AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B077CQHN9G
522 pages
(11/11/2017)
3.88/5   4 notes
Résumé :
Marie a eu la chance d'échapper à un sort bien peu enviable grâce à la mort (presque) accidentelle de son mari violent. Elle se remet tranquillement de ses émotions dans un petit village de campagne où elle s'est installée, quand elle fait connaissance avec sa voisine, victime elle-même d'un compagnon agressif.La solidarité féminine la conduira à se mettre en danger surtout quand il lui faudra répondre aux questions d'un séduisant capitaine de gendarmerie ! Heureuse... >Voir plus
Que lire après Confessions d'une meurtrière, L'intégraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Confessions d'une meurtrière" relate exactement ce que le titre annonce : les confessions d'une femme qui bascule dans le meurtre. Mais attention, la meurtrière et ses amies ne tuent que ceux qui les ont maltraitées, ou qui ont maltraité d'autres femmes. Il y a donc l'idée sous-jacente que les victimes n'en sont pas puisqu'elles sont d'anciens bourreaux, qu'elles ont bien mérité leur sort ; d'ailleurs, les meurtrières se réjouissent de leur mort et expriment de la satisfaction à l'idée d'avoir amélioré notre planète. Tout lien avec l'actualité sur les violences faites aux femmes est purement fortuit... même si cela résonne étrangement, évidemment.

Faire justice soi-même ? Voilà qui est bien dérangeant ! Mais le livre repose sur le parti-pris délibéré d'en rire : c'est un petit bijou d'humour noir. L'humour noir, ce mécanisme de défense qui permet d'éviter de ressentir l'angoisse qui devrait être normalement associée au meurtre et à la mort. Il va jusqu'à nous faire accepter que les meurtrières soient exemptes de tout sentiment de culpabilité. Il permet d'exprimer tous les fantasmes de passage à l'acte, ceux qu'on s'interdit dans la réalité mais qu'il peut être si bon d'exprimer, et dont l'expression est une soupape de sécurité : si on les met en scène sous toutes leurs coutures dans un espace imaginaire, alors on n'a plus besoin de passer à l'acte. Et quand cet espace imaginaire est un livre, cela permet d'ouvrir le débat et, aurais-je pu dire il y a un an, de libérer la parole... mais je ne le dis pas : c'est devenu trop galvaudé.

Mais aussi, ce roman offre un petit plus que j'ai vraiment apprécié : c'est le dénouement. Il est inattendu et en principe, révéler une fin inattendue est la dernière chose à faire quand on parle d'un livre. Rassurez-vous donc, je ne vais pas tout révéler. Quoique... il ne s'agit pas du dénouement d'un livre à suspense : tout savoir dès le départ n'aurait aucune conséquence pour l'intérêt du livre. Et je me demande même si ce ne serait pas l'inverse. Car au fur et à mesure qu'on lit, on est emporté par la plume fluide de Marie-José Aubrycoin, mais on ne comprend pas où cet enchaînement de péripéties peut mener. L'histoire elle-même pourrait continuer encore longtemps. Mais si on sait qu'elle débouche sur une réflexion sur l'écriture, autour de cette question "comment devenir un auteur à succès ?"... alors je n'en dis pas plus, mais cela donne une idée de ce vers quoi se dirige le livre, et permet de saluer au passage les formidables capacités d'autodérision de l'auteure !
Commenter  J’apprécie          340
Marie-José Aubrycoin m'ayant fort aimablement proposé de lire son second roman j 'ai ainsi fait la connaissance de Marie, jeune veuve fortunée installée dans un petit village à la campagne dans l'Oise. Sa vie n'a guère été plaisante,un mariage catastrophique avec un baron, une belle-mère imbue de son titre au caractère exécrable, un accident de voiture qui a failli lui couter la vie ! Bref , ouf grand merci exit mari et belle -mère la voilà veuve et fortunée, entourée de ses chiens, dans une agréable maison jouxtant un centre équestre et s'apprêtant pour passer le temps à écrire un journal intime . Certaines choses ne peuvent pas se dire à haute voix comprenez le bien.
Forte de son expérience en tant qu'avocate, Marie-José Aubrycoin d'une plume aisée et facile nous narre les diverses péripéties dans lesquelles Marie est intervenue ou qui ont été portées à sa connaissance. L'écriture est fluide, agréable à lire, l'humour au rendez-vous. Une lecture agréable , pleine de références littéraires, d'anecdotes surement en partie empruntées à la réalité mais que retenir de cette lecture? je ne le sais pas vraiment et je le regrette.
Commenter  J’apprécie          141


autres livres classés : justiceVoir plus


Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20053 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}