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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une mamie qui n'en est pas une – elle cache bien son jeu la vieille – sème des cadavres dans Deauville et Trouville. Ente mafia russe, contre-espionnage français et gâteaux à la crème, un thriller assez captivant au fond. Qu'on lit en 2 soirées grand maximum !
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Si je vous dis : éditions La branche, collection vendredi 13, Close-up, L'arcane sans nom, Samedi 14, ça vous dit forcément quelque chose, sinon, c'est que vous ne lisez pas assez attentivement mon blog. Et dans ce cas-là, vous me voyez franchement déçu par ce manque d'assiduité. Snif, snif... Bon, je répète donc pour les quelques inattentifs : Vendredi 13 est une collection de polars aux différents écrivains s'appropriant ce jour très particulier, chacun à leur manière, et jusque là, formidablement bien. Ce quatrième opus, signé Brigitte Aubert est dans la pure lignée des autres : passionnant, rythmé avec des personnages forts et des situations parfois drôles. Mamie Hélène se fait un plaisir même pas dissimulé de faire la nique à la mafia, aux services secrets, ... Et nous avec elle ! Un vrai plaisir de l'accompagner, de voir ses transformations et un vrai suspense de savoir si elle va s'en sortir et si oui, comment.
Loin d'être un spécialiste des polars, je ne connaissais pas Brigitte Aubert qui compte pourtant beaucoup de livres de ce genre à son actif (au moins quinze si j'en juge par la dernière page recensant les livres du même auteur). Je confesse mon ignorance mais me suis rattrapé, car, j'ai adoré ce livre et Mamie Hélène qui m'a impressionné et fait rire. C'est ce qui est bien dans ce bouquin : au fur et à mesure que les morts pleuvent les rires -ou sourires- enflent. L'auteure en rajoute dans le rayon ironie, moquerie des mecs, des durs, des vrais Hommes qui ne parviennent pas à arrêter une brave (?) mamie. Et tout cela écrit dans un style finalement assez... masculin : mots d'argot, gros mots, mais avec une finesse féminine de bon aloi.
Et l'intrigue, me direz-vous ? Eh bien, suffisamment tortueuse pour tenir la route et en haleine. Je ne vous en dirai point plus pour laisser agir le suspense.
Décidément, cette collection des éditions La Branche est une pépite de vrais bons polars à la française.
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Je poursuis ma découverte de la collection « Vendredi 13 » des éditions La Branche, collection dirigée par Patrick Raynal et inaugurée par Jean-Bernard Pouy avec l'excellent « Samedi 14 ».

Après avoir découvert, donc, l'opus de J. B. Pouy, « L'Arcane sans nom » de Pierre Bordage, « Close Up » de Michel Quint et « le dernier contrat » de Olivier Maulin, j'ai décidé de me pencher sur « Freaky Fridays » de Brigitte Aubert.

Si, mes précédentes lectures, à part une, étaient plutôt agréables, qu'en serait-il de celle-là ?

Pour rappel, la collection « Vendredi 13 » regroupe 13 petits romans de différents auteurs dont l'intrigue tourne plus ou moins autour du jour fatidique.
Mamie Hélène est veuve depuis un an, son Joe ayant eu la mauvaise idée de mourir un vendredi 13.

C'est à lui qu'elle pense en allant livrer un gâteau pour l'anniversaire de la fille des voisins – elle a monté une petite entreprise de pâtisserie artisanale pour s'occuper – alors qu'elle discute avec la bonne de la famille bourgeoise habitant juste à côté de chez elle, elle entend des coups de feu et est témoin d'un véritable massacre de toute la famille par deux géants cagoulés.

Mamie Hélène a tout juste le temps de s'enfuir pour échapper aux tueurs. Que faire ? Impossible pour elle de se rendre à la police, son passé sulfureux remonterait à la surface, elle et Joe étant d'anciens tueurs pour le compte de la mafia italo-américaine ayant bénéficié du service de la protection des témoins après que Joe ait témoigné contre Gioanni, un caïd déjanté.

Très vite, mamie Hélène se rend compte que les tueurs sont à ses trousses. Fuir ? Pour où ? Et puis, mamie Hélène veut savoir pourquoi des tueurs russes ont exterminé ses voisins, aussi, elle va reprendre les armes et ses anciennes habitudes…

Je dois l'avouer, j'avais déjà pris ce livre entre les mains et l'avait aussitôt reposé, les premières lignes me faisant craindre le pire. En effet, celles-ci débutaient par mamie Hélène se repenchant, attristée, sur la mort de son grand amour. Je voyais déjà un roman plombé par des considérations sentimentales qui me sont souvent pénibles à lire.

Heureusement, je me repenchais sur le roman après avoir lu quelques critiques précisant que l'intrigue virait bien vite au petit roman d'action.

Bien m'en a pris puisque, effectivement, une fois la scène de massacre de la famille, l'histoire se déroule à la manière d'un bon petit film d'action avec, pour héroïne, une gentille petite retraitée de 62 balais (un peu à la « RED », mais sans Bruce Willis, Morgan Freeman et John Malkovich, juste avec Helen Mirren).

Car sous ses airs de douce et gentille mamie (62 ans n'est pas un âge de mamie, mais passons), mamie Hélène va s'avérer coriace, têtue et, surtout, très dangereuse.

En effet, pour découvrir la vérité, elle ne va pas hésiter à se mettre à dos des tueurs russes, des assassins de la mafia italo-américaine, des militaires américains, français et, même, des services de l'état.

Si l'on sent un peu, dans l'écriture, que l'auteur se livre là à un exercice de style, il faut bien avouer que celui-ci est bien mené et ne laisse aucun temps mort aux personnages et aux lecteurs.

Certes, les sanglots longs de mamie Hélène sur son vieux Joe sont omniprésents, mais, pour autant, ils ne gâchent en rien le plaisir de lecture, mamie Hélène puisant sa force dans ces souvenirs et, surtout, retrouvent ses réflexes de tueuse grâce à ceux-ci.

Alors, tout comme dans un petit film bourrin, on ne se souciera pas de la crédibilité de certaines scènes, notamment la scène finale, car, Brigitte Aubert parvient à remplir sa mission principale, celle de distraire de bout en bout le lecteur, ni du fait que les personnages sont caricaturaux.

Côté plume, l'auteur démontre un savoir-faire incontestable – plutôt logique puisque l'on a pas affaire à une béjaune.

Au final, une belle surprise que ce petit roman d'autant plus que je partais avec un a priori négatif.
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Mamie Hélène est une veuve sexagénaire qui pour s'occuper et gagner un peu d'argent cuisine et vend des gâteaux à son voisinage. Ce vendredi-là, un vendredi 13, elle doit livrer un de ses fameux gâteaux à la famille Devauchelle. Elle voit alors la famille entièrement massacrée devant ses yeux. Elle a juste le temps de sauver une enfant, une petite enfant pas tout à fait comme les autres, en la cachant dans la niche du chien, avant de s'enfuir poursuivie par les tueurs. On découvre alors derrière cette mamie sexagénaire une femme pleine de ressources qui n'est peut-être pas ce qu'elle paraît être…

Le rythme du récit est très rapide à l'image de la traque de Mamie Hélène. Il y a de l'action, de multiples rebondissements (peut-être trop ?) plus ou moins crédibles, de l'humour et on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de ce roman très rythmé. Mamie Hélène est un personnage intéressant même si elle est parfois un peu caricaturale. Bon moment de lecture.
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Lu en une après midi. Un vrai plaisir à lire, ce roman de Brigitte Aubert nous narre avec brio les démêlés de Mamie Hélène, 62 ans, avec une bande de teigneux qui flinguent à tout va. Jubilatoire, cette Nikita à la retraite qui dame le pion aux espions de tous bords ainsi qu'aux truands lancés à ses trousses.Tout ça parcequ'elle est tombée, comme un cheveu sur la soupe, en plein massacre chez ses voisins à qui elle apportait un gateau! Avouez que ce n'est pas de chance quand, grâce au programme de protection des témoins, on vient de passer 10 ans tranquille à se cacher de ces mêmes truands qui n'y comprennent plus rien. Ecrit comme un scénario de film, dans un style percutant au rythme soutenu, l'action ne se relâche qu'à la toute dernière page. Un bonheur!
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Très bon polar. J'ai découvert une auteure. J'ai aimé l'alliance entre le vocabulaire d'antan( Type Tontons Flingueurs) et le vocabulaire actuel.Mamie Hélène est une sacrée pétroleuse qui n'a pas froid aux yeux.... pour en savoir plus, lisez le livre!!!!!
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Par un beau vendredi 13, Mamie Hélène est témoin du massacre de toute une famille. Alors qu'elle tente de fuir, l'un des tueurs la surprend. C'est le début d'une traque effrénée.
Le rythme du récit est très rapide. Il y a de l'action, de l'humour et on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de ce roman d'espionnage.
Mamie Hélène est un personnage passionnant même si elle est parfois un peu caricaturale. Bon moment de lecture.
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