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3,1

sur 213 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La famille Middlestein ressemble beaucoup à celles des romans de Jonathan Tropper : américaine, juive, en proie à des conflits (entre conjoints, frères et soeurs, parents et enfants - mères et filles en particulier). Les femmes ont du caractère, les hommes sont un peu dépassés par les situations. Bref, il s'en passe !

Mais Jami Attenberg n'a ni le talent de conteur ni l'humour de Jonathan Tropper, dont j'apprécie le sens de la repartie et le don pour imaginer des situations cocasses.
Ce récit part dans tous les sens, de retours vers le futur en avancées dans le passé. On s'ennuie, on s'y perd, d'autant que les prénoms se ressemblent, et que ceux des personnages principaux féminins sont masculins en français (Edie et Robin).

Ce roman m'a églement rappelé l'excellent 'Big Brother' de Lionel Shriver puisqu'il évoque le problème du surpoids et des comportements alimentaires compulsifs et suicidaires. Là encore, la comparaison se fait au détriment de cette famille Middlestein dont les membres sont pour la plupart pathétiques sans susciter d'empathie.

Lu avec modération, sans appétit et par petites doses de trente pages insipides. J'ai survolé les vingt dernières...
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Dans la famille Middlestein, il y a Edie la mère, brillante avocate mais qui a un problème avec la nourriture et est obèse. Sa santé est menacée par le diabète. Il y a Richard le mari pharmacien qui ne peut plus rien pour elle et la quitte après 40 ans de mariage. Il y a aussi les enfants : Benny le fils aîné marié à la si parfaite Rachelle et leurs jumeaux Josh et Emily qui viennent de fêter leur bar smitva. Il y a aussi Robin la fille rebelle et célibataire.
Tous ces personnages se battent pour aider Edie et pour être heureux.
C'est pas mal mais il manque un petit quelque chose pour que l'on s'attache vraiment à eux. On assiste à de belles scènes, des rencontres, des fêtes racontée au présent puis l'auteur en quelques mots résume le futur des personnages. Pour moi c'est un roman plaisant mais rapidement oubliable.
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Je ne suis pas emballée par cette lecture, pourtant le début sonnait bien. La petite Edie avait des parents hauts-en-couleur : une lionne rugissante comme mère et un père Ukrainien affamé. Mais après ces quelques pages sympathiques, j'arrive (50 ans plus tard) dans la vie familiale d'Edie, la vie affreusement banale d'une obèse qui a beaucoup de mal à m'attendrir. L'on passe du coq à l'âne avec de nombreuses lourdeurs sur les fêtes juives, les personnages sont sans grand intérêt avec cependant une petite mention pour le monsieur asiatique. La lecture est rapide, alerte, l'on ne s'y ennuie pas mais je n'ai pas ressenti d'émotions.
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Il faut parfois se méfier des 4ème de couverture comme ici où l'on nous parle d'un roman brillant, plein d'humour et d'esprit.
Je n'y ai vu ni l'un ni l'autre mais seulement un terrible ennui à sa lecture.
Edie la mère consomme de la nourriture à outrance avec une obésité morbide au point que son mari va la quitter.
Les enfants fument des joints, le fils est traumatisé par la perte de ses cheveux.
Rien de bien drôle dans tout çà.
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Dans la famille Middlestein , ces juifs de la banlieue de Chicago, il y a la mère, qui fait plus de 100 kg et continue à se bourrer de hamburgers, le père qui s'en est lassé et cherche l'âme soeur sur Internet, le fils qui fume des joints pour échapper à cela, la fille qui n'a toujours pas trouvé à se caser, et les petits-enfants, qui préparent un spectacle de hip-hop pour leur bar mitzvah.

C'est une assez sympathique lecture-détente, vive et enlevée, mais au final il ne se passe pas grand-chose de plus que cela. le récit est souvent amusant, de ces caractères bien trempés déstabilisés par le double échec du couple fondateur . Contrairement aux repas qui sont partagés tout au long du livre, cela laisse quand même un sentiment d'inconsistance, et, quand le dernier chapitre aborde le registre de l'émotion, on se met à regretter que Jami Attenberg, observatrice perspicace, n'ait pas fait ce choix-là du début.

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La famille Middlestein, famille juive de la banlieue de Chicago, est en pleine crise. Edie, la grand-mère, est obèse et, après deux opérations, doit changer radicalement son mode de vie ou elle risque de mourir. Pourtant ça ne la décide toujours pas à faire du sport ou réduire les quantités monstrueuses qu'elle ingurgite chaque jour. Manger a toujours été son plaisir, son réconfort, elle n'a pas l'intention de changer.

Sa famille a dû mal à le vivre. Pour commencer, son mari décide de la quitter entre les deux opérations. Leur couple battait de l'aile et il est bien décidé à profiter du reste de sa vie pour retourner draguer grâce à internet, faire de nouvelles rencontres, et passer du bon temps avec une femme plus souriante que la sienne.

Robin la fille d'Edie est une célibataire endurcie, assez taciturne, qui en veut à son père d'avoir abandonné sa mère et à sa mère d'avoir pris autant de poids sans jamais avoir fait d'effort.

Richard, le fils, devient chauve en quelques semaines, continue à fumer un joint tous les jours, et essaye de calmer son épouse, Rachel, maniaque, qui tente de tout contrôler. Leurs enfants, les jumeaux, préparent leur chorégraphie de hip-hop pour leur bar-mitsvah, et essayent de grandir dans cette famille entre leur manque de confiance en eux typiquement adolescent et leur famille en pleine crise.

Contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, je n'ai pas trouvé le livre hilarant, mais j'ai aimé le ton cynique qui dépeint la société américaine enlisée dans les traditions, la malbouffe, et les cas d'obésité morbide. Ça se lit bien, les personnages deviennent attachants au fur et à mesure, même si c'est un peu long à démarrer. J'ai plus apprécié la seconde partie du roman, où on commence vraiment à s'attacher aux personnages. J'ai également bien aimé les retours dans le passé où on s'attarde sur la pette Edie grandissante et grossissante et sur la manière, le pourquoi du comment elle a pris tout ce poids.

Donc un roman sympa, une bonne peinture réaliste des USA.
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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S'il vous plait messieurs les éditeurs, pouvez-vous cesser de décrire à tour de bras vos romans comme étant « désopilant et savoureux », et écrit « avec une verve acérée » ? A force de l'utiliser à mauvais escient, cette piètre stratégie marketing ne fonctionnera bientôt plus du tout.

C'est encore le cas avec La famille Middlestein, un roman qui va rapidement disparaitre de mes souvenirs. La quatrième de couverture promet monts et merveilles mais le récit n'est pas à la hauteur. Rien ne ressort, l'histoire est banale, les personnages sans relief, l'écriture plate. Quelques passages font esquisser un sourire mais sans plus.

Beaucoup d'ennui dans cette lecture qui heureusement n'est pas trop longue.
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Les démêlées tapageuses d'une famille juive new-yorkaise dont le pilier, la magistrale mais ingérable Edie, entretient avec la nourriture une relation complexe tant passionnelle que destructrice.
Un thème cher à Johnatan Tropper (l'obsession alimentaire en moins et l'humour en plus), que Jami Attenberg revisite dans un style plutôt plat.
Quant au suicide par calories interposées, voilà un luxe qu'aucun Ethiopien ne pourra jamais s'offrir...
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Assez déçue finalement.
Il y avait de bonnes intentions mais le fait que l'auteur coupe son récit en plein milieu pour raconter quelques bribes du futur m'a exaspéré.
De plus, si on regarde bien l'ensemble de l'histoire, il ne s'est pas passé grand chose.

Cette histoire aurait pu être une nouvelle. Plus simple, plus efficace.
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Mon avis : Un livre qui m'a attiré pour son sujet sortant des sentiers battus et décrivant une réalité sociale dans une Amérique un peu désabusée. Un style d'écriture facile à lire et très plaisant. Des touches d'humour acerbes qui nous font gentillement sourire.

le hic : un ton joyeusement déprimant au début, puis de moins en moins joyeux et de plus en plus déprimant. J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages à l'exception de Richard Middlestein, le père, qui reprèsente pourtant le « traître » de la famille.

en bref : un livre agréable mais que, personnellement, je n'ai pas trouvé incroyable. En tout cas aussi efficace qu'un livre du Dr. Ducan pour faire plus attention à ce qu'on met dans son assiette !!!

Lien : https://thecosmicsam.wordpre..
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