Octave-Louis Aubert/5
8 notes
Résumé :
Recueil de légendes bretonnes:
- Fracan, Righall et Brioc
- La Ville d'Ys
- Pied d'Airain et Main d'Argent
- Saint Ronan
- Les larmes de saint Sieu
- Où la terre devient de l'or
- Le saut de saint Valay
- Le Dragon de l'Elorn
- Le saut de saint Michel
- Le Torrent silencieux
- Le Mariage blanc du Prince Efflam
- Les deux Aveugles
- Autour du château de Brest
- L... >Voir plus
- Fracan, Righall et Brioc
- La Ville d'Ys
- Pied d'Airain et Main d'Argent
- Saint Ronan
- Les larmes de saint Sieu
- Où la terre devient de l'or
- Le saut de saint Valay
- Le Dragon de l'Elorn
- Le saut de saint Michel
- Le Torrent silencieux
- Le Mariage blanc du Prince Efflam
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- Autour du château de Brest
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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"Voici des contes, des légendes, des traditions, les plus beaux contes, les plus pathétiques légendes, les traditions les plus curieuses qu'il y ait sur terre. Vive la Bretagne ! Car, bien entendu, c'est dans ce coin béni du monde qu'ils ont fleuri."
Charles le Goffic, dans la préface de ce recueil paru à St Brieuc en 1928 se laisse emporter par son enthousiasme, son amour de la littérature et de la Bretagne.
Pourtant, réédité sans cesse et à de nombreuses reprises, ce recueil est vraiment une réussite dans le choix des textes.
Octave-Louis Aubert, journaliste, écrivain et éditeur, fondateur, coordinateur du système des syndicats d'initiative sur la côte-nord de Bretagne et créateur de la revue "La Bretagne touristique", est un homme de lettres.
Il s'est appuyé sur une bibliographie complète pour écrire ces légendes traditionnelles. Mais il est soucieux de leur conserver le tour et l'accent populaire. Il ne les gâchés par aucune recherche de style mais pour simples et dépouillées qu'elles soient, elles gardent une certaine élégance qui leur donne un cachet littéraire certain.
Charles le Goffic, dans la préface de ce recueil paru à St Brieuc en 1928 se laisse emporter par son enthousiasme, son amour de la littérature et de la Bretagne.
Pourtant, réédité sans cesse et à de nombreuses reprises, ce recueil est vraiment une réussite dans le choix des textes.
Octave-Louis Aubert, journaliste, écrivain et éditeur, fondateur, coordinateur du système des syndicats d'initiative sur la côte-nord de Bretagne et créateur de la revue "La Bretagne touristique", est un homme de lettres.
Il s'est appuyé sur une bibliographie complète pour écrire ces légendes traditionnelles. Mais il est soucieux de leur conserver le tour et l'accent populaire. Il ne les gâchés par aucune recherche de style mais pour simples et dépouillées qu'elles soient, elles gardent une certaine élégance qui leur donne un cachet littéraire certain.
j'ai ouvert ce livre car c'était (c'est toujours !) un bel objet régional de la région chère à mon coeur : imprimé, dans les années 60 (11ème édition) à St Brieux avec en filigrane en relief sur de nombreuses pages le nom d'Anatole le Braz entouré de flèches stylisées.
Après.. le contenu.. je dirais que ces légendes sont présentées sans fioriture et avec une rigueur historique palpable, ce qui est déjà bien. Autrement dit, c'est du sérieux. L'auteur, O-Louis Aubert, précise régulièrement les lieux concernés et apportent diverses explications étymologiques. Forte présence des récits religieux, des saints etc mais aussi des acteurs de l'Histoire (rois, chevaliers, chefs de guerre..) et ces histoires là ne sont pas celles que j'apprécie le plus (toujours de "grands" personnages, des puissants) Les récits sont généralement courts (entre 1 et quelques pages), ce qui apporte de la variété au recueil. Celui qui m'a le plus plu est celui sur Merlin et le roi Arthur, qui est aussi le plus long du livre.
Après.. le contenu.. je dirais que ces légendes sont présentées sans fioriture et avec une rigueur historique palpable, ce qui est déjà bien. Autrement dit, c'est du sérieux. L'auteur, O-Louis Aubert, précise régulièrement les lieux concernés et apportent diverses explications étymologiques. Forte présence des récits religieux, des saints etc mais aussi des acteurs de l'Histoire (rois, chevaliers, chefs de guerre..) et ces histoires là ne sont pas celles que j'apprécie le plus (toujours de "grands" personnages, des puissants) Les récits sont généralement courts (entre 1 et quelques pages), ce qui apporte de la variété au recueil. Celui qui m'a le plus plu est celui sur Merlin et le roi Arthur, qui est aussi le plus long du livre.
Citations et extraits (1)
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La forêt de Brocéliande
Désireux d'avoir sur terre un représentant dévoué à ses intérêts, qui l'aidât à tromper les hommes en acquérant sur eux une grande autorité, parce qu'à même de connaître le passé et de prédire l'avenir, Satan, certain jour, délégua l'un de ses incubes avec mission d'engendrer d'une vierge l'enfant utile à ses projets.
Merlin naquit de cette union.
Sa mère était chrétienne et très pieuse. Elle le fit baptiser dès sa naissance. Le diable perdit du même coup tout pouvoir sur l'enfant, qui conserva cependant la plupart des dons qu'il tenait de son père. Il se métamorphosait à son gré ; il expliquait avec les plus grandes facilités les songes et les événements qui paraissaient de prime abord inexplicables ; il enchantait, au sens nécromancien, ceux qu'il désirait voir agir selon sa volonté. Il donnait les avis les plus sages et les conseils les plus précieux et, à l'exemple des chevaliers, il soutenait les bons contre les méchants, les opprimés contre les oppresseurs....
(extrait de "la forêt de Brocéliande", nouvelle du volume paru aux éditions "Louis Aubert" en 1956)
Désireux d'avoir sur terre un représentant dévoué à ses intérêts, qui l'aidât à tromper les hommes en acquérant sur eux une grande autorité, parce qu'à même de connaître le passé et de prédire l'avenir, Satan, certain jour, délégua l'un de ses incubes avec mission d'engendrer d'une vierge l'enfant utile à ses projets.
Merlin naquit de cette union.
Sa mère était chrétienne et très pieuse. Elle le fit baptiser dès sa naissance. Le diable perdit du même coup tout pouvoir sur l'enfant, qui conserva cependant la plupart des dons qu'il tenait de son père. Il se métamorphosait à son gré ; il expliquait avec les plus grandes facilités les songes et les événements qui paraissaient de prime abord inexplicables ; il enchantait, au sens nécromancien, ceux qu'il désirait voir agir selon sa volonté. Il donnait les avis les plus sages et les conseils les plus précieux et, à l'exemple des chevaliers, il soutenait les bons contre les méchants, les opprimés contre les oppresseurs....
(extrait de "la forêt de Brocéliande", nouvelle du volume paru aux éditions "Louis Aubert" en 1956)
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