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3,99

sur 218 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman d'anticipation et dystopique réussi qui m'a clairement donné envie de lire le 1er volet et le 3ème et dernier volet de cette trilogie apocalyptique.

J'ai adoré le style, l'histoire, les personnages et surtout l'univers . En effet, cela se passe sous fond de catastrophes naturelles et on peut dire que l'on ne peut que faire le parallèle avec les catastrophes actuelles qui sont de plus en plus nombreuses et meurtrières d'année en année.

Des espèces transgéniques, des catastrophes, un monde totalement chaotique tout ceci est crédible et cela ajoute à l'horreur et la tension que peut ressentir le lecture au fil des pages.

C'est aussi un roman satirique, les dérives actuelles en tout genre quelles soient génétiques, sectaires, technologiques y sont dépeintes et le style d'écriture est vraiment envoûtant. Un rythme effréné, une vision du future inquiétante et terrifiante, il y a tout les ingrédients pour que le lecteur ne décroche pas et c'est réussi .

Une bien belle découverte, qui n'est pas sans rappeler La Route de Cormac McCarthy (à lire d'urgence si ce n'est pas fait, il est dans mon panthéon des romans qui m'ont marqué). A lire d'urgence, quant à moi je m'en vais rattraper mon retard et lire le dernier tome.

VERDICT

Ce livre ravira les fans de dystopie et de style apocalyptique, un excellent roman que je conseille à tous.
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Toby et Ren ont grandi dans les plèbezones, loin des compounds hyper sécurisés et modernisés. Elles ont survécu au grand déluge venu du ciel. Chacune de leur côté, elles tentent de survivre dans un monde hostile et déserté. Ou presque déserté. Il y a des rencontres bien mauvaises à faire. « Mon quotidien ne saurait être qualifié de vie. Disons que je suis dormante, comme une bactérie dans un glacier. Que je fais mon temps. Voilà tout. » (p. 106) Dans la solitude qui les entoure, elles se souviennent de la vie avant le déluge. Toby avait rejoint la secte des Jardiniers qui prônait un retour à la nature et un respect de toutes les créatures, selon un dogme qui reprenait beaucoup au christianisme, mais en y intégrant un profond besoin de véracité. « Devons-nous considérer comme scientifiquement fondé le récit selon lequel le monde a été créé en six jour, en faisant fi de toutes les données observables ? Dieu ne peut être confiné à l'étroitesse des interprétations littérales et matérialistes, pas plus que sa mesure n'est une mesure humaine, car Ses jours sont des éons et ce qui nous apparaît comme un millier d'ères ne dure pour Lui qu'une soirée. Contrairement à d'autres religions, nous n'avons jamais cru qu'il nous incombait de mentir aux enfants en matière de géologie. » (p. 15) Quant à Ren, elle a été entraînée par sa mère hors d'un compound pour vivre parmi les Jardiniers, avant d'être ramenée de force dans la société dite civilisée. Totalement déboussolée, elle a fini dans un bordel de luxe qui tenait plus du zoo que du lupanar.

Ce volume est conçu comme le dernier homme : on passe de la description du quotidien, entre survie, espoir et abattement, à la réminiscence du passé. Ce deuxième tome reboucle avec le premier et l'on retrouve Jimmy et Glen, ainsi que toutes les bestioles étranges créées par les hommes : rasconses et autres lapins verts abondent. Mon principal reproche à ce roman est le rythme : à la fin du tome précédent, on savait que Jimmy/Snowman n'était finalement pas le dernier homme, mais dans ce volume, il faut attendre bien longtemps pour que les deux histoires se rejoignent pour de bon dans le présent, et pas uniquement dans le passé.

J'ai cependant beaucoup apprécié la nouvelle Genèse proposée par la secte des Jardiniers qui invente un nouvel Éden en toiture, dans une logique antispéciste et éclairée. « Je m'appelle Adam Premier. Naguère, j'étais moi aussi un carnivore athée et matérialiste. Comme vous, je croyais que l'homme était la mesure de toute chose. » (p. 49) le récit développe de nouvelles amours malheureuses qui finiront peut-être bien dans le troisième tome qui, comme son titre l'indique, laissera la place belle à Maddaddam, un personnage que j'ai hâte de découvrir plus précisément. « Notre rôle vis-à-vis des Créatures est de témoigner. [...] Et de conserver le souvenir et le génome des disparus. On ne combat pas le sang par le sang. » (p. 276) En espérant que la composition de ce dernier volume sera différente.
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Margaret Atwood nous livre une vision apocalyptique à la fois crédible à bien des égards et d'une grande inventivité.
Sous couvert d'un récit post-apocalyptique, l'auteure, nous présente une peinture féroce voire satirique des tares de notre monde actuel : dérives des manipulations génétiques, dérives sécuritaires et sectaires.
L'histoire et le background sont passionnants, les personnages complexes et l'écriture est étonnamment moderne pour un auteur né en 1939. Rythme, violence, créativité, tout y est, comme pourrait le proposer un auteur de la nouvelle génération.
Le récit foisonne de trouvailles, entre flash-back et actualité et si je devais émettre une critique, ce serait le déséquilibre entre ces deux parties.
Un miroir déformant de notre société, une vision d'un futur bluffante et inquiétante.
Sacrée découverte que ce livre en ce qui me concerne. A mettre entre toutes les mains, amateurs de récits post-apocalyptiques ou non (pour preuve, le bouquin est publié dans une collection dite de "littérature générale").
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Publié aux USA en 2009 et paru en français le 8 mars dernier, "Le Temps du déluge" est un roman de l'écrivaine canadienne Margaret Atwood, notamment auteure de "La servante écarlate", "Le dernier homme" ou encore "Captive".

En l'an 25, la Terre a vu sa population décimée par un virus foudroyant surnommé le Déluge des airs. Seules deux femmes, Toby et Ren, semblent y avoir survécu.
Barricadée dans l'immeuble dont la toiture abritait autrefois le Jardin d'Edenfalaise, Toby se rappelle la perte de son existence officielle et la fuite pour échapper à la fureur de Blanco et rejoindre les Jardiniers de Dieu.
Extrémistes verts chapeautés par Adam 1er, les membres de cette communauté luttaient activement pour la restauration de l'équilibre de la Terre, la fin du gaspillage des ressources et la protection de toutes les créatures de Dieu.
Il fut un temps où Ren vivait elle aussi parmi les Jardiniers, avant que sa mère ne décide de retourner à Sentégénic.
Enfermée à Zécailles où elle travaillait comme prostituée de luxe, elle se demande à quoi ressemble à présent le Monde Exfernal... Y a-t-il d'autres rescapés ?

Ma lecture du "Dernier homme" m'avait laissée dans l'ignorance de ce qu'étaient au juste les Jardiniers de Dieu.
Ma curiosité fut cette fois satisfaite car il est ici principalement question de cette communauté.
Sous l'égide d'Adam 1er relégué par plusieurs Adam et Eve, les Jardiniers de Dieu cultivent une aversion pour tout ce qui déroge au respect de la nature et des animaux.
Toute utilisation de protéines animales sous quelque forme que ce soit est jugée sacrilège et contraire aux voeux végans.
Pas question pour les femmes de se couper les cheveux. L'hygiène se réduit à une douche et un changement de vêtement par semaine afin de ne pas gaspiller l'eau.
Il est formellement interdit de jurer et dans le souci de ménager les arbres, défense de laisser de quelconques traces écrites.
Chaque jour de l'année donne lieu à une célébration ponctuée d'un discours d'Adam 1er et d'un chant issu des Cantiques dont le contenu a principalement trait aux ennemis, à l'arrivée imminente de l'Apocalypse, à la mort et évidemment à Dieu.
Je dois bien reconnaître que cet aspect-là, beaucoup plus accentué que dans "La servante écarlate", a quelque peu plombé ma lecture. Il faut dire que j'ai depuis toujours un problème avec tout ce qui touche au religieux et au mystique.
Là pour le coup, j'étais plus que servie et j'avoue avoir traversé certains passages en diagonale...

C'est là mon seul bémol car pour le reste, j'ai à nouveau pris plaisir à m'immerger dans cet univers mêlant fiction et considérations économiques, politiques, sociologiques et religieuses ancrées dans notre réalité.
Encore une fois, Margaret Atwood a pris soin de caractériser ses personnages par le prisme de leur vie intérieure, de manière à pouvoir examiner toutes les facettes de ce sentiment de solitude qui les tenaille dans l'enfermement comme dans leurs relations aux autres.
J'ai aimé voir Toby et Ren se construire par rapport à un passé commun difficile, leur débrouillardise et leur force face à la rudesse des hommes, leur intelligence instinctive qui les tenait éloignées d'un endoctrinement total.
J'ai également retrouvé Jimmy/Snowman, personnage central du "Dernier homme" auquel la fin ouverte réservait un sort incertain.
Véritables témoins de leur temps, Toby, Ren, Snowman ont du mal à trouver leur place à Sentégénic, siège de l'opulence malsaine et du bonheur factice, comme dans cette vie monacale faite de privations et instiguée par les Jardiniers de Dieu.
Dans un milieu comme dans l'autre, le fanatisme règne en maître, les instincts sont réprimés alors qu'à l'extérieur des murs, au sein des plèbezones occupées par les déserteurs, les prostituées, les trafiquants, règne l'anarchie la plus totale.
A croire que les Hommes se veulent tout simplement incapables de modération.
Toby, Ren et Snowman cotoient ces différents milieux sans toutefois y adhérer pleinement, un retrait qui confère à leur vision du monde une certaine neutralité et permet par conséquent au lecteur de juger par lui-même.

"Le dernier homme" et "Le Temps du Déluge" peuvent se lire indépendamment.
Toutefois les deux romans, prenant place à la même époque, se complètent à merveille et participent à la construction d'un univers fictionnel mais pourtant si troublant (car pas si éloigné du nôtre) qui vaut vraiment la peine d'être découvert à travers une vue d'ensemble.
Je pense que vous apprécierez d'autant plus ces deux romans si vous n'espacez pas trop leur lecture.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Après le dernier homme, la suite avec le temps du déluge qui marque le retour de Margaret Atwood dans ma PAL en attendant la suite et fin avec MaddAddam. Lecture riche d'informations et d'observations, son auteure dissèque de son oeil visionnaire le monde qui nous entoure pour nous conter une histoire non pas de fin du monde, mais la résistance de l'humanité à l'extinction. Toujours dans la ligne directrice d'une société malade, elle utilise la même structure tout en apportant plus de personnages pour enrichir afin d'expliquer. Plus féministe, un peu plus complexe, ce roman parfois un peu long reste une vraie prise de conscience du monde vers lequel, malheureusement, l'homme se tourne.

Toby et Ren toutes deux rescapées du Déluge des Airs prédit par Adam Premier, chef spirituel du groupe les "Jardiniers de Dieu", doivent survivre parmi les espèces transgéniques comme de la solitude. En détaillant la controverse de l'aspect éthique dans le premier opus, celui-ci revêt un aspect plus sociologique en décrivant une société inégale. Ren et Toby nous racontent a tour de rôle leur venu dans ce groupe végétarien à l'encontre d'une société de consumérisme, leurs actions et le cataclysme. Chacune retranchée dans un bâtiment, elles ne savent pas qui est vivant, qui à succombé à la catastrophe naturelle comme de la pandémie. Une chose est sûres, elles sont vivantes et tiennent à le rester quitte à mettre en doute leurs convictions. Vont-elles se retrouver? Combien de rescapés restent-ils? Quel est le lien avec le personnage de Snowman du premier tome? 

Contrairement au premier tome qui se déroulait dans les Compounds, lieux de vie et de recherches pour plus riches et marquait ainsi le confort, celui-ci se passe en pleine plébzones, c'est à dire bidonville. le frappant contraste entre la description des environnements respectifs, l'attitude des personnages et leurs interactions mettent le doigt sur le déséquilibre vers lequel nous tendons. le nombre grandissant de personnages apportent différents points de vue et permettent une meilleure vision, grâce au récit de l'avant catastrophe, des symptômes d'une société suicidaire. Ce roman très actuel pose la question sur la voix que nous empruntons en tant qu'humain. Voulons-nous participer à ce déclin? Etre complice non seulement de ces inégalités mais du manque de moral vers lequel se dirige le globe? Entre dérives technologiques, matérielles, alimentaires, sectaires, policières et médicales, elles sont autant d'échos au présent. 

Structure intéressante avec des chapitres inhérents au rythme des journées définies par la célébration d'un Saint comme Stephen King, Diane Fossey... Margaret Atwood écrit une satire et dénonce aussi le rôle des femmes par les femmes pour en dégager leur force. Par ailleurs j'ai beaucoup aimé l'exposition que fait la romancière de la religion en l'y associant à des sectes ou groupuscules plus ou moins dangereux. Les doutes qu'inspirent la spiritualité aux deux protagonistes reste un acte fondateur à la religion et poussent à la réflexion de l'espoir mais plus encore, la remise en question d'un Dieu barbu au profit d'un Tout.

Malgré quelques longueurs et quelques soucis de compréhensions sur le fonctionnement et objets de cette société, le roman est limpide de résiliation. Qu'elle soit matérielle ou sociologique, cette accusation est intelligente, documentée et frémissante de réalisme. le constat est terrifiant ! Un thé noir des fêtes de Betjeman & Barton suivi de cookies au sarrasin semblent appropriés pour ce retour à la nature.


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Un roman qui accroche, l'écriture de Margaret Atwood (et la traduction de Jean-Daniel Brèque) nous gardent sous tension d'un bout à l'autre.
Il est difficile de dire s'il s'agit d'un roman d'anticipation, tant certains aspects semblent devenus contemporains (publié en 2009) : épidémie mondiale, manipulations génétiques, milices privées au service des entreprises, activistes écologistes, mysticisme dévoyé, ghettos protégés pour les cadres des entreprises, violence, certaines situations font écho à notre société européenne de 2022 ou à des dérives qui ne paraissent plus improbables ...
Comme dans tous les univers complexes, on peut avoir un peu de mal à suivre ou comprendre certaines situation au début du roman, mais l'autrice ne nous laisse pas tomber !
La forme narrative qui alterne narration simple et "sermons" du leader de la secte des "jardiniers de Dieu" accompagnés de cantiques est très originale et riche, puisqu'elle permet de compléter l'univers du roman par des rappels historiques et du contexte de ce monde si particulier.
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Deuxième volet de la série post-apocalyptique de Margaret Atwood, le temps du déluge est centré sur deux nouveaux personnages, Toby et Ren. Deux personnages féminins aux destins contrastés mais ayant pour point commun d'avoir vécu un temps chez les Jardiniers de Dieu, une communauté écolo-spirituelle. Un mélange d'idéologie survivaliste et naturaliste avec une mythologie chrétienne revisitée.
Racontant en alternance les récits des deux femmes et les épisodes qui ont lien avec les Jardiniers, l'auteur reconstitue au fil des épisodes ce qui a amené l'humanité au bord du précipice, apocalypse annoncée par Adam 1er, leur prédicateur. Si le monde évoqué dans ce roman est le même que dans le dernier homme (plèbezones, animaux transgéniques, sociétés privées qui dirigent le monde avec l'aide d'une police également privée…), il faut arriver au milieu du roman pour découvrir un lien direct avec le premier roman.
Toby, la femme la plus âgée, apicultrice et thérapeute, et Ren la jeune femme à la recherche de sa meilleure amie kidnappée par des gladiateurs des temps modernes, vont à travers leur parcours nous dresser le portrait d'un homme, Zeb, pilier de la communauté, qui semble pourtant ne respecter ni les règles, ni les préceptes de celle-ci…
Moins énigmatique et plus animé que le premier épisode, le temps du déluge permet au lecteur de comprendre les étapes qui ont amené au désastre. Et de s'apercevoir que Margaret Atwood n'a pas inventé grand-chose en la matière ! L'autrice a réussi ici un roman à la fois effrayant et divertissant.
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Adam Premier, le chef spirituel des « Jardiniers de Dieu », prédit depuis longtemps le Déluge des Airs, une catastrophe naturelle qui toucherait uniquement les hommes pour les punir des méfaits qu'ils font subir à la Terre, à sa faune et à sa flore.

Lorsque se produit le désastre qui décime la race humaine, seules deux femmes semblent avoir survécu : Toby, barricadée dans un centre de balnéothérapie, et Ren, enfermée dans un bordel de luxe. Partout autour d'elles prolifèrent des espèces transgéniques créées par l'Homme qui menacent les êtres vivants : les liogneaux (croisement de lions et d'agneaux) et les porcons (cochons hybrides destinés initialement à servir de greffes aux humains) étant les pires.

Dans ce monde chaotique et terrifiant, tout est devenu danger. Il faudra pourtant que Ren et Toby, secouées l'une comme l'autre par de violents flash-back, s'aventurent à l'extérieur pour tenter de subsister et partir à la recherche d'éventuels rescapés…

Le Temps du Déluge est un roman singulier à tous points de vue et génial sous chaque angle par lequel on l'observe. le monde apocalyptique qui nous y est décrit imite les meilleurs codes du roman d'anticipation sans en avoir les tares captant ainsi l'attention du lecteur affranchis de l'improbable. Un lecteur d'autant plus facilement subjugué que la rythmique du roman ne l'en laisse pas s'en détacher.

C'est un roman « dentelle » : extrêmement dense et qui laisse malgré tout une impression de légèreté troublante. La profondeur du travail sur le moindre personnage de l'ouvrage ou le réalisme du monde qui y est retracé en sont les illustrations parfaites.

Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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En relisant ma critique du premier opus de la trilogie, le dernier homme / Oryx and Crake, je trouve mon introduction tout aussi valable : « une fois accroché par un récit qui peut sembler au premier abord décousu, vous ne le lâcherez plus ! »

À croire que c'est donc une marque de fabrique du talent de Margaret Atwood, mais je concède qu'il m'a fallu plus d'efforts pour m'accrocher et ne pas arrêter la lecture de ce second opus de la trilogie, sans regret !

Voilà donc un nouvel angle de ce récit post-apocalyptique, deux femmes, isolées suite à la catastrophe (« the waterless flood », ce qui laisse songeur sur la traduction française…), dont on comprend qu'il s'agit en fait d'une pandémie à l'origine encore incertaine, qui éradique massivement les humains.

Ces deux femmes, Toby et Ren, vont d'abord se demander si elles sont désormais seules au monde, avant de petit à petit croiser à nouveau des humains, pour le meilleur, ou le pire…jusqu'à se retrouver, ainsi que les personnages principaux de la fin du premier opus, Snowman/Jimmy et les Enfants de Crake.

L'essentiel du livre traite d'avant la catastrophe, en flash-back, dans le quotidien d'une communauté écologiste au fonctionnement sectaire dirigée par des Adam et des Eves cherchant à créer un Eden D où reconstruire la société après l'effondrement attendu et le reste de la société en déliquescence où chacun tâche de trouver sa place.

Dans un style toujours très direct, parfois cru et violent, Atwood nous conduit à réfléchir sur notre société actuelle qui est clairement et de manière parfaitement assumée le fondement de cette critique acerbe.

Hâte d'attaquer le troisième opus !

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Pour cette nouvelle chronique, j'ai choisi le premier livre découvert dans mon Book Club l'année dernière. On revient vers un de mes genres préférés, la dystopie avec une touche d'écologie.
Ce n'est pas moi qui ai choisi ce livre, mais très contente de l'avoir découvert jusqu'à ce que j'apprenne qu'il s'agit du premier tome d'une saga. de base, je ne suis pas super fan des sagas parce que je suis frustré de finir un livre avec des questions et de devoir attendre pour y répondre 🫣.

Globalement, j'ai aimé l'histoire et les personnages. L'univers post-apocalyptique imaginé est très complet et bien différent de ce que j'ai déjà lu. La conscience écologique des jardiniers m'a plu surtout au vu du contexte actuel. Un retour aux sources au milieu de l'apocalypse c'est étonnant, mais pas illogique !
La timeline n'est pas toujours simple à suivre, mais à la fin, j'ai raccroché tous les wagons. On se retrouve avec un peu un puzzle qui s'emboîte à la fin.
J'avoue aussi ne pas avoir lu toutes les chansons des jardiniers. C'est un élément qui s'intègre bien dans l'univers, mais la répétition m'a lassée.

➡️ En bref, un monde plein d'espoir avec un beau message de fond.
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