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Citations sur La saga des Florio, tome 1 : Les lions de Sicile (11)

Prends garde à ce que tu fais, et avec qui. Un rien suffit pour se laisser entraîner dans une grosse bêtise, surtout si on a le sang chaud.
Le regard du jeune homme exprime à la fois l’embarras et l’agacement. « Tonton, vous savez bien que je ne suis plus un gamin…
— C’est vrai. Mais les femmes sont capables de transformer n’importe quel homme en parfait imbécile. Et je n’ai pas envie que tu en deviennes un.”
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Alors tous mes efforts ont été inutiles ? Ils n’auront servi à rien ? Travailler, bâtir un empire économique à partir du peu dont je disposais, expérimenter sans cesse, oser courir des risques que personne n’avait jamais pris en Sicile... ce n’est pas encore assez ?
Non.
“Un blason. Du sang bleu. La respectabilité. Voilà ce qu’ils exigent.”
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Le tremblement de terre est un sifflement qui naît sur la mer et s’enfonce dans la nuit. Il s’enfle, s’accroît, se transforme en un grondement qui lacère le silence.
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Hearing these words, Ignazio’s face darkened. He turned to look at Paolo Barbaro. “What about your husband, Mattia? Is your husband patient? Does he respect you? You’ve no idea how much it upsets me toleave you here alone with him,” he then added with a soft huff.
She cast down her eyes. “He’s the way he is. He behaves the way he behaves.” Just these words. A hiss, like burning straw.
And Giuseppina read in that expression what she already knew. That Barbaro was rough with her, that he treated her harshly. Their marriage had been arranged by their families for money, just like her and Paolo’s.
The men can’t possibly understand that what the two of them have in common is a broken heart.
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Cet arbre qui plonge ses racines dans le ruisseau, c'est un quinquina, et son écorce a sans doute sauvé des millions de vies humaines. Du Pérou à la Bolivie, les Indiens d'Amérique ont été les premiers à se rendre compte de son efficacité contre la fièvre ; elle n'a pas échappé non plus aux jésuites, qui l'ont introduite en Espagne au cours du XVIIe siècle.
Transformée en poudre et enfermée dans des sacs , elle a ensuite été expédiée vers les plus grands ports européens.
On l'appelle alors " écorce du Pérou".
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Cinnamon, Pepper, cumin, aniseed, coriander, saffron, sumac, cassia . . .
No, spices aren’t just for cooking. They’re medicines, they’re cosmetics, they’re poisons and memories of faraway lands few people have seen.
Before reaching a sales counter, a cinnamon stick or a gingerroot has to go through dozens of hands, travel on the back of a mule or a camel in long caravans, cross the ocean, and reach European ports.
Naturally, the costs rise with every leg of the journey.
Rich are those who can buy them, and rich those who manage to sell them. Spices for cooking—and much more so those for medicinal use—are for the select few.
Venice built her wealth on the spice trade and customs duties. Now, at the beginning of the nineteenth century, it’s the British and French that sell them. Ships arrive from their colonies overseas loaded not only with medicinal herbs but also with sugar, tea, coffee, and chocolate.
The prices drop, the market diversifies, the harbors open, the amount of spices increases. It’s not just in Naples, Livorno, and Genoa. In Palermo, the aromatari set up a guild. They even have their own church, Sant’Andrea degli Amalfitani.
And the number of those who can afford to sell them also rises.
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A propos du vin Marsala, le sable qui se dépose sur les récipients en terre cuite contenant le sel est le même que celui qui tourbillonne entre les bouteilles laissées au repos dans les profondeurs des caves. Il s’y mêle des grains de sel, et il en émane un parfum de mer. C’est lui qui confère cette sécheresse, cette ambiguïté troublante et cette saveur maritime à peine esquissée à un vin qui, sans cela, ne serait qu’un vin doux comme tant d’autres.
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De la cannelle, du poivre, du cumin, de l'anis, de la coriandre, du safran, du sumac, de la casse...
Non, les épices ne servent pas seulement à cuisiner. Ce sont aussi des remèdes, des cosmétiques, des poisons, des parfums, des souvenirs de terres lointaines que peu de gens ont eu la chance de voir.
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Ignazio looks at his sister-in-law. As soon as she lifts her head and her eyes meet his, he knows that she, too, is haunted by memories.
They speak the same language, inhabit the same pain, and carry around the same solitude.
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Pour comprendre les gens, mon oncle m’a longtemps obligé à passer des heures derrière le comptoir de l’herboristerie, je détestais ça mais aujourd’hui je me rends compte à quel point cela m’a été utile
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