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3,58

sur 124 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon, je le dis tout net, je n'ai pas aimé ce roman. Trop sordide.
Un article dans un journal fait remonter à la surface une affaire vieille de treize ans. En effet, Ennatown, une petite ville américaine a été le lieu d' un horrible massacre de petites filles – toutes blondes et âgées de six ans – enlevées, violées puis jetées dans la rivière, le ventre ouvert rempli de pierres pour mieux couler dans les profondeurs... la police de l'époque n'a pas été capable de mettre la main sur le criminel. Et qui plus est, une de ces fillettes n'a jamais été retrouvé.
Treize ans plus tard, donc : date anniversaire de la dernière enfant repêchée. le roman s'ouvre sur les pensées de Susan Lawson, séquestrée depuis toutes ces années dans une cave, maman d'Amy, cinq ans dont le père est leur boureau. Susan est malade. A dix-neuf ans, elle sent bien que son corps est vacillant et son esprit perdu. Seule sa fille lui permet de tenir encore un peu ; elle lui apprend à lire et lui parle du peu de choses qu'elle connaît du monde extérieur. C'est bientôt les fêtes de Noël, elle a un plan : elle compte faire sortir Amy de cette chambre-prison par le conduit d'aération. A l'aide d'une barette, elle réussit à ouvrir la grille, Amy se faufile telle une petite souris avec pour mission de faire lire un papier expliquant leur situation.
L'enfant se retrouve dehors, en terre inconnue, dans un froid glacial avec pour seuls vêtements deux joggings superposés... Elle tombe nez à nez avec Black Dog, un géant, sans domicile fixe, illétré et simple d'esprit.
Un ancien flic alcoolique (revenu au pays suite à une sombre affaire), dorénavant jardinier et son comparse Snake.T (ancien rappeur accidenté) vont enquêter sur cette histoire louche.
Je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman : une atmosphère glauque, des personnages caricaturaux – les hommes sont chasseurs et portés sur l'alcool, les femmes sont des desparate housewife nymphomanes... –, le lien entre Amy et Black Dog aurait pu être beau s'il avait été plus approfondi, l'écriture vive et souvent ironique envers la société américaine est lassante...
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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En lisant la quatrième de couverture et surtout l'expérience de l'auteur, je m'étais attendue à une intrigue frémissante et à un humour grinçant (dixit la présentation).
Si le scénario est intéressant, je n' ai pas accroché à la forme ni été séduite par les personnages.
Vouloir faire trop sensationnel, souhaiter avoir un ton un peu branché ont à mon sens ruiné l'intrigue. Difficile de capter le lecteur en parsemant le dialogue de " Hum...." ou " Ha! ha! ha!"
L'enquêteur, ex policier alcoolique m'a semblé inexistant. Il n'y a pas d'enquête mais simplement les évènements s'enchaînent au fil des heures. Certains personnages frisent le vulgaire, notamment les femmes comme la mère de la jeune disparue ou Laura, la " nymphomane-pute-salope" (désolée, je cite).
Effectivement, ils sont beaux les habitants d'Ennatown. C'est un habile mélange de races, de confessions religieuses, de classes sociales qui pourrait avoir son intérêt si il était davantage exploité.
Dommage, il ne suffit pas de conter des meurtres affreux de jeunes enfants, de tenter de cacher un pédophile psychopathe, violent au coeur d'un village bien pensant pour me faire frémir en lisant un roman policier.
Le village de rustres et de femmes désespérées ne m'a pas convaincue.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Pour la faire court, je dirais : Pas mal, mais peut mieux faire….nettement mieux faire !!!

Si je voyais le verre à moitié plein je dirais que l'intrigue comporte de bons éléments et une trame assez originale, que le suspense sans être implacable se tient à peu près, que le livre n'est pas bien épais et qu'il n'effraie pas à priori, et qu'il se lit facilement ( tant pour le style que pour la narration qui alterne les points de vue).

Cela étant, ce n'est pas tout. Parlons aussi de ce qui ne va pas. Les personnages sont détestables, tous caricaturaux, mal développés, comme taillés à la va vite. Brigitte Aubert a voulu faire du polar américain, sans savoir faire du polar américain. Mais ce qui m'a le plus « chipotée », c'est la langue utilisée. Même si à bien y réfléchir, elle « colle » au niveau des personnages de cette ville, puisque qu'elle navigue dans le registre du familier, voire parfois dans le vulgaire. (Je n'ai pas dit ordurier, car, dans ce cas, j'aurais laissé tomber). Je n'aime pas cette forme d'expression, même dans la littérature policière, à moins que l'auteur ait l'intelligence d'y mettre autre chose dans le style, la construction, ses personnages son intrigue…bref, qu'il y mette sa touche particulière qui fera passer le reste.
Ici, ce n'est pas le cas. Ce policier est banal, vulgaire au sens premier du terme (ordinaire). Il n'est pas de ceux qui restent, mais de ceux dont on veut se débarrasser assez vite pour passer à autre chose. L'auteur peut néanmoins séduire son lectorat ; une affaire de goût, sans aucun doute.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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J'ai trouvé ça très désagréable de me retrouver dans l'esprit de cet homme et je me suis dit que moi qui avait été un temps tentée par la lecture de Claustria de Regis Jauffret, je l'aurais sans doute trouvé insupportable. J'ai beaucoup aimé le premier chapitre mais ensuite, j'ai regretté que Brigitte Aubert développe des personnages si caricaturaux. Les femmes sont nymphomanes et/ou alcooliques, elles ne sont guère attachantes. J'ai par contre beaucoup aimé les personnages de Black Dog et Vince, le marginal et l'ancien flic. Les deux éléments que j'ai le moins aimé sont la voix de la lectrice quand elle joue la petite fille et la manière dont Brigitte Aubert forme les phrases quand elle fait parler ou penser Black Dog et l'enfant. J'ai trouvé invraisemblable que cette petite fille manque de vocabulaire mais qu'elle utilise le mot escarpin.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Il est difficile pour Vincent Limonta de revenir habiter à Ennatown sa ville natale. Inspecteur de police à New- York , il a été radié pour avoir tué sous l'emprise de l'alcool une mère innocente. Grâce au prêtre de la ville, il travaille comme jardinier et entretient le cimetière. L'ancien rappeur Snake T. devenu handicapé est de retour au bercail lui aussi. Treize ans plus tôt, des fillettes ont été enlevées et retrouvées noyés. Seule une. Vera Miles dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Les premières pages nous plongent dans une horreur totale. On découvre la seule fillette survivante maintenant âgée de dix-neuf ans et tout ce qu'elle a subi. Séquestrée, maltraitée et violentée par son ravisseur, elle a une petite fille Amy de cinq ans. Elle a peur de mourir. Amy doit appeler cet homme Daddyqui n'hésite pas à la frapper. Une seule solution est possible : Amy doit s'enfuir pour prévenir la police. La fillette muette qui ne connaît que le monde extérieur par les livres se retrouve dehors à la veille de noël dans un froid glacial. le neige, la forêt, les chiens, les bruits, tout est nouveau ou n'est pas comme dans les livres. le monsieur noir qu'elle rencontre ne sait pas lire et ne vit pas dans une maison. Black Dog, demeuré et SDF ne se pose aucune question sur la fillette.

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/12/brigitte-aubert-la-ville-des-serpents.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Ennatown, petite bourgarde presque tranquille avec son pasteur qui n'est qu'un homme, son inspecteur alcoolique, ses SDF, son comité de charité interconfessionnel et son tueur de petites filles.

Je n'ai rien aimé dans ce policier. La victimisation des personnages est exacerbée, ils m'ont tous passablement agacée. L'écriture, ciselée et incisive, repose malheureusement sur de nombreuses facilités. Les fréquentes comparaisons aux séries télévisées m'ont dérangée. le suspense est presque inexistant, le coupable est rapidement identifié et la seconde partie m'a donné une sensation de remplissage.

Ne vous occupez pas de moi, La ville des serpents d'eau est plébiscité par de nombreux lecteurs et libraires. Je suis juste passée à côté. Ça m'arrive souvent avec les polars ces temps-ci.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Un peu déçue. En général, j'apprécie les livres de brigitte Aubert et je sais à quoi m'attendre. Mais dans celui-ci, ce qui manque c'est l'enquête. le récit se concentre sur la description des personnages et de leurs mauvais cotés, mauvaises expériences ... On y apprend comment chaque parent des fillettes tuées ou disparues réagissent après tant d'année.
La fin est brouillon. A chacun d'interpreter comme il le souhaite ? Moi je n'aime pas ça. J'aime bien quand je finis un livre en connaître les tenants et les aboutissants. Je ne peux pas m'étendre sur le sujet car je risquerai de dévoiler trop d'information pour ceux qui ne l'ont pas encore lu.
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Un peu déçue par ce polar de B Aubert, elle a fait beaucoup mieux, celui là est classique avec le serial killer que personne ne soupçonne ....Même si il y a du suspens et une fin assez surprenante.
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Ce livre se construit autour d'un fait divers qui a défrayé les chroniques voilà quelques années, et si les personnages qui gravitent autour de cette histoire centrale ont de l'épaisseur, le récit en lui-même ne prend pas.

L'auteure attribue des voix précises à certains de ses personnages, la petite fille dont les pensées glissent d'une idée à l'autre, le clodo simplet dont les monologues se construisent autour de dialogues imaginaires, et tout ceci aurait pu donner une histoire palpitante, le suspense de savoir quand et comment le noeud va se dénouer.
Mais il y manque un petit grain de sel, une touche de vie, ou de conviction peut-être.
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