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3,59

sur 123 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas familière de ce genre d'ouvrage,même si j'ai lu les Millenium
un peu par hasard, j'ai acheté "la ville aux serpents d'eau" grâce à Babelio,(comme l'enfant aux cailloux).
Dés les premières pages j'ai eu un choc:l'auteur ne nous épargne rien, une scène d'ouverture difficile à supporter , glaçante à souhait, je me suis demandée si j'allais continuer:"Je suis morte il y a treize ans.
J'avais 6 ans.
On m'a retrouvée noyée dans le lac, sous la glace.....
Les poissons avaient dévoré mes doigts et mon visage.....
Moi, je croupis dans ce trou noir.....
Vraiment, un choc, puis la tension se relâche quelque peu...
Brigitte Aubert mélange une affaire de séquestration et d'assassinats de fillettes en série, non élucidés,il y a 13 ans,5 petites filles disparaissaient, on ne retrouve que quatre corps, et un jour, surgit de nulle part, une petite fille en jogging rose, maigre, sale et terrorisée avec à la main, un bout de papier....
Le mystère, c'était elle.qui était -elle?
D'où venait - elle?
Pourquoi suivait - elle un géant noir illettré mais pas méchant du tout?
Est que cette fillette menait sur la piste d'un tueur en série qui sévissait il y a des années?
Avait - elle un rapport avec les meurtres de fillettes treize ans auparavant?
Brigitte Aubert réussit à construire un bon suspense autour de l'évasion de la fillette d'abord grâce au handicap dont elle l'a dotée,d'un côté la violence, la soumission et l'humiliation que Daddy exige d'elle, de l'autre ce qu'elle a appris par les livres....
Cela rend délicat le succès de sa mission: porter le message rédigé par sa mére....qui pourra les aider....
Un suspense et une course poursuite qui m'ont tenue en haleine jusqu'à la dernière page...
L'auteur dresse un portrait caricatural d'une petite ville de province américaine avec ses secrets, ses préjugés , son hypocrisie, ses faux semblants, ses castes,ses non -dits, ses rumeurs.....un enquêteur alcoolique déchu et dépressif,un rappeur déglingué,des femmes nymphomanes et dépendantes à l'argent de leur mari...alcooliques aussi....
Seuls les personnages Black Dog et Amy sont attachants.....
La langue familière parfois m'a un peu déstabilisée, l'auteur incite le lecteur à suspecter tour à tour tous les personnages.....
Le dénouement est mélodramatique, à dessein, je suppose....
Ce n'est que mon avis , tout à fait novice dans ce genre angoissant et excessif....
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Brigitte Aubert ou l'art de ne jamais se répéter... D'habitude, au bout de quelques romans d'un auteur, je me lasse, un peu comme un vieux couple qui ne supporte plus deviner la suite des phrases de l'autre.

Avec Brigitte Aubert, ce n'est pas le cas!
Chaque livre est un univers et les personnages n'existent que dans ces pages bien précises où elle les a construits, imaginés..
Elle ne nous laisse aucune chance de deviner la fin.

Je suis fan!

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Un choc dès la première page ! La scène d'ouverture m'a complètement tétanisé. A un tel point que je n'étais pas vraiment certaine de pouvoir aller plus loin. Heureusement (ou pas selon les goûts), la tension diminue d'un cran dans les chapitres suivants.
La recette du nouveau polar de Brigitte Aubert ? Un solide mélange d'une affaire de séquestration à la Kampusch et d'assassinats de fillettes en série non élucidés, saupoudré de personnages emblématiques de tout bon roman noir qui se respecte (l'enquêteur alcoolo déchu, le géant inquiétant qui cristallise toutes les peurs mais se révèle être un gentil nounours, les vrais méchants dissimulés sous de beaux costumes de notables…) avec comme toile de fond Ennatown, banale petite ville américaine.
Le cocktail fonctionne avec plus ou moins de bonheur selon les chapitres et les protagonistes. Il faut d'abord souligner le courage, sinon l'audace, pour un auteur hexagonal d'oser camper son histoire aux Etats-Unis. L'american way of life y est particulièrement bien restitué sur un mode ironico-critique. le traitement des scènes de traque sont, quant à elles, d'une efficacité avérée. Cependant, l'introduction de nombreuses références culturelles françaises tombe souvent comme un cheveu sur la soupe. L'abus des ficelles habituelles du genre provoque finalement l'inverse de l'effet recherché. Quant aux références régulières aux séries télés à la mode (Desperate housewives, Cold Case …), elles manquent un peu de subtilité et deviennent rapidement indigestes.
Autre bémol, il est vraiment dommage d'avoir quasiment donné le nom du meurtrier au milieu du livre (et dieu sait que je ne suis vraiment pas une experte dans ce genre de découverte …), sans pour autant le transformer en ressort dramatique de choix. A ces réserves près, « La ville des serpents » sait retenir l'attention de ses lecteurs.
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Une chose est évidente après ma découverte de son dernier opus paru au Seuil, Brigitte Aubert a du métier et de l'imagination. Elle sait trousser une histoire, gérer le suspense et tenir en haleine son lecteur.
Elle a situé son récit dans un gros bourg des Etats Unis, avec sa population essentiellement composée de blancs à l'abri du besoin et, bien sur, son serial-killer qui a enlevé six petites filles de six ans dont cinq ont été retrouvées noyées et éventrées. L'affaire est vintage, treize ans d'âge, et le coupable court toujours. C'est lui que nous retrouvons dans le premier chapitre car il tient séquestrée une des six fillettes enlevées. Devenue son objet sexuel, elle croupit dans sa cave insonorisée avec le fruit des viols de son geôlier, une petite fille de cinq ans. Cette dernière réussira à s'enfuir par une bouche d'aération, avec pour mission de trouver quelqu'un qui se chargera de prévenir la police. Y arrivera-t-elle avant que le violeur de sa mère y mette la main dessus ? C'est tout l'enjeu du livre et je peux vous dire que c'est mené de main de maître. Pleine de rebondissements, cette traque haletante accroche le lecteur jusqu'à la dernière page et ce, malgré une galerie de personnages un peu trop typés, qui donnent, hélas, un côté série télé américaine de moyenne gamme. Car la population de cette petite ville est constituée de femmes désespérées (depuis Desperate housewives, c'est très à la mode), alcooliques ou nymphomanes, d'un ex policier très imbibé mais encore bel homme, d'un rappeur à demi paralysé, d'un curé père de famille, d'un clodo géant mais demeuré, ... Bref un petit monde un peu trop cliché pour être vraiment attachant. Et puis, il y a le personnage de la petite fille auquel je n'ai pas cru une seconde. Elle voit le monde réel pour la première fois, ayant passé ses cinq années de vie avec sa mère dans une pièce sans fenêtre. Elle arrive à le décrypter sans problème, sans étonnement majeur et sans presque aucune crainte, tout ça grâce aux quelques livres illustrés que lui a lu sa maman. C'est un peu dommage d'autant plus que l'écriture, légèrement ironique, semble vouloir faire un jeu de massacre avec cette petite société amerloque de province, bien pensante et confite dans ses habitudes.
Plus sur le blog
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Ennatown, la ville des serpents d'eau : sans histoire, avec son club interconfessionnel, sa bonne conscience, son lot de mâles chasseurs si conventionnels, et leurs épouses qui s'ennuient à mourir, genre Desperate Housewives. Une sérieuse ombre au tableau, toutefois : l'un des leurs, forcément un des leurs, a enlevé cinq gamines il y a plus de dix ans. Quatre ont été retrouvées au fond d'un lac ou d'une rivière. D'où le surnom du mystérieux criminel : le Noyeur. La dernière n'a jamais refait surface... Et voici justement que surgit de nulle part, sous la neige à la veille de Noël, une petite créature crasseuse en survêtement rose maculé, muette et terrifiée, qui aussitôt s'enfuit avec le citoyen le moins fréquentable d'Ennatown: Black Dog, géant noir un peu demeuré et SDF. Qui est-elle? Trop jeune pour être la disparue... alors? le fantasme collectif repart de plus belle : c'est Black Dog, le Noyeur, évidemment... Et la chasse à l'homme de démarrer. Seul Limonta, ex-flic alcoolo à la conscience chargée, s'étonne que personne n'ait signalé la disparition d'une enfant de cinq ans...

Je suis morte il y a treize ans.
J'avais 6 ans.
On m'a retrouvée noyée dans le lac, sous la glace, pas très loin de la maison. Les poches de ma robe étaient bourrées de pierres.
Les poissons avaient dévoré mes doigts et mon visage. On m'a identifiée à ma taille et à mes vêtements.
Mon joli anorak rose. Mon sac à dos Scooby-Doo.
On m'a enterrée un après-midi de janvier. Il neigeait.
Sur ma tombe, il y a gravé "Susan Lawson 1992-1998 A notre cher petit ange".
Quand le cercueil est descendu dans le trou, ma mère s'est mise à hurler. Mon père s'est évanoui.
Moi, j'ai essayé de me boucher les oreilles pour ne plus entendre rire Daddy.
Mais la chaîne était trop courte. Je n'ai pu que crier, les poignets entravés.
Je suis morte il y a treize ans.
Vera Miles avait 6 ans, elle aussi. Elle avait disparu un mois plus tôt. Elle, on ne l'a jamais retrouvée.
Moi, je croupis dans ce trou noir.
Au début, il n'allumait que quand il venait.
Le reste du temps, c'était la nuit. Et toujours la peur.
La douleur.
La folie.
Lorsqu'un livre commence par ces mots, vous vous dites "Pu...., je suis tombée sur The Bouquin!", et puis au fil des pages l'engouement retombe, l'intrigue est bonne mais les personnages sombrent dans le cliché voire la caricature, chose qui a le don de m'agacer!!! La fin fait est un peu confuse, il m'a fallu revenir au début afin de situer le coupable.... Voilà donc un livre qui me laisse sur ma faim!!
Au suivant....
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Après une scène d'ouverture particulièrement glaçante (voire difficile à supporter), il est normal d'attendre une intrigue à la hauteur. Malheureusement, la ville des serpents d'eau semble se complaire dans le glauque et la surenchère à grand renfort de clichés souvent cauchemardesques : enlèvement et séquestration de petites filles, corps jetés dans la rivière, flic déchu et dépressif, faux gentils et vrais méchants sans donner pour autant une vraie épaisseur à l'intrigue. Certaines scènes sont réussies et touchent leur but mais d'autres semblent superflues rendant l'ensemble de qualité inégale.

Le roman se lit facilement et même souvent la peur au ventre mais il souffre aussi de certaines faiblesses comme de trop nombreuses allusions aux séries télés actuelles (lassantes), une vision presque caricaturale de la société américaine et un nombre trop restreint de pistes pour réellement surprendre le lecteur.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Un premier ouvrage de cette auteure. L'ambiance de fête, la sensation de cette période si particulière de froid, y est bien retranscrite. Toutefois, le rythme de ce polar ne m'a pas suffisamment entraînée. J'ai lu ce livre en étant parfois plus intéressée par certains passages au contraire d'autres qui me semblaient plus lents, et pas assez uniformisés. J'ai eu la sensation d'une lecture saccadée, par moment prenante et par d'autre plate.
Je n'y ai pas ressenti l'angoisse qui monte, qui progresse au fil des pages et cela me laisse de ce fait un retour mitigé.
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Black dog, le SDF du coin et aussi personnage attardé, est tout désigné pour être le kidnappeur d'une enfant et peut être bien aussi le tueur en série "Le Noyeur".
Allant à l'encontre de la pensée de ses ex-confrères et de la ville, Vince Limonta décide d'enquêter et de découvrir qui est cette petite fille que personne ne connaît.

Un polar honnête mais dont qui dévoile trop vite certaines clés de l'histoire et le suspense s'en trouve un peu gâcher.
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Beaucoup aimé ! Mon préféré de cette auteure jusqu'à maintenant. le personnage de Black Dog m'a fait pensé au géant attendrissant de " La ligne verte " de King. Par contre je suis un peu restée sur mon appétit à la fin.
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Le début de l'histoire rappelle fortement une histoire bien réelle qui a fait les gros titres, celui d'une enfant devenue femme, séquestrée durant des années par son bourreau que l'on nomme ici dans le livre Daddy. Victime devenue mère qui un jour, réussit à ce que sa fille de cinq ans, s'échappe de la maison de l'horreur pour obtenir une aide extérieure.
La petite fille Amy, se retrouve en plein hiver, à la veille de Noël, confrontée au monde extérieur qu'elle n'a connu jusqu'à présent que dans des livres pour enfants. Sa mission est difficile, l'enfant est muette et pour seul échange, un message écrit de sa mère qui désigne son identité et demande de l'aide.
Dans la forêt, elle rencontre Black Dog (il me fait pensé d'ailleurs à l'acteur Michael Clarke Duncan dans le film La ligne verte) , un SDF noir de la taille d'un géant, légèrement attardé qui ne sait ni lire ni écrire mais il comprend que la petite a besoin de protection. Il n'est pas violent mais réputé pour voler tout ce qui brille jusqu'au jour où, il en vient à tuer pour se défendre et protéger l'enfant.
Les voilà recherchés par tous les citoyens et la police qui treize ans plus tôt, a vu des petites filles du même âge disparaitrent et retrouvées éventrées, lestées de pierres dans les eaux du lac ou d'une rivière s'interroge : Black Dog serait-il le noyeur ?

Peu probable d'après Vince Limonta, un ancien flic de la brigade criminelle de New York, viré pour une grosse bavure, revenu dans sa ville natale en tant que nettoyeur de cimetière et hébergé par le père Roland. Il est le stéréotype que l'on retrouve dans les polars, alcoolique, sans but précis, sans femme ni enfant...Bref, le voilà qui fait équipe avec Snake T., ancien rappeur estropié pour découvrir qui est le noyeur et d'où vient cette petite fille apparue de nulle part.

Bon nombre de chapitres sont consacrés aux personnages qui peuplent cette petite ville afin de laisser la suspicion s'installer et pour les accrocs au polar, on découvre assez vite qui est ce fameux Daddy car s'il n'a pas été inquiété durant toutes ces années, il est probable qu'il soit un membre influent de la communauté. J'ai aimé le lien qui uni l'enfant et Black Dog ajoutant un côté tendre à l'histoire, la manière dont chaque famille des disparues vit de façon différente la perte d'un enfant, une intrigue bien construite où l'innocence et la monstruosité se côtoient, un prédateur qui ressemble à un monsieur Tout-le-monde insaisissable. Bien que l'épilogue me laisse un peu sur ma faim par des questions sans réponses, La ville des serpents de l'eau est un livre que je conseille car finalement en refermant la dernière page, je me suis dis : - Mince, déjà ?
Lien : http://lesromansdechris.blog..
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