Un peu de Fantasy sauce steampunk ça ne peut pas faire de mal, surtout quand le scénar est bien ficelé, avec une intrigue politique solide et élaborée (beaucoup même, il faut être attentif parfois pour s'y retrouver). Les deux albums se composent chacun d'un « épisode » à part entière ce qui est appréciable de nos jours avec toutes les séries qui sortent. Après, là où le bât blesse quand même pas mal à mon avis, c'est niveau graphisme. Bizarrement, alors que sur Carthage, sorti l'an passé,
De Luca m'avait plutôt convaincu, là je trouve le trait (à la forte influence fiumetti) parfois limite amateur et pas assez stylisé pour une histoire de cette envergure, le tout pas aidé par la colo. Dommage que l'intérieur ne soit pas plus dans l'esprit de ce que l'on peut voir sur la couv'. Avec un dessinateur plus en phase avec le genre l'on aurait tenu là une série du niveau de Servitude ou des Légendes des contrées oubliées par exemple.