Il ne s'agit pas de penser beaucoup mais de beaucoup aimer.
Ce qui importe avant tout, c'est d'entrer en nous-mêmes pour y rester seul à seul avec Dieu.
Dieu ne se gagne que par l'amour.
Quand il y a des perdrix, on mange des perdrix ; et quand c'est le temps de la pénitence, on fait pénitence !
La vie n'est qu'une nuit à passer dans une mauvaise auberge.
Quand il nous semble que Dieu, secrètement, nous fait comprendre qu'il nous écoute, il est bon alors de nous taire.
Précieux silence : c’est en lui que l’âme étreint Dieu, que Dieu étreint l’âme et l’instruit ; de même que le temple de Salomon s’édifia sans qu’on entendit aucun bruit, c’est en silence que le Seigneur édifie en nous ses demeures.
On eût dit que sa mort ne la concernait pas, tant elle semblait uniquement occupée à bénir et consoler : le miracle de l’amour achevait sa métamorphose.
D’un côté, Dieu m’appelait ; de l’autre, je suivais le monde. Toutes choses de Dieu me donnaient grand contentement, mais celles du monde me tenaient attachée. On eût dit que je voulais concilier ces deux extrêmes, rapprocher ces ennemis : la vie spirituelle avec les satisfactions, plaisirs, et passe-temps sensuels.
J’ai toujours eu beaucoup d’amour pour ceux qui gouvernent mon âme ; ils sont pour moi les représentants de Dieu, et je les traite comme tels. Il est arrivé à certains de mes confesseurs de craindre que je ne m’attache trop à eux, - bien que saintement – et d’encourir ainsi leur disgrâce. Je ris toute seule de leur erreur…
Ce sont les plus humbles d’entre vous qui sont les plus parfaites, et non point les privilégiées de l’oraison et de l’extase.
Jusqu’alors, il s’est agit de ma vie. Maintenant, Dieu vit en moi.
Pour tout faire lui-même, Dieu n’attend que notre décision.
Dieu a créé l’homme libre de choisir la perfection.
L’humilité, c’est être dans la vérité.