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3,79

sur 572 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Projection glaçante dans un futur où l'humanité, sauf un, s'est autodétruite à force de trop jouer avec ses limites, ce thriller post-apo se lit d'une traite mais sans surprise et sans enthousiasme.
Très loin du ressenti sur La servante écarlate avec lequel j'avais découvert Atwood, il m'a fait le même effet que sa suite Les testaments: celui d'un roman efficace et facile, sans réelle ambition, formaté comme un produit grand public.
Je ne connais de cette auteure que ces trois romans et à ce stade suis dubitative sur les louanges dont on l'encense : y aurait-il, selon ses oeuvres, d'un côté un écrivain exigeant et de l'autre une romancière à succès?
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Margaret Atwood est une auteure dont j'adore l'univers et l'écriture. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas hésité une seule seconde quand j'ai trouvé le dernier homme dans une bouquinerie de ma ville. Ce roman est le premier d'une trilogie qui se poursuivra avec le temps du déluge (qu'on peut apparemment lire en premier si on le souhaite) et Maddaddam.

Ici on retrouve Snowman, qu'on pourrait pratiquement qualifier d'anti-héros, seul survivant d'une catastrophe naturelle, nucléaire, écologique, on ne sait pas trop, qui a décimé les humains. Il survit au milieu des Crakers, des êtres totalement construits pour être innocents et purs. Et Snowman se souvient. Du temps d'avant. Du temps où il s'appelait encore Jimmy. Du temps où il était un humain parmi d'autres humains.

Le récit alterne entre le présent et le passé. Margaret Atwood prend son temps pour nous faire découvrir le monde qu'elle a imaginé. Sa plume est tellement précise que le lecteur arrive à se promener dans les décombres qu'est devenue notre Terre; qu'il déambule parmi les porcons et autres enfants d'Oryx.

Mais, car il y a un mais, j'avoue que c'est le premier titre de Margaret Atwood que j'ai failli poser en cours de lecture, trouvant l'axe narratif parfois difficile à suivre et, aussi, il faut le dire, parce que je m'ennuyais un peu. Mais j'ai persévéré tant la plume de l'auteure me plaît.

Je pense que je poursuivrai avec la lecture des deux autres romans. Et sauf si vous êtes fan du genre post-apocalyptique, je ne crois pas qu'il s'agisse de l'oeuvre la plus facile pour aborder cette auteure. En effet, c'est tellement barré à bien des égards que je me suis demandé ce qu'elle avait bien pu prendre avant de débuter l'écriture de ce roman...


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Bon... ou bof.
Ce n'est pas parce que l'on écrit bien, que l'on sait donner un rythme, que l'on déploie quelques bonnes idées, parfois bien modernes... qu'on a un bon bouquin...
Assez déçu de ce livre sous forme d'un survivalisme bien défaitiste sans trop savoir pourquoi.
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Imaginez que vous, oui vous là, homme ou femme lambda, homme ou femme issu du "peuple" comme disent si obligeamment nos dirigeants si forts si intelligents eux, que vous donc, dans la moyenne, pas plus pas moins, vous soyez le dernier témoin de la fin de l'humanité ?
La pression monte un peu là, non ?
Va falloir prendre la plume, et un peu, un tout petit peu de recul (ça va pas être facile, de ne pas dire "c' est pas ma faute !") pour faire un témoin qui ne sera pas récusé dès les premières lignes.
Comment rendre compte de façon claire et intelligente des dérives de l'humanité ?
Ben y a plus qu'à lire "Le dernier Homme" et s'entraîner à prendre sa part de responsabilité....

Ha Ha ! pas facile !
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L'idée de base est réjouissante: un monde post-quelque chose (au début ce n'est pas vraiment explicite).
Bon, ok: dans un monde où les biotechs ont pris le pouvoir et se prêtent à des manipulations génétiques les plus abracadabrantesques, un grain de sable enraie la machine (comme souvent) et crac (jeu de mot), basculement avec le personnage principal (Snowman) dans l'après, peuplé d'animaux "new age" - les porcons, les louchiens, les rasconses ... - et d'humains colorés.
Le récit s'articule entre le présent (l'après catastrophe) et l'avant.
Mais que la mise en route (bouche) est longue, fastidieuse.
J'ai ressenti la même sensation désagréable qu'en lisant Smokin de Will Self, à savoir un auteur prenant plaisir à se construire un univers (somme toute intéressant) mais sans relief, juste une suite d'idées servant de légo dans sa représentation pour le lecteur.
Il faut attendre plus d'une centaine de pages, lorsque Snowman doit quitter son abri, pour que l'ensemble prenne s'anime d'une vie propre à nous emmener dans l'exploration de ce "nouveau" monde.
Bien sur, tout cela n'est qu' un prétexte à montrer les travers des manipulations génétiques, à dénoncer une société inégalitaire, le pouvoir des multinationales...
Le paradoxe est qu'après un début poussif, le rythme s'accélère au gré du déplacement de Snowman et la fin me laisse sur ma faim.
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Margaret Atwood nous plonge dans un monde contaminé par des virus créés artificiellement par des scientifique fous, un monde où les manipulations génétiques sont devenues une source de revenu mondiale qui régulièrement dépasse toutes les limites de la moralité…
Les virus sont ainsi utilisés dans l'alimentation, pour maigrir, pour grossir, être plus beau, plus intelligent, partout où cela peut rapporter de l'argent. Et, en parallèle, les scientifiques stockent bien précieusement les antidotes qu'ils utiliseront, en cas de défaillance, avec parcimonie afin de pouvoir faire monter les prix.

Bienvenue dans ce qui pourrait devenir notre futur…

J'avoue, malgré la profondeur globale qui se dégage du récit, avoir eu du mal à entrer dedans et à en percevoir toutes les subtilités.
Peut-être parce que “Le Dernier Homme” est un roman qui évolue dans un futur trop proche du notre et qui pourrait finalement devenir notre présent ?

La science propose un monde au confort moderne, plus de pénuries alimentaires (la viande et les légumes sont créés en labo.), les villes sont découpées en quartiers riches, les Compounds et en bidonvilles les Plebezones, et gare à ceux qui cherchent à traverser les frontières sans autorisations, car la police qui est devenue privée veille sur ses bons citoyens.

Mais tout ne se passera pas comme prévu… À force de vouloir se prendre pour Dieu, la science va créer une catastrophe mondiale.

Un récit trop long à démarrer, trop de descriptions n'ayant aucun rapport avec la trame principale, des allusions au sexe beaucoup trop fréquentes pour ce genre de récit, qui pour moi n'amènent rien, pédophilie, pornographie, etc. Pourquoi ? C'est long, ça manque de rythme. Margaret Atwood m'avait habitué à bien mieux !

Premier tome d'une trilogie, “Le dernier homme”, malgré certains passage vraiment très intéressant, ne m'a pas convaincu…
Dommage.
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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C'est la partie "ancienne", qui m'a le plus intéressée, celle qui, à travers les souvenirs de Jimmy, montre comment le monde en est arrivé là, comment la catastrophe est arrivée. Or - c'est le principe de la science-fiction, ce monde ressemble énormément au nôtre, et l'auteure en dénonce les failles : la ségrégation socio-spatiale, la sélection à l'université, la drogue, la culture du spectacle... Les Crakers sont les nouveaux Vendredi, des sauvages naïfs vivant à l'état de nature qui vont devoir survivre et recréer une civilisation.
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On se laisse vraiment entraîner dans cet univers de fin du monde, dans un futur qui ne paraît pas si improbable que ça (manipulations génétiques des animaux et des aliments pour qu'ils soient les plus productifs et les moins chers possibles, ça ne vous fait pas penser à quelque chose ?). Les modifications génétiques des "Crackers" (dont le nom me fait quand même toujours irrésistiblement penser aux chips apéritifs...) sont particulièrement intéressantes (ils ronronnent pour guérir, sentent les agrumes pour ne pas être piqués par les moustiques...).
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Snowman est ce dernier homme survivant à l'apocalypse générée par des manipulations génétiques à grande échelle. le synopsis faisait envie de découvrir ce monde post apocalyptique. Pour autant, je me suis ennuyé ferme et me suis vite lassé des allers et retours entre les vies d'avant et après de Jimmy (Snowman) et ses amis Crake et Oryx. Mais peut être est-ce moi qui ne suis pas prêt à recevoir ce type de récit d'anticipation.
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: J'ai bien aimé. J'ai effectivement retrouvé des analogies intéressantes avec les auteurs Aldous Huxley et Owell. Il y a bien longtemps que je n'avais pas fait une lecture de science-fiction. Malgré l'invraisemblance de plusieurs éléments du scénario, je peux dire qu'on retrouve notre modernité et ses problèmes présents et à venir. C'est intéressant.
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