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3,81

sur 723 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Inspiré d'une histoire vraie, le roman raconte la vie d'une jeune fille de 16 ans, Grâce, accusée du meurtre de son employeur et de la gouvernante de ce dernier.
C'est un véritable voyage dans le temps auquel nous convie l'auteur.
Elle nous entraîne de l'Irlande au Canada en passant par les Etats-Unis et tout ça, au 19ème siècle.

Grâce Marks a connu la pauvreté et a dû très jeune être placée comme domestique dans différentes maisons.
Nous découvrons le quotidien des petites bonnes mais aussi les moeurs de l'époque, la condition de vie des gens de maison et celles de leurs patrons, et la criante différence entre les deux.

Margaret Atwood nous fait également découvrir les progrès de la médecine, notamment les avancées dans le domaine de la psychiatrie, car Grâce fait l'objet d'une étude par un jeune psychiatre.
Elle nous immerge dans les réceptions mondaines aussi bien que dans la buanderie, elle nous invite à des séances de spiritisme et de mesmérisme mais aussi à des journées entières consacrées à la lessive de toute une famille, elle nous montre la vie au sein des prisons et des asiles et celle plus douce d'une "bonne" maison respectable.

Extrêmement documenté, ce roman est passionnant car ce sont tous ces gestes et petites actions du quotidien qui nous en apprennent plus sur des personnes et sur une époque que de grands discours.
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Mais qui est donc cette femme, Grace Marks, réellement? Accusée, reconnue coupable d'un double meurtre, condamnée à mort comme son complice McDermott qui sera pendu, alors que Grace verra sa peine commuée en prison à perpétuité.
Par le biais de conversations avec Simon Jordan, aliéniste, comme on appelait les psychiatres au XIXème siècle - l'auteure nous conte l'histoire de cette femme, de son parcours et de ses malheurs.
Mais, et c'est là ou réside toute la trame, la dramaturgie de cette histoire, par le biais de ces entretiens en prison, Madame Atwood nous entraîne dans un domaine où il est bien difficile de dénouer l'écheveau de la vérité d'avec le mensonge. La captive est coriace et envoutante, elle ne peut ou ne veut pas se passer de ces entretiens qui occupent son quotidien aussi, sans que nous ayons la certitude, elle brode ou dit vrai, se trompe, revient en arrière, se contredit sans que finalement le lecteur ait le fin mot de l'histoire.
Cela a t-il, d'ailleurs une quelconque importance? Il me semblerait que non vu la façon dont l'auteure gère son récit.
L'intérêt du livre, à mon avis, réside uniquement sur ces conversations, aliéniste - prisonnière.
La seconde partie est nettement moins intéressante.
La plume est à la hauteur du récit et, ce n'est pas un scoop, elle sait écrire la dame.
Un bon moment de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Canada, au XIXème siècle.
Grace Marks, seize ans, est accusée d'avoir assassiné deux personnes dans la maison dans laquelle elle travaillait en qualité de femme de ménage. Jugée avec un domestique, elle est condamnée en 1859 à de l'emprisonnement à perpétuité mais a toujours clamé son innocence. Puis c'est le silence, Grace ne dit plus un mot et entre dans un mutisme qui durera quelques temps.
Le Docteur Simon Jordan, spécialiste des maladies mentales, veut percer le mystère de cette jeune femme. Il rencontre Grace, alors enfermée depuis de nombreuses années. S'ensuit de longs entretiens au gré de rencontres régulières au cours desquelles elle raconte son histoire depuis son enfance en Irlande, en passant par le voyage en bateau jusqu'aux terres d'Amérique du Nord avec sa famille, la découverte d'un environnement inconnu, rude, ses emplois pour survivre, ses impressions, ses ressentis, les drames de sa vie et les rêves qui la hante.

"Captive" est un récit adapté d'un fait divers qui a tenu en haleine la population canadienne durant plusieurs années. Grace Marks et James McDermott sont accusés du meurtre de leur employeur, Thomas Kinnear, et de la gouvernante, maîtresse de ce dernier, Nancy Montgomery. Thomas a été tué par balle et Nancy a été étranglée dans la cave. Grace et James étaient à l'époque deux adolescents. Ils ont été arrêtés au cours de leur fuite vers les Etats-Unis. Leur procès a été très médiatisé. Leur jeune âge et le mobile sont un mystère. James est condamné à mort et Grace a de la prison. Elle y restera 30 ans, en passant par des séjours en hôpital psychiatrique.

J'ai adoré le récit romancé de l'auteure qui reprend toute la vie de la jeune fille dès son enfance irlandaise. A travers la plume envoûtante de Margaret Atwood, on se laisse bercer par les mots de cette femme. Elle raconte l'histoire de ses parents, mais aussi des migrants de manière générale. de la traversée de l'océan, dans le sous-sol d'un bateau, tous entassés comme des bêtes, puis la maladie, l'arrivée en terre inconnue sans aide, le manque d'argent et de nourriture, la misère et le travail des plus jeunes. 

A côté, le travail du Docteur Jordan est vraiment intéressant. Il a étudié la psychiatrie et a fait des stages dans toute l'Europe. Il met en pratique les nouvelles connaissances avec le cas de Grace Marks. J'ai beaucoup aimé le travail détaillé de son interprétation et l'intérêt qu'il porte aux rêves de celle-ci dans le diagnostic.

Un roman passionnant, riche et complet entraînant le lecteur dans un fait divers ayant bouleversé un temps le peuple de la province de l'Ontario.

Le contexte de l'immigration irlandaise fuyant pauvreté et famine, et l'évolution dans le traitement des maladies mentales en psychiatrie est vraiment prenant et captivant.

Un roman passionnant !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Il y a peu de romans qui me captivent et m'impressionnent autant que ceux de la canadienne Margaret Atwood.
Première expérience inoubliable avec "la servante écarlate"
et nouveau défi réussi avec "Captive" inspiré d'un fait divers tragique survenu au 19e siècle : le double meurtre d'un notable et de sa servante-compagne.
Le jeune Grace Marks, seize ans, est impliquée. Est-elle démente, amnésique, dissimulatrice, folle ou redoutable meurtrière ?








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Bien entendu, après avoir lu et adoré La servante écarlate, j'appréhendais un peu de rencontrer de nouveau la plume de Margaret Atwood. Aurait-elle la même puissance, la même clairvoyance dans les âmes et les coeurs, le même style envoûtant ? Oui !!!!
A partir d'un fait divers au Canada au XIXème siècle, l'auteure nous entraîne dans les méandres des souvenirs de la présumée meurtrière, entre misère d'une vie ratée et folie cachée. A travers les regards des docteurs et personnages qui l'entourent (surtout un jeune médecin, sur lequel l'intrigue divague grandement, comme en miroir) se dessine aussi l'histoire du traitement de la folie par la science et par la société.
Un coup de coeur absolu pour ce roman d'une beauté et d'une efficacité à couper le souffle, dérangeant à souhait.
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Un roman qui détonne dans l'oeuvre de Margaret Atwood.
Nous ne sommes plus dans une dystopie, ni dans un roman réaliste.
Ici, c'est un véritable fait divers qui se trouve entouré d'un halo de fiction. Atwood se saisit d'une histoire vraie et tisse du vraisemblable autour.
Quel talent!
Une autrice engagée qui sait modeler et faire courber l'échine à L Histoire afin de servir son propos.
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Captive nous invite à suivre l'histoire étonnante d'une femme accusée de meurtre à l'époque du mesmérisme, des tables tournantes, de l'hypnose, toutes techniques à mi-chemin du charlatanisme et de la science, approche nouvelle et balbutiante de la lecture de la psyché humaine, prémices de la révolution freudienne. Époque charnière, entre deux eaux, un pied encore au moyen-âge, l'autre au XIXème siècle.
Oeuvre de fiction basée sur un fait divers réel, Captive s'inscrit dans un temps long de lecture. le lecteur est invité à accompagner l'héroïne depuis son enfance irlandaise jusqu'aux Canadas où la famille – réduite aux enfants et au père après la mort de la mère lors de la traversée – tente de s'installer en 1840. Aînée de la fratrie, Grace, douze ans, essaie vainement d'être une seconde mère pour les petits avant de devoir gagner sa subsistance comme servante dès l'âge de quinze ans. C'est au cours de cette vie au service des autres que Grace est impliquée dans un double assassinat, échappe de peu à la pendaison et est enfermée dans un pénitencier en 1843, d'où elle ne sortira qu'en 1872, après avoir été graciée. Trente ans d'enfermement, ponctués d'épisodes d'internement.
Plusieurs heures de lecture intense et magnifique, scandée par les retours en arrière, les résurgences de la mémoire, les espérances plusieurs fois réduites à néant, et le triste retour à la réalité du pénitencier.
C'est sur Grace que Margaret Atwood braque le projecteur. Les autres protagonistes de l'histoire, ceux qui entourent la captive, qui ont tous une idée sur elle, les évènements, sur ce qu'elle a fait, ou pas fait, et qui s'interrogent si peu sur eux ne nous aideront en rien à savoir ce qui s'est réellement passé. de quoi Grace Marks est-elle captive ? de la prison ? Des préjugés de classe de son époque ? de sa psyché ? Est-elle captive d'elle-même ou de la société ? Quoiqu'elle ait accompli, la destinée de cette femme est d'abord ancrée dans sa condition féminine, soumise aux caprices de la société masculine et à l'incapacité des femmes à être durablement solidaires entre elles.
« le XIXe siècle de Grace Marks nous en apprend beaucoup sur la société d'aujourd'hui, confiait récemment Margaret Atwood, parce qu'il semble que nous retournions à un système de classes où tous les choix sont faits par une poignée de nantis, au détriment d'un peuple de plus en plus pauvre. » Extrait de Télérama
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Depuis le temps que je voulais lire ce Margaret Atwood. J'admire sa plume, son engagement, ses idées. Des romans qui ne prennent pas une ride. Mais quand j'ai vu l'épaisseur et le sujet délicat abordé et la direction que prenait l'auteure, j'ai eu très peur du roman soporifique.
Mais avec Margaret Atwood on ressort toujours heureux en quittant son roman. Et il me tarde qu'une chose regarder la série adaptée Alias Grace. Je sens que je vais que je vais kiffer.
De quoi parle Captive? de Grace Marks.
Qui est t'elle? Et bien cette jeune femme fut emprisonnée à l'âge de 16 ans pour un double homicide, ses employeurs. Emprisonnée avec son prétendu amant qui lui fut exécuté. Grâce attend depuis 20 ans sagement. Elle n'attend plus rien de la vie, juste la mort dans sa cellule. Mais un petit groupe ne croit pas en sa responsabilité et un Docteur Jordan, médecin de l'esprit, psychiatre pour nous, va tout faire pour étudier Grace. Il va essayer de comprendre les rouages de son cerveau. Il va faire la lumière de son amnésie pendant certains moments dramatiques de sa vie.
Margaret Atwood nous offre encore un roman à couper le souffle. Doucement mais surement, elle fait la lumière sur cet homicide et la responsabilité de la jeune Grace. Encore une fois, ce roman à plus de 20 ans et elle apporte sa touche avant-gardiste, mais aussi ses engagements féministes. Nous sommes au milieu du XIXème siècle et la femme est pointée du doigt. Elle n'a pas le droit d'être jolie et quand elle est énigmatique elle doit subir les attaques sans broncher. Grace Marks est telle quel et de plus meurtrière. Elle fascine autant qu'elle fait peur.
Avec son roman polar historique, Margaret Atwwod met en lumière les premières recherches et surtout la responsabilité dans les tribunaux des maladies psychiatriques sur l'être humain. Aujourd'hui en tout, l'avocat n'a plus peur d'être mal vu pour utiliser l'irresponsabilité du meurtrier pour le sortir d'une prison dite traditionnelle. D'abord soigner l'esprit avant de le juger complétement coupable. Un roman qu'on peut facilement transposer à notre époque. A part que la voiture est remplacée par les calèches.
J'ai toujours cette sensation qu'à travers ses romans Margaret Atwood voulait anticiper, prévenir les générations futures comme dans la Servante Ecarlate. A travers le récit poignant de Grace Marks, elle nous pousse à la réflexion sur les actes des personnes malades. Margaret Atwood a l'art de nous embarquer dans son univers, son décor, dans l'esprit torturé de ses personnages. Son roman est tiré des faits divers mais il reste une parfaite fiction. J'ai adoré la touche supplémentaire, la note de l'auteure qui clôture brillamment ce long récit. Il faut passer par ces 620 pages pour comprendre pourquoi Grace Marks est Captive.
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Avec Margaret Atwood, je fais souvent les choses à l'envers… Je découvre d'abord les séries télévisées adaptées de ses livres avant de la lire. C'est dire combien les univers qu'elle nous décrit m'intéressent et m'intriguent car j'ai toujours envie d'aller plus loin et de m'imprégner du texte original. Ce fut le cas pour La Servante écarlate, suivie des Testaments…
Captive n'a pas fait exception. J'ai choisi la version audio, lue par Élodie Hubert qui prête admirablement sa voix et ses tonalités à un récit complexe aux différentes focalisations.

Ce roman est inspiré d'un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Dans sa postface, l'auteure précise les circonstances exactes, cite ses sources et évoque son important travail de recherches. de multiples épigraphes donne à ce livre un bel ancrage intertextuel.
Encore une héroïne féminine, un personnage travaillé et ciselé que nous allons suivre pendant plus de trente ans… Un destin tragique, celui d'une jeune irlandaise, Grace Marks, émigrée au Canada avec un père alcoolique et ses jeunes frères et soeurs, orpheline de mère, placée comme domestique dans diverses maisons, accusée à seize ans de deux meurtres horribles et condamnée à la prison à perpétuité…
Un réel dépaysement dans le Canada du XIXème siècle… mais le dépaysement n'est que géographique, tant la condition des femmes nous semble universelle, tant la domesticité féminine est taillable et corvéable, méprisée, ici comme partout ailleurs…
Une véritable enquête à posteriori puisque personne n'a jamais pu déterminer avec certitude si Grace était coupable, innocente, manipulée ou folle… Depuis son procès, elle s'est murée dans le silence : amnésie ou dissimulation ? Elle a connu l'asile et maintenant le pénitencier ; comme elle a fini par bien s'y conduire, elle est employée chez le gouverneur. le docteur Simon Jordan, jeune et prometteur spécialiste de la maladie mentale, veut découvrir la vérité et se servir de ses recherches pour se faire connaître. Il obtient l'autorisation de rencontrer Grace, de la faire longuement parler, à la manière d'une psychothérapie...

L'écriture est magistrale, polyphonique…
La narration omnisciente est longuement entrecoupée par les récits de Grace, ses souvenirs, ses réflexions, ses cauchemars, ses épisodes hallucinatoires ou encore ses réminiscences d'actes monstrueux… Nous découvrons une jeune femme sensible et émouvante qui parle de son enfance irlandaise, de l'agonie de sa mère sur le bateau qui l'a emmenée au Canada avec sa famille, de ses emplois de domestique, de la mort de sa seule amie... Nous nous attachons peu à peu à elle, à sa personnalité discrète et perspicace. Non seulement, elle nous touche ou nous intrigue mais, bien souvent, ses remarques savoureuses nous font sourire.
La longue confession de la jeune femme s'interrompt souvent pour faire avancer l'intrigue principale autour de sa possible grâce ou remise de peine ; Margaret Atwood intercale des correspondances, des péripéties autour du Dr Jordan et des moeurs de la petite communauté formée autour du pénitencier et des cercles bourgeois qui la constituent,
À l'image de Grace Marks, condamnée à perpétuité, qui tourne lentement en rond dans la cour d'un pénitencier canadien, la narration est circulaire, le fuseau des souvenirs et des ressentis se dévide lentement, entre passé plus ou moins lointain et présent. J'ai beaucoup aimé la métaphore filée de la couture à petits points serrés, de la confection des courtepointes en patchwork. Ainsi le récit est morcelé, tel un puzzle à reconstituer, des bouts et des bribes à interpréter.

Cette histoire peut sembler longue parfois, dans une surabondance de détails, mais la qualité de l'écriture et de la traduction, le jeu continuel entre vérité et mensonge, entre psychose et manipulation en font une lecture captivante, marquante et réflexive.

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Canada, 1843.
Un double meurtre est commis.
Très vite, les deux domestiques qui oeuvraient au sein de la maison des personnes assassinées sont soupçonnés et recherchés.
Arrêtés, ils sont jugés.
James Mc Dernott est condamné à la pendaison.
Grace Marks est condamnée à perpétuité, quelques doutes sur sa culpabilité subsistants.

Ce sont les faits, le lecteur les connaît dès le départ.
Après plusieurs années d'incarcération, un jeune médecin s'intéresse à sa personnalité.
L'occasion pour lui d'explorer une nouvelle méthode d'approche psychologique pour espérer lui faire avouer la vérité au cours de leurs entretiens.
L'objectif est de gagner sa confiance et de lui laisser la parole pour, qu'au travers de son récit, elle dévoile la réalité.

Les interrogations sur la culpabilité ou non de Grace Marks sont légion dans ce roman.
Innocente ou diabolique ?
Simple d'esprit ou manipulatrice ?
Meurtre prémédité ou accidentel ?
Acte volontaire ou influencé par James Mc Dernott ?
Amnésique ou dissimulatrice ?

Ces questions restent sans réponse mais qu'importe et chacun se fera son opinion sur le sujet.
Ce qui fait la force du roman, c'est la description de la démarche entreprise par le médecin et des conditions sociales de l'époque qui découlent du récit de Grace Marks.
Grace se livre ainsi sur sa vie, depuis son enfance en Irlande jusqu'à leur fuite après le meurtre et à leur arrestation et en passant par son arrivée au Canada et ses premiers emplois comme femme de chambre.

L'atmosphère est lourde et oppressante et on se retrouve souvent aux confins de la folie.
Grace et James se renvoient mutuellement la culpabilité.
Une folie douce amère ou une innocence feinte ?

Un livre documenté et passionnant sur plusieurs points. Un vrai plaisir avec parfois quelques longueurs.
Je vais m'empresser de visionner l'adaptation qui en a été faite en mini série.
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