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Les Florio tome 2 sur 3
EAN : 9782253244554
505 pages
Le Livre de Poche (10/05/2023)
3.84/5   193 notes
Résumé :
« L’épopée flamboyante aux multiples rebondissements de l’une des plus grandes
dynasties siciliennes des deux derniers siècles. » Figaro Magazine De la
toute-puissance aux premiers tourments, la saga passionnée d’une dynastie
sicilienne. La famille Florio règne désormais sur la Sicile. À Palerme, elle
possède palais, usines, bateaux, soieries. On l’admire et on les craint. Mais la
gloire demande efforts et sacrifices. Si Ignazio, q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Lu en version originale il y a un an, ce second tome de la saga des Florio a été récemment offert en traduction à mon épouse et je peux désormais m'y consacrer.
La construction reste la même : avant chaque chapitre une courte mais intéressante introduction reprenant les événements historiques survenus durant cette période en Sicile, suivie de la relation des faits concernant la famille Florio.
J'ai beaucoup aimé ces deux pages d'introduction qui nous permettent de bien saisir le contexte historique et politique dans lequel la famille Florio s'est développée.
Ce second volet de la saga débute avec la mort en 1868 de Vincenzo Florio, c'est à présent à son fils Ignacio, 30 ans qui prend les rênes de la maison. Il va continuer à la développer et malgré nombre d'obstacles en faire une des plus grandes entreprise d'Italie. Il a toutes les qualités pour y arriver : un esprit d'entreprise, la force de travail et en même temps, un profond respect pour les hommes qui travaillent pour lui.
Tout a un revers : sa vie de famille passe après, sa vie sentimentale également.
Stefania Auci continue dès lors a s'attacher aux femmes : la mystérieuse Française connue à Marseille, abandonnée car pour porter la famille au zénith il lui fallait épouser une aristocrate, et bien entendu cette dernière, Giovanna d'Ondes Trigona, ainsi que Franca sa belle-fille. L'autrice excelle à nous les décrire.
Dans les dernières pages de l'édition française, se profile déjà le déclin de la famille, Ignazziddu n'a pas l'envergure de son père et de ses ancêtres. Nous le vérifierons dans le troisième tome.
J'ai aimé toute cette histoire des Florio, passionnante depuis son arrivée pauvre à Palerme jusqu'à sa ruine, je reviendrai sur cet épilogue lorsque mon épouse recevra le dernier tome.

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La famille Florio est restée fidèle à Palerme, mais ils ont quitté les quartiers populaires pour des quartiers huppés. En 1861, l'unification de l'Italie est chose faite. le roi Victor-Emmanuel II s'installe à Rome, capitale de l'État italien.
Après la mort de Vincenzo, son fils Ignazio prend la relève et mène la maison Florio à un point que ni son père, ni son grand-père ou son grand-oncle n'avaient envisagé.
Entièrement dévoué à la maison Florio, il ne prend ni repos ni loisir. Tant pis pour sa femme et ses enfants. Un homme dur, qui se préoccupe pourtant de ses ouvriers, peut-être plus que de sa propre famille. Il est doué en affaires, forcément, sinon, il n'y aurait pas d'histoires.
Les femmes ne comptent pas pour du beurre, elles jouent au contraire un rôle important, mais celui qui leur est assigné. Giovanna, l'épouse d'Ignazio l'a appris de la plus sévère des façons. Ses malheureuses tentatives de se révolter ont été étouffées dans l'oeuf. Elle se soumettra et transmettra l'obligation de soumission à sa fille.
J'ai apprécié d'en apprendre plus sur l'histoire mouvementée de l'Italie et de la Sicile.
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Ce second tome est très différend de son prédécesseur. Certes, nous y retrouvons la famille Florio et la Sicile, Palerme surtout.
Pour cette chronique, je suis gênée. En effet, je ne doute pas que l'auteure a fait un énorme travail. Néanmoins, je suis une lectrice de roman et j'ai entre les mains un "bouquin".
Comme je l'ai indiqué pour le premier tome, j'apprécie énormément ces sagas familiales-historico-sociales... surtout celles qui se déroulent dans les XIX et XX siècles.
Avec un cadre géographique.

Ce deuxième tome nous raconte surtout la vie d'Ignazio. Suivre l'arbre généalogique à la fin du livre, mais manque de précision.
Or pour moi une saga ne peut pas être focalisée sur un seul personnage, ce qui est le cas ici.
Ainsi, des personnages présentés de ci de là ne sont pas approfondis, ce qui apparaissait déjà dans le premier volume.
Ensuite, l'auteure malgré toute sa bonne volonté de raconter l'histoire de sa Sicile et de Palerme, a une construction assez bizarre. D'un côté, elle consacre des pages à cette histoire, malheureusement qu'elle dilue dans du général qui ne répond pas à toutes mes questions, et d'un autre côté elle reprend sa fiction comme si l'une était détachée de l'autre. Et c'est bien cela qui m'a gênée. J'en suis désolée pour l'auteure mais elle a été incapable de créer une symbiose entre fiction et réalité. du coup elle se perd dans des descriptions sans émotions, et les émotions qui devraient venir des personnages dont elle raconte la vie ne sont pas là. Ainsi, j'ai été triste non pas parce que Ignazio mourait mais parce que l'écriture de l'auteur ne traduisait aucune émotion.
Par contre, tout est détail. Mais est-ce que le détail fait l'émotion ?
Est-ce que la couleur du tapis fait une sensation, un vrombissement dans la lecture ?
Rendez-vous à la fin de la lecture du troisième tome.
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Après une courte introduction qui résume le tome 1, nous retrouvons ce qui fait la spécificité de cette saga : l'alternance de longs chapitres romanesques où Stefania Auci nous raconte la vie des Florio avec de brefs prologues où elle résume l'Histoire de l'Italie et de la Sicile au même moment. Il n'est en effet pas facile de raconter cette incroyable histoire romanesque ET industrielle ET politique de la famille Florio.

Famille partie de rien, misérables paysans siciliens au début du XIXe siècle à l'ascension fulgurante de petits commerçants devenus grands patrons et dont les descendants se sont mariés dans l'aristocratie italienne forts de leur colossale richesse. Triomphe social, économique et politique qui s'effondrera dans une terrible banqueroute au milieu du XXe siècle.
On suit principalement dans ce tome le destin d'Ignazio Florio industriel talentueux, travailleur acharné, patron paternaliste (à l'époque où ce terme n'était pas péjoratif) en lutte contre la concurrence étrangère, les préjugés de l'Italie du nord contre le Sud, l'immobilisme de la société sicilienne. La réussite sociale s'accompagne d'un mariage parfois chaotique où Donna Giovanna amoureuse de son mari n'est souvent payée en retour que de l'estime que celui-ci lui porte. Il a épousé un nom et un titre, elle a épousé une fortune...

Puis ce sera le tour d'Ignazio junior, dit Ignazziddu, héritier moins doué que son père, séducteur plus préoccupé de paraître que de faire perdurer l'empire familial. Alors malgré le tempo parfois heurté du récit (on saute des mois et des années), on s'attache à ces personnages insensés. On est bouleversé par la mort d'Ignazio père, la douleur de Giovanna, la série de drames qui les frappe. Les maladies incurables en cette fin de XIXe sont nombreuses. Mais il faut aussi en passer par la stratégie politique et économique, et la corruption, les scandales bancaires et l'incapacité de l'Italie à gérer son unification. Je dois dire que ces passages ne sont pas ma tasse de thé. Ou devrais-je dire mon petit verre de Marsala.... 😉

Stefania Auci réussit encore une fois à faire vivre cette famille flamboyante, jalousée, attaquée, calomniée. Les Florio sont fiers et travailleurs, leurs femmes sont sublimes (voir la couverture du tome 1 : Franca Florio) et elles assurent l'intendance sociale avec brio. Des gens qu'on admire et qu'on envie. On quitte Ignazio junior et Franca au moment de la naissance de leur premier enfant et à l'apparition des frémissements de ce qui mènera une quarantaine d'années plus tard à la ruine totale.

Si le tome 1 vous a séduits, celui-ci ne déçoit pas. En attendant le 3e opus... Les Florio ne laissent pas indifférent !
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Deuxième volet de la saga de la famille Florio, qui couvre la période 1868 – 1893. Avec la troisième génération, voici la consécration de l'acharnement au travail dans le respect des salariés, de la recherche continue des innovations technologiques propres à développer l'emploi en Sicile … et la richesse de la dynastie.

Toujours au top du management dans une période d'évolution technologique et financière permanente : un Vicenzo ou un Ignazzo, senior puis junior. Avec le mariage de l'héritier Ignazzo avec la jeune baronne Giovanna d'Ondes Trigona en 1848, la famille d'« hommes de peine » entre dans l'aristocratie. Leur fille Giulia épousera à 15 ans le prince di Trabia, de haute noblesse sicilienne. La boucle est ainsi bouclée.

Mais s'allier avec une jeune fille noble ne suffit pas : il faut aussi assurer une vie mondaine brillante, faire « salon ». Sous une fragilité apparente, les femmes de la famille cachent leur désillusion amoureuse avec beaucoup de pudeur. le rôle de femme du monde, malgré la richesse inouïe qui les entoure, sert avant tout à ne pas mourir de désespoir et de solitude.

Cet épisode s'attache à la condition de ces femmes : Giulia, folle amoureuse de Vincenzo senior mais épousée cinq ans après la naissance de leur fils Ignazio, puis Giovanna qui a l'immense chagrin de perdre prématurément son fils aîné, enfin Franca, l'épouse d'Ignazzidu, le cadet fantasque amoureux de toutes les femmes. Par bonheur, on trouve un arbre généalogique en page 418 (puisque les héros portent à peu près tous le même prénom !)

La croissance de la dynastie des Florio est fabuleuse : pêcheries et conserveries, vignoble, aciérie, et surtout compagnie de navigation à vapeur dans toute la Méditerranée puis dans le monde entier, banque et finance naturellement.

Mais les crises économiques mondiales ne les épargnent pas. La politique s'en mêle aussi : il faut obtenir le maximum de subventions publiques, corrompre des fonctionnaires ou des élus qui ne demandent que ça, jouer sur l'antagonisme séculaire entre les industriels du nord et les grands propriétaires fonciers de l'île … éventuellement manipuler les masses laborieuses et la Presse pour faire plier le gouvernement des « Piémontais ».

Vincenzo Florio, bourreau de travail et veillant personnellement à toutes les affaires en cours poursuit l'oeuvre de son père. Mais il meurt prématurément. Son héritier Ignazzo n'éprouve visiblement pas le même ardent attachement aux affaires de la famille … Qu'adviendra-t-il de l'empire Florio à la troisième génération ?
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critiques presse (1)
LeParisienPresse
31 août 2022
«La Saga des Florio» raconte l’histoire vraie de deux frères issus d’une famille pauvre et devenus les maîtres de la Sicile au XIXe siècle.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Giovanna soulève d’une main le visage de sa bru. « Regarde-moi, ma fille. Il est grand temps que tu prennes conscience que les femmes portent toujours les poids les plus lourds. » Elle parle d’un ton tranquille, presque doux. C’est une loi de la nature, et elle continuera de s’appliquer aussi longtemps que le monde ne marchera pas sur la tête, aussi longtemps que nous ne porterons pas de pantalons. Il va falloir apprendre à ne rien dire, à faire semblant de ne rien voir. Quoi qu’il arrive, tu es et resteras sa femme. Peu importe que ton cœur saigne, il existe des choses plus importantes que ton orgueil. En particulier la bonne renommée de ta famille. Et ton enfant.”
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Au début, elle avait pensé qu’il y avait une autre femme. Après la naissance d’Ignazziddu, elle avait compris que les attentions de son époux étaient inversement proportionnelles à son implication dans les affaires de la famille. Elle avait donc bien une rivale, et c’était la Maison Florio.
D’autant plus qu’elle lui avait donné deux garçons, que sa descendance était donc assurée et que, dans ces conditions…
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Pour les Égyptiens, c'était un don de la déesse Isis. Pour les Hébreux, un symbole de renaissance. Pour les Grecs, l'arbre d'Athėna, déesse de la sagesse. Pour les Romains, l'arbre à l'ombre duquel étaient nés Romulus et Rėmus.
L'olivier a un tronc noueux, une odeur pénétrante et des feuilles d'un vert argenté qui étincellent au soleil. Son bois doré et chaud, qui résiste bien aux parasites, se prête facilement à la marqueterie et à la sculpture ; et c'est aussi le matériau des meubles destinés à durer, à préserver des objets et des souvenirs précieux.
Mieux encore.
Si l'on brûle un olivier ou qu'on en scie le tronc, il paraîtra mort pendant longtemps, voire des années ; mais tôt ou tard, une jeune pousse tenace surgira du sol pour le ramener à la vie.
Pour détruire un olivier, il faut le déraciner, creuser le sol et supprimer jusqu'à son plus petit reste.
Voilà pourquoi il symbolise, entre autres, l'immortalité.
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Marseille est plus poussiéreuse que dans son souvenir. Plus sale. Plus chaotique. La mémoire est une gardienne mensongère du bonheur, elle sait figer les images de certains lieux en un éternel présent, une réalité d’autant plus fictive qu’elle semble plus authentique.
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La véritable malédiction du bonheur, c'est de ne pas se rendre compte qu'on est en train de le vivre. Au moment où l'on s'aperçoit qu'on a été heureux, il n'en reste déjà plus qu'un écho.
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Les Florio - tome 1 - Les Lions de Sicile de Stefania Auci et Renaud Temperini aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/les-lions-de-sicile-les-florio-tome-1.html • Les Florio - tome 2 - le Triomphe des lions de Stefania Auci et Renaud Temperini aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/les-florio-t.2-le-triomphe-des-lions-1.html • Les Florio - tome 3 - Les Lions en hiver de Stefania Auci et Renaud Temperini aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/les-florio-tome-3-les-lions-en-hiver.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionslivredepoche #editionsalbinmichel
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