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EAN : 9782377220045
Jigal (18/05/2017)
3.39/5   14 notes
Résumé :
En 76, Paco a renoncé à sa carrière de flic, il est devenu chroniqueur judiciaire et critique cinéma au journal Le Provençal. Irène, elle, poursuit avec succès son activité de modiste. C'est un coup de fil de son ex-coéquipier qui va bousculer cette vie tranquille. Un véritable appel au secours que Paco ne peut ignorer. En effet, huit ans auparavant, après leur avoir sauvé la vie, Khoupi avait dû fuir précipitamment aux Antilles avec sa compagne Eva… Aujourd’hui, il... >Voir plus
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Je suis très heureuse d'avoir mis la main sur le quatrième et dernier tome des aventures de Paco, le policier rencontré dans Alger la Noire. Il est en effet pour moi intéressant de suivre la trajectoire de cet enquêteur, qui aurait pu rester simplement le policier qui a quitté l'Algérie et qui a continué sa vie à Marseille. Il n'en est rien. Nous le retrouvons huit ans après Paris Blues (oui, je sais, je ne l'ai pas chroniqué) et il a donné à sa vie une orientation très différente. Lessivé, une fois de plus, par sa dernière affaire à Paris, il était parti rejoindre Irène, la femme de sa vie, dans le Sud : ils sont mariés, leur fille Bérénice a six ans, et il est journaliste pour le Provençal. En bref, il est payé pour assouvir l'une de ses passions, voir des films. Ce qui m'a fait plaisir aussi est qu'il est toujours ami avec madame Choukroun, la veuve de son co-équipier, assassiné dans Alger noire. J'ai lu trop d'enquêtes dans lesquels des personnages passaient à la trappe.
Et justement… Huit ans après Pointe rouge c'est son autre co-équipier, Tigran, qui lui donne de ses nouvelles. Ce que lui, Paco et Irène ont vécu est encore vif, on ne se remet pas comme ça de ces événements, qui avaient forcé Tigran a prendre la fuite avec sa compagne Eva. Aujourd'hui, il appelle Paco au secours, Paco à qui il avait sauvé la vie à l'époque, et bien sûr, Paco ne serait pas Paco s'il ne venait immédiatement, Irène renonçant à le raisonner puisque c'est Tigran qui l'appelle.

Son arrivée en Guadeloupe est un choc pour lui – longue arrivée, dans laquelle le retard inhérent aux transports vers les Caraïbes est matérialisé par la remémoration des événements par Tigran, tous ceux qui l'ont conduit à demander de l'aide. Choc, oui, parce que si Paco a vieilli, Tigran lui s'est métamorphosé sous le coup des déceptions amoureuse, de l'alcool et des événements qui lui avaient fait quitter la France. Ce ne sont pas des Antilles de rêves que découvre Paco, c'est quasiment une zone de non droit. J'exagère à peine en employant ce terme. D'ailleurs, puisqu'il lui faut un prétexte pour se trouver ici, l'ancien policier affirme écrire un livre sur l'esclavage, ce qui nous permet de découvrir des extraits du Code noir et de mesurer ce que l'on nommait « droit » à une époque.
Paco et Tigran ne voient pas les tenants et les aboutissants de l'affaire qui les occupe de la même manière, l'un, parce qu'il a un regard neuf, qu'il voit les changements que Paco n'a pas vu, perçoit mieux le décalage de certaines attitudes, l'autre connaît les acteurs de cette comédie sanglante, parce qu'il les côtoie, vit avec eux, travaille pour eux depuis bientôt huit ans. Ce sont leurs deux voix qui alternent un temps pour nous narrer cette histoire, avant d'être rejoint par Eva, déterminée elle aussi à faire toute la lumière, avec ou sans l'aide de Paco. Un nouvel événement l'impliquera encore davantage dans cette recherche de la vérité. Ou, pour être plus juste, charge encore plus le sentiment d'urgence. Pour lui, les Caraïbes n'ont quasiment rien à envier à Marseille, et il ne parle pas du climat, mais des magouilles, des trafics, des compromissions. Ici, en Guadeloupe, les communautés ne se mélangent pas, ou si peu : il est des choses qui ne comptent pas. Il est des rancoeurs tenaces, qu'il ne faut surtout pas faire mine de négliger. Peut-on encore douter que certains soient prêts à tout, vraiment à tout, pour parvenir à leurs fins ? Non.
La conclusion de cette saga est-elle amère ? Non, elle est réaliste, crédible et l'épilogue , si elle peut surprendre, conforte cette impression.
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On retrouve dans ce roman les deux héros de la précédente trilogie de Maurice Attia : Paco Martinez et Tigran Khoupiguian, dit Khoupi. Au cours de leur dernière affaire ensemble, pour sauver la vie de Paco, Khoupi a été obligé de tuer un homme. Lui et sa compagne Eva ont pris la fuite, avant de disparaître.
Huit ans après, Paco a quitté la police et il est maintenant journaliste et critique de cinéma au Provençal. Il aspire maintenant à une vie tranquille avec Irène sa compagne et leur petite Bérénice.

Jusqu'au jour où il reçoit un coup de fil, un appel au secours de son ancien équipier Khoupi, maintenant installé aux Antilles. Sans hésiter, Paco s'envole pour la Guadeloupe, au secours de son ami.
En arrivant aux Antilles, Khoupi a été engagé comme garde du corps par un architecte, Célestin Farapati. Celui-ci se sentait menacé et recevait des lettres anonymes. Eva, quant à elle, a trouvé du boulot comme professeur d'Histoire-Géographie dans un collège voisin.
Khoupi et Eva ont vécu ces huit années d'exil de façon bien différente. Si Eva, toute en séduction, n'a eu aucune peine à s'intégrer dans le cercle social des « békés » et des « métros » de l'île, Khoupi a eu lui bien du mal à faire le deuil de son ancienne vie de flic. Abonné aux « petits boulots », le fossé va continuer à se creuser entre eux, jusqu'au point de rupture.

« L'écart entre nous s'était creusé de jour en jour. Entre son bien-être et mon mal-être. Entre son dynamisme et mon impuissance. Entre sa beauté extérieure et ma laideur intérieure. »

Après qu'Eva l'ait quitté, il a sombré dans l'alcoolisme. Jusqu'au jour où, sur le chantier qu'il surveillait, il assiste à l'ensevelissement d'un cadavre dans le béton des fondations d'un hôpital en construction. Ce cadavre n'est autre que celui de Farapati, son ancien employeur, et amant actuel d'Eva.

« J'ai décampé mais aussitôt une certitude s'est imposée : je serais le suspect numéro 1. Pourtant, je n'étais pour rien dans sa mort et je n'étais plus son garde du corps depuis des années. Mais tous savaient que je lui en voulais à mort : à lui et à sa jeune compagne. Eva.
Tous savaient que j'étais devenu une loque alcoolique depuis noytre séparation et que je travaillais comme vigile là où avait été enseveli le cadavre. »

Alors que Paco vient d'arriver sur l'île et rencontre les connaissances de Khoupi pour se faire une idée plus précise de la situation et saisir des mobiles éventuels, le directeur du port disparaît.
D'autres morts suspectes surviennent dans l'entourage de Khoupi, comme si quelqu'un avait décidé de faire le ménage.

Khoupi ayant renoncé à sa dose quotidienne de rhum, les deux amis retrouvent bien vite les automatismes et intuitions qui faisaient d'eux un binôme efficace dans la police française.

Magouilles immobilières, clientélisme, corruption, trafic de drogue, petites ou grosses malversations sur les trafics portuaires, Maurice Attia nous dresse un tableau peu reluisant des Antilles françaises, plus proches d'une République bananière que d'un département français. Je ne suis pas persuadé que la situation ait évolué favorablement depuis, connaissant la propension de l'humain à chercher toujours plus de profit et de pouvoir.

« les Antilles françaises sont des danseuses entretenues par l'État, et qu'ici, tout est affaire de fric et de combines pour en faire, de l'import-export à l'immobilier, du tourisme à l'agriculture, du petit commerce à la multinationale… Tout est trouble, et tous sont corrompus. C'est comme la pub de Canada-Dry, ça ressemble à la république, ça fait mine de respecter les lois, mais ça pue le néo-colonialisme. Si tu y regardes de plus près, tu vas y retrouver des jeux de pouvoir façon Algérie française et OAS de la part des Békés et du GONG (Groupe d'Organisation Nationale de la Guadeloupe), des extrémistes qui militent pour l'indépendance, façon FLN… »

Ce roman à plusieurs voix est mené tambour battant. A tour de rôle chacun des protagonistes prend la parole pour nous raconter l'histoire de son point de vue. le style de l'auteur est simple et direct, et ses descriptions de l'île, la moiteur du bord de mer, les soubresauts du volcan, ont un accent de vérité.

J'ai bien aimé aussi les nombreuses références à des titres de films, illustrant les titres des dossiers établis par Eva et, autre moment réjouissant, le volcanologue Haroun Tazieff en dragueur !

Les personnages sont bien dessinés, Paco, Espagnol, puis pied-noir et enfin Marseillais ; Khoupi l'Arménien, et la flamboyante Irène en qui Paco puise sa force. Et quel est donc le secret de cette mystérieuse Apolline, psychologue pour enfants, qui passe ses nuits à s'enivrer jusqu'à l'inconscience ?

« Pour avoir vécu en Algérie française, j'avais appris combien peut être dangereux le repli sur soi, et combien la haine de l'autre finissait par s'imposer à tous… Comment descendants d'esclavagistes et d'esclaves pouvaient-ils cohabiter ? Comment des fonctionnaires venus pour la majoration significative de leurs salaires pouvaient-ils supporter de vivre à proximité d'une partie de la population locale exploitée ou misérable ? Comment le christianisme avait-l pu prospérer alors qu'il s'était imposé par la force et la violence ? »

Dans ce roman, il est question de trahison, d'amour déçu, mais c'est aussi une belle histoire d'amitié, dans une île aux allures trompeuses de paradis. Bien souvent le glauque affleure sous le clinquant, et les fantômes des siècles passés, comme l'esclavagisme et le racisme ne sont jamais bien loin.
Les nombreuses explications, tant historiques sur l'histoire de l'esclavage, que géographiques sur les différentes éruptions volcaniques et les déplacements de populations qu'elles ont occasionnés sont très utiles pour appréhender le contexte dans sa globalité.
Maurice Attia signe là un très bon roman, sombre et noir, un très bon moment de lecture.
Éditions Jigal, 2017
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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Les Caraibes : son soleil, ses plages paradisiaques. Loin de cette image de carte postale, La Blanche Caraibe de Maurice Attia nous en dresse un portrait bien différent.
Dans ce roman, nous retrouvons les héros des précédents livres de l'auteur. Huit années après leurs dernières aventures, Khoupi qui a fuit en Guadeloupe avec sa compagne Eva fait appel à son vieil ami Paco.
Oubliés les flics Marseillais, Khoupi abandonné par Eva à sombré dans l'alcoolisme et survit au gré de petits boulots. Paco, lui est devenu journaliste au Provençal.
A nouveau reunis,ils vont mener l'enquête : il faut signaler qu'on meure beaucoup sous le soleil des Caraibes. le volcan de la Souffriere qui vient de se réveiller n'en est pas l'unique responsable.
Au fil de leurs aventures, nos deux héros vont être confronté à une multitude de problèmes, morts suspectes, trafic de drogue, rien ne leur est épargne. Davantage que l'histoire en elle même c'est tout l'environnement de ce livre qui m'à intéressé, la République y est ouvertement bafouée, chacun cherche à s'enrichir grâce à de petits arrangements, le clientelisme et l'affairisme y sont rois. Les sentiments n'y ont que peu de place.
Je remercie les Éditions Jigal ainsi que Babélio qui dans le cadre de l'opération Masse Critique m'ont permis de découvrir cet auteur vraiment passionnant.
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L'été dernier j'ai découvert Maurice Attia et les trois premiers tomes de sa quadrilogie dont j'ai beaucoup apprécié la lecture.
Récemment j'ai donc acheté le 4eme tome de la série "la blanche caraïbe". L'histoire se déroule sur quelques jours de mi-septembre à début octobre 1976. Les ouvrages précédents couvraient les périodes 1962, 1967/1968 et 1970.

Pour être honnête j'avoue avoir été déçue. Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère des ouvrages précédents. Paco et Khoupi ont vieillis sans doute. Paco s'est, disons, un peu embourgeoisé : journaliste, critique de cinéma, marié avec Irène et père de famille. Tout au contraire Khoupi a plutôt tout raté, Eva l'a abandonné , il a basculé dans l'alcool et les petits boulots.
En souvenir de leur amitié Paco accepte de répondre à l'appel au secours de Khoupi.

J'ai eu de mal à entrer dans ce livre, l'impression de ne pas avancer dans la lecture. Mon intérêt s'est enfin réveillé à un peu plus de la moitié du livre. Est-ce l'arrivée d'Irène ? J'ai réussi à trouver de l'intérêt à l'histoire et à terminer ma lecture rapidement.

Cette histoire m'a laissé un goût amère. Ambiance lourde tant au niveau du climat que de l'histoire, trop de violence, de corruption et de morts. Un sentiment d'un échec pour Paco, alors que dans les trois premiers ouvrages il m'avait donné l'impression d'être un battant.
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J'avoue que ce nouveau roman de Maurice Attia me laisse quelque peu perplexe.....mais sans doute avais-je placé la barre un peu haut après la lecture il y a quelques années de sa brillante trilogie: "Alger la noire/ Pointe rouge/Paris Blues" .
Certes on retrouve les personnages récurrents des précédents romans et en particulier Paco Martinez et sa compagne Irène , bien que placée en arrière plan dans ce polar.
Seulement , voilà je n'ai pas retrouvé le souffle de la trilogie , le contexte historique dans lequel Attia immergeait ses personnages n'est pas aussi prégnant dans cet ouvrage et la présence de nombreuses scènes de sexe assez crues n'apportent strictement rien au déroulement de l'intrigue. le soufflé est retombé ...."Alger la noire" avait quelque chose de puissant , entre Didier Daeninckx et Thierry Jonquet les maîtres du polar politico/historique français. Maurice Attia nous promenait brillamment dans L Histoire , celle de la fin de la guerre d'Algérie pour se terminer dans le Paris post soixante-huitard , son incursion dans les Antilles ne m'a pas convaincue !
PS: Chez le même éditeur , je conseille la lecture des premiers Gilles Vincent, dans la veine de la trilogie de Maurice Attia , "Djebel" et "Parjures"
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
..... Les Antilles françaises sont des danseuses entretenues par l'Etat, et qu'ici, tout est affaire de fric et de combines pour en faire, de l'import-export à l'immobilier, du tourisme à l'agriculture, du petit commerce à la multinationale..... Tout est trouble, et tous sont corrompus. C'est comme la pub de Canada Dry, ça ressemble à la République, ça fait mine de respecter ses lois, mais ça pue le néo-colonialisme. Si tu y regardes de plus près, tu vas y retrouver des jeux de pouvoir façon Algérie française et OAS de la part des Békés et du GONG (Groupe d'Organisation Nationale de la Guadeloupe), des extrémistes qui militent pour l'indépendance, façon FLN....
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Cet échange m'avait rassuré ; j'avais l’intuition qu'il avait assez déconné comme çà et qu'il le savait. S'il voulait aller au bout de cette histoire, il lui fallait retrouver sa lucidité. Je me suis levé et, sans dire un mot je suis parti à la recherche des bouteilles d'alcool. Je n'en ai trouvé qu'une seule, de rhum, pas encore entamée. Je l'ai vidé dans l'évier. Il s'est contenté de serrer les mâchoires sans m'en empêcher.
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A Marseille, on balançait les corps lestés à la baille pour nourrir les poissons. Aux Antilles, on semblait respecter les eaux claires des Caraïbes.......
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Après quelques bouffées de cigarettes, j’ai réalisé que j’étais loin de chez moi, ou plutôt de chez Irène. Chez moi n’existait plus depuis ma plus tendre enfance. Chez moi de Barcelone avait était englouti par le franquisme, celui de Bâb-El-Oued par le gaullisme. Moi pied-noir, exilé dans les Bouches-du-Rhône, j’étais de passage chez Tigran Khoupiguian, ce Marseillais d’origine arménienne, exilé aux Antilles…
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Video de Maurice Attia (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maurice Attia
http://polar.jigal.com/?page=liens&p=188
« On ne change jamais vraiment? Au mieux on explore des territoires encore vierges de sa carte du monde, au pire les marécages de son histoire? La vie est une suite d?emmerdements avec quelques moments paisibles que les gens appellent bonheur. » Maurice Attia.
En 76, Paco a renoncé à sa carrière de flic, il est devenu chroniqueur judiciaire et critique cinéma au journal le Provençal. Irène, elle, poursuit avec succès son activité de modiste. C'est un coup de fil de son ex-coéquipier qui va bousculer cette vie tranquille. Un véritable appel au secours que Paco ne peut ignorer. En effet, huit ans auparavant, après leur avoir sauvé la vie, Khoupi avait dû fuir précipitamment aux Antilles avec sa compagne Eva? Aujourd?hui, il a sombré dans l?alcool et semble au c?ur d?une sale affaire mêlant univers néocolonial, corruption, magouilles immobilières et trafics en tous genres. Tous les ingrédients sont là : notables assassinés, meurtres inexpliqués, hommes de l?ombre, réseaux, femmes ambitieuses? le tout à grand renfort de rhum, de drogue, de sexe et de quelques sorcelleries? Alors qu'une éruption volcanique gronde et menace de purifier l?île aux abois, Paco et Irène réussiront-ils à tirer Khoupi de cet enfer ?
Maurice Attia nous avait ébloui avec Alger la Noire, un roman noir sur fond de guerre d?Algérie, récompensé entre autres par le Prix Michel Lebrun et le Prix Jean Amila-Meckert. Il nous revient ici en grande forme et sur un autre continent, avec La Blanche Caraïbe. On y retrouve avec un immense plaisir Paco ? qui, bien que nostalgique et désabusé, a laissé tomber la police ?, Irène ? devenue sa femme, toujours complice et combative ?, Khoupi, l?ami et ancien collègue, Arménien de Marseille, complètement déboussolé depuis son exil mouvementé aux Antilles et le départ d?Eva, son ex, un peu trop femme fatale, un peu trop Lolita? Ce roman noir polyphonique nous entraîne loin des clichés enchanteurs ? Sea, Sex and Sun ? et nous plonge bien au contraire au c?ur d?un climat conflictuel, d?angoisse et d?incertitude à la sauce antillaise? le paradis n?est peut-être plus ce qu?il était? Mais les hommes ? et les femmes ?, eux, si ! Malheureusement peut-être?
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