventer ? Pour l'économiste et écrivain Jacques Attali, c'est "une question de méthode"