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3,95

sur 7353 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Effrayante et ennuyeuse, telle est la vie de la servante écarlate Defred, comme probablement celle de beaucoup d'habitants de Gilead, les États-Unis de la fin du XXIe siècle...

Car la société a bien changé, devenant une dictature de tous les instants, sous la surveillance des espions du régime, où chacun a un rôle et une couleur bien précis : les commandants sont en noir et dirigent, leurs femmes en bleu s'ennuient, leurs Marthas en vert les servent au quotidien... et leurs servantes en rouge tentent de leur donner des enfants ! Car la nature a bien changé aussi, la population étant devenue majoritairement stérile à cause de la pollution, faisant de la natalité une problématique primordiale.

À Gilead, il n'y a donc pas de liberté, pas de sensualité, pas d'amitié, pas d'amour et peu d'informations. Un monde particulièrement réjouissant donc, un peu à l'image du Meilleur des mondes ou de 1984, que dénonce ce roman féministe, écologique et résistant.

Pourtant, la mayonnaise écarlate n'a pas totalement pris chez moi : si j'ai bien aimé suivre le quotidien, les pensées et les souvenirs de Defred en tant que femme, je n'ai pas réussi à prendre la société de Gilead au sérieux. Tantôt mal à l'aise, tantôt indifférente, je suis un peu passée à côté des aspects révolutionnaires ou subversifs de cette dystopie et ne vais donc probablement pas en garder un souvenir durable. Dommage...

Challenge Pavés 21/xx, challenge Variétés et challenge Atout Prix.
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Ce roman de science-fiction dystopique prend place dans un monde où les Etats-Unis sont passés sous la coupe d'un mouvement politico-religieux dans lequel les femmes sont "remises à leur juste place", c'est-à-dire dans les cuisines, ou bien comme épouses, ou même encore comme mères porteuses, pour faire face à la très forte baisse de natalité.

Notre personnage principal, Defred, est justement l'une de ces dernières, habillée tout de rouge, au même titre que toutes ses autres camarades, elle est une servante au service d'un Commandant et d'une Épouse. Son rôle : coucher avec le Commandant pour tomber enceinte et fournir un enfant à ses propriétaires.

Ce roman est un roman qui se lit très bien. Tout se passe du point de vue de Defred, au travers de laquelle on en apprend davantage sur ce nouvel environnement dans lequel elle se retrouve à vivre. On en apprend également quelque peu sur sa vie d'avant, avant que le gouvernement ne soit renversé au profit de ce mouvement radical.

L'histoire est agréable à lire, tout cela se lit un peu comme un documentaire qui au travers d'un témoignage nous montre ce qu'est la vie dans une autre période de notre histoire. Cela en fait sa qualité, mais aussi son défaut, car malheureusement il y a rarement des rebondissements dans un documentaire et c'est exactement ce que l'on retrouve ici. le récit manque de quelque chose, à mon goût, il est un peu plat. Cela est encore accentué par le fait qu'à part Defred, on en apprend très peu sur les autres personnages, chaque "catégorie" de personnage à un profil type, et tous les personnages d'une même catégorie se ressemblent, ce qui est certainement volontaire de la part de l'auteur, dans le sens où plus personne ne s'appartient plus, plus personne n'est unique, chacun est un rouage du système, donc il n'est plus nécessaire (voire plus recommandé) d'avoir de la personnalité.

En résumé, c'est un livre agréable à lire mais il ne nous transporte pas vraiment. C'est un peu un docu-fiction sur un thème qui n'est pas réel mais qui pourrait tout aussi bien le devenir, un jour, quelque part.
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Bon ben ça y est, je l'ai lu. Depuis le temps que j'en entendais parler, je me suis enfin résignée à le lire. Oui, résignée car à force de voir ce roman partout, je n'avais qu'une envie : prendre la fuite. Je n'aime pas trop la surenchère, j'ai toujours peur d'être déçue. Et vous savez quoi ? Et bien oui, j'ai été déçue ! Ho, allez-y, jetez-moi des tomates (je dis ça pour la couleur), j'ai trouvé ce récit très théâtral : « les décors sont de Roger Harth, les costumes de Donald Cardwell. » Quant à la mise en scène, je l'ai trouvée bien longue et souvent ennuyeuse, avec ces allez-retour incessants entre passé et présent, ces souvenirs pleins de nostalgie du temps d'avant quand c'était mieux. Quoique là c'est vrai, c'était mieux avant, avant ce semblant d'ordre respectable.

Mais il me faut avouer aussi que j'ai été bien intriguée par le contexte décrit.
Oui, vous allez dire, elle ne sait pas choisir. C'est vrai : une lecture à deux facettes ! Et j'ai préféré cette facette.
Que de questions sont soulevées ! Qu'arriverait-il si tout à coup un grand pays comme les Etats-Unis changeait son régime politique ? Qu'adviendrait-il des femmes qui ne pourraient plus disposer librement de leur corps ? Que pourrait-on penser ou dire dans une société aseptisée où tout mouvement est réglementé ? Et bien d'autres questions encore...
Des images sont spontanément venues à moi lors de cette lecture. Des images existantes, vécues, questionnantes comme celles de l'attaque du capitole par les défenseurs de Trump, celles de lois mises au ban de la société comme le droit à l'avortement, celles des habitants de la Corée du Nord, celles des gilets jaunes tabassées par la police...
Une dystopie ce roman ? Oui et non au regard du passé, mais un livre d'une grande réflexion.

Defred, ou peu importe comment on la surnomme puisque officiellement elle n'existe pas, n'a qu'une seule et unique fonction dans ce nouvel état totalitaire, hyper-religieux, hyper rigide, patriarcal : celle de remplir son ventre d'un embryon. Etre servante, c'est cela, procréer pour la communauté. Ce n'est pas un plaisir, mais un devoir. Ainsi en a décidé la communauté de Gilead. Et attention à ceux qui ne respecteraient pas les normes, la répression est cruelle...
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, j'ai même failli l'abandonner plusieurs fois. le ton un peu mièvre et autocentré à la première personne du singulier m'a beaucoup dérangé, et le côté journal féminin, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, il y a même un certain érotisme de la soumission, le tout dans une attente lourde et malsaine pas vraiment passionnante, j'ai eu peur de me retrouver dans “50 nuances de gris”.

Il faut attendre la moitié du livre pour commencer à avoir du consistant à se mettre sous les yeux, mais quand on commence à découvrir la société dystopique mise en place, ça commence à devenir plus intéressant, parce qu'il y a des échos dans notre monde actuel comme la montée en puissance du puritanisme d'extrême droite qui tourne autour de Donald Trump ou Jair Bolsonaro.
Paradoxalement, je découvre que ce ne sont pas ces deux [censuré] qui ont inspiré Margaret Atwood, mais plutôt Berlin-Est dans les années 80 avant la chute du mur. le système des déplacements en binôme, où chacun doit se méfier de l'autre, était un procédé pratiqué en Allemagne de l'Est. Ce roman date en effet d'avant la chute du mur de Berlin, mais sa résonance actuelle n'en est que plus troublante.
Pour son aspect glaçant, sa présentation d'une société puritaine extrémiste, ce roman est assez remarquable, elle décortique des procédés, sans doute assez proche de certains apartheids sexistes actuels, mais imaginé du côté des chrétiens, dans la lignée des communautés influentes luttant violemment contre l'avortement entre autres.

J'ai aimé le contenu du roman, beaucoup moins le style, la mise en place m'a semblé laborieuse, et l'écriture n'est vraiment pas engageante, irrégulière dans la qualité, souvent trop de descriptions inutiles et sans relief. le récit tourne presque exclusivement à décrire la soumission, l'action est mineure, résumée en quelques lignes, et les réflexions plus profondes un peu trop rares. Pourtant, il y a quelques belles fulgurances, comme ce petit passage sur l'ennui au premier paragraphe du chapitre 13, c'est un comble !
J'ai trouvé l'ensemble très formaté : mise en place avec un mystère, dystopie, problématique féministe et actuelle, récit de révolte… Mais il n'est pas impossible qu'il ait servi de modèle pour ce “formatage” de la dystopie young adult, et si c'est à ce point repris, c'est parce que cela accroche le lecteur. Peut-être bien que si ça avait été ma première lecture de ce genre, j'aurais crié au génie, mais je suis maintenant las de retrouver toujours les mêmes ficelles. J'ai l'impression que toutes les dystopies écrites à la première personne du singulier avec un personnage féminin racontent la même histoire (je ne vais pas m'attirer que des amis avec ce jugement péremptoire !).

Alors, sur la fin, je l'ai dévoré, j'ai fini par me prendre au jeu et à y prendre goût, je ne regrette pas d'avoir persisté, même si mon point de vue reste mitigé pour l'ensemble.

Remarque sur le bandeau “Le livre qui fait trembler l'Amérique de Donald Trump” : C'est d'un pompeux, ça ne fait que rendre le livre plus prétentieux qu'il ne l'est, ça ne donne vraiment pas envie. le livre qui provoque un tsunami, mais oui, mais oui, c'est ça, allez, faut arrêter de fumer la moquette les mecs !
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Comme il y a déjà environ 700 critiques qui ont été commises sur ce roman, je ne vais pas en faire des caisses. Je précise tout d'abord que je n'ai pas vu la série, sans doute plus au goût du jour par rapport à un livre écrit il y a 35 ans (ce qui explique que certains détails peuvent nous paraître bizarrement décalés aujourd'hui, concernant l'informatisation ou les moyens de payements entre autres). Ce qui m'a gêné dans cette lecture, c'est la difficulté à faire le lien entre le présent de "Defred", et sa vie d'avant, c'est comme s'il manquait des maillons. Tout comme à la fin d'ailleurs, on ne sait pas vraiment pourquoi la situation a de nouveau basculé, c'est flou...
J'ai trouvé certains aspects très moralisateurs aussi, même si c'est sans doute du second degré ou de la caricature, le lecteur peut s'y tromper.
Et je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages, ils sont trop froids, que ce soit les Servantes, les Épouses, ou les différentes catégories d'hommes (parmi ces dernières, certaines m'ont semblé inutiles, on ne comprend pas trop à quoi elles servent).
J'ai été frustrée par des éléments d'intrigue dont on ne connait pas l'aboutissement (par rapport aux clandestins)
Et pour en revenir à la fin, je la trouve...bâclée.
Pourquoi ai-je quand même attribué la moyenne, avec tous ces ressentis négatifs ? Parce que j'ai tenu compte du fait que le roman est paru en 1985, et qu'à cette date, il devait être assez novateur, par son sujet, et parce qu'il est écrit par une femme de surcroît. Je pense que c'était peut-être une erreur de le remettre en lumière maintenant, tout ça parce qu'une série en a été tirée, donnant lieu à une suite etc... . du coup l'attente était sans doute trop forte, alors que le roman a mal vieilli. Je suis persuadée que je l'aurais bien plus apprécié lors de sa parution initiale. Je ne pense pas lire la suite du coup, à moins qu'elle ne soit mieux écrite, et plus explicite.
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Quand on pense que ce roman est paru en 1985, c'est d'une vision futuriste vraiment incroyable ! Ce monde pourrait exister, aujourd'hui, cela fait froid dans le dos ! Et pourtant, épouvantable, dans certains pays une parcelle de ce sort existe déjà depuis toujours. Trop vraisemblable, cette nation où les femmes ont perdu leur place, de même que toute liberté. Jusqu'à leur propre nom et leur compte en banque ! La femme se fait recaler à son plus bas. C'est sadique. Dégradant. Répugnant. "La Servante Écarlate" prend une tournure extrêmement étrange; et leur sort, elles ne l'ont pas choisi !

Quand l'histoire commence, on est déjà en plein dedans, dans ce monde changé, ce monde d'avant que les femmes ont connu (le nôtre) pour tout perdre ensuite. Elles ont connu les deux. Quelque chose est arrivé. On en apprend au compte-gouttes, cela reste flou par moments et en surface, souvent. On vit surtout le moment présent. Ce que j'ai le moins aimé de ce roman, c'est le manque de détails. J'aurais aimé qu'il y ait plus de développement autour du "qui", "où", "depuis quand", "comment", "pourquoi". Or, les nombreuses questions qu'on se pose autour du sujet initial demeurent plutôt sans réponses et pour moi, cela en fait un récit incomplet. Je pense qu'il y a énormément de potentiel dans ce qu'il y a déjà, mais...juste pas assez de détails. de là mon 3 étoiles.

Peut-être le fait d'avoir vu la série télévisée en premier aura influencé cette lecture dans mon cas. C'est certain que la série a ajouté beaucoup plus d'informations, elle en a inventé par la même occasion, je m'attendais un peu à ce que tout cela soit dans le livre, ce qui ne fût pas le cas. C'était moins. Ce n'était pas assez développé à mon goût. Donc, dans un rare cas, je dirais avoir préféré la série télé au roman. Par contre, dans le roman, bien aimé la personnalité de DeFred, on vit dans sa tête et on entend toute sa fureur. Il faut tout de même garder en tête que cela a été écrit en 1985 et juste en cela, reste impressionnant !

J'aimerais pouvoir reculer dans le temps et avoir découvert "La Servante Écarlate" il y a trente ans, sous un oeil différent...En tous cas, peu importe l'époque à laquelle on le lit, cela reste très dérangeant et je crois qu'il faut avoir lu ce classique au moins une fois dans sa vie ! Parce qu'il laisse des traces...
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Tout a été dit sur ce roman. Je me contenterai de 3 points.

Roman futuriste, de science-fiction ?

Ce qui marche dans ce roman, c'est qu'il va plaire aussi aux lecteurs qui n'apprécient guère les récits de science-fiction avec robots, mutants, cyborgs, etc… Dans la servante, tout est familier. Seules quelques petites choses ont changé, très discrètement, au départ, puis les événements se sont enchaînés. Donc on peut y croire, ce n'est pas saugrenu.

Un roman de 1985 et une série de 2017

La série est dure, peu réjouissante, on ne passe pas un bon moment. On a hâte de l'heure suivante où on chargera une série comique (Curb your enthusiasm, par exemple !). le livre est différent, il nous offre un moment de lecture beaucoup moins réel, plus littéraire aussi, évidemment. On sait que ce n'est que de l'encre imprimée sur papier. La série fait beaucoup plus réaliste, il faut regarder les 5 ou 6 premiers épisodes AVANT de lire le livre, qui devient alors limpide.

La prétendue analogie avec l'Amérique contemporaine

C'est l'interprétation qui m'agace le plus. le roman d'Atwood n'a pas à nous faire penser à Trump. C'est un non-sens. Trump n'a pas fait mitrailler tous les parlementaires, n'a pas déchu par décision unilatérale les femmes de leurs droits, même s'il les respecte peu et s'il approuve les initiatives (hélas démocratiques) des élus mâles les plus catholiques des Etats américains les plus conservateurs. Donc non, n'en déplaise à Télérama, le roman n'éclaire pas d'une lumière crue l'Amérique contemporaine ! le récit collerait plutôt à ce qui pourrait advenir chez les Talibans ou en Arabie Saoudite.

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J'avoue être très mitigée sur cette lecture et ne pas savoir trop quoi en penser. J'ai été déstabilisée par la lenteur et la passivité du récit. Je comprends bien qu'il s'agit pour l'auteur de faire ressentir au lecteur ce que subit Defred : l'ennuie, le manque d'activité, de stimulation intellectuelle… de ce point de vue c'est assez réussit. le problème c'est que je me suis vraiment beaucoup ennuyée mais surtout je n'ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour Defred. Son manque de combativité et sa résignation m'ont profondément agacé.
D'un autre côté et assez paradoxalement vu ce que je viens de dire, l'écriture de Margaret Atwwood m'a beaucoup plu c'est d'ailleurs ce qui m'a permis de tenir jusqu'à la dernière page. Mais justement la dernière page quelle déception ! Toutes ces questions qui restent en suspend je voulais savoir moi! Et bien oui j'avoue donc qu'il y a un certain suspens et que malgré l'ennuie j'étais intéressée par l'histoire et je voulais en savoir plus. Et bien non je suis punie, je reste avec toutes mes questions ce qui fatalement me met de mauvais poil.

Pourtant tous les éléments sont là mais ça reste tiède, fade. Pour moi ça manquait de rythme. Pourtant tout était sous-jacent, comme un volcan prêt à rentrer en éruption mais qui finalement se rendort. Et bien moi tout cela m'a frustrée. J'ai attendu désespérément le moment où le livre commençait, ou on entrait dans le vif du sujet. J'étais prête à en découdre avec cette société effrayante. Raté !

Donc comme cette lecture était mi figue mi raisin je n'ai pas d'autre choix que de lire un autre livre du même auteur. Mais attention, si elle me refait le même coup je la boude définitivement.
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La servante écarlate, part Margaret Atwood

Defred, servante écarlate, nous raconte. Nous raconte pourquoi et comment le monde d'hier n'est plus celui d aujourd'hui. Comment les femmes ont été petit a petit asservies.
Ce monde où la plupart des femmes sont stériles. Et celles qui ne le sont pas deviennent des servantes Écarlates, qui produisent et portent des enfants pour les autres.
Defred n'a pas oublié comment vivaient les femmes autrefois. Elle ne rêve que d'une chose. de reprendre ce que la république Gilead lui a pris. La liberté.

Parut en 1985, ce roman dystopique futuriste fais un bon en arrière. le monde vas mal part des problèmes de fécondité. Les femmes payent de leurs stérilités par un asservissement total. Fini les compte en banque, le travail, la lecture et j'en passe.
J'ai trouvé ce roman d'actualité part la crise pandémique que nous subissons aujourd'hui. Defred, la protagoniste Et narratrice principale, est trop aseptisée dans la façon de raconter, est ce un choix de l'auteure? Car elle qui rêve de liberté devrait être plus virulente.
Dés passages parfois trop long et trop neutre.
Je n'ai pas apprécié tant que ça.
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Première édition de ce roman en 1985. Depuis, il a été adapté en film, des fanas sont nés, il a été adapté en série, et le livre a été réédité. Un gros succès quoi.
Sauf auprès de moi.
J'étais pourtant persuadée d'aimer « La servante écarlate » en l'ouvrant, vu ce qu'on en disait.
Mais j'ai souffert du manque d'approfondissement.
Premièrement, au niveau des détails historiques qui sont forcément inconnus du lecteur puisqu'il s'agit d'une dystopie. J'attendais ces informations pour bien m'imprégner du contexte politique et social de cet univers, et en comprendre ses règles. Les quelques éclaircissements qui arrivent en fin de livre ont été trop tardifs pour réveiller mon intérêt.
Et deuxièmement, au niveau de la personnalité de la narratrice. Elle m'est apparue neutre. Une femme sans courage particulier. le but était peut-être de nous faire ressentir le quotidien banal d'une femme banale dans ce monde-là ? Même en le prenant sous cet angle, j'ai ressenti un cruel manque de subtilité.
J'ai été lasse d'attendre des précisions. D'attendre que la narratrice m'émeuve.
L'idée fondatrice de cette fiction était bonne, mais ce fut trop long pour moi...
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