Lorsqu'un volcan dans la région de Naples entre en éruption, un prodigieux nuage de cendres paralyse progressivement l'Europe, clouant les avions au sol et brouillant les communications. Sur le point de s'envoler pour New York depuis Paris, Alix Franzen doit revoir ses plans. Au Monténégro, Nora, Vasko et
Virgile, trois adolescents, se retrouvent sans adultes et découvrent l'indépendance, grisante et inquiétante. Au même moment, les Green Teens – une équipe de jeunes Européens qui accomplissent leur Service climatique obligatoire – reste bloquée au coeur du Groenland, loin de tout secours.
Le roman fait 480 pages, avec des paragraphes denses. Il n'y a pas de retour à la ligne pour les dialogues, car souvent, le lecteur est invité à « occuper » l'esprit d'un des personnages. Tout y est vécu à travers ces différents points de vue. L'empathie et l'émotion sont ainsi très bien exploitée, mais il faut un temps d'adaptation pour s'habituer à ce chois de rédaction, très similaire au «
Un animal doué de raison » de
Robert Merle.
La documentation est sérieuse, ainsi, le roman se lit avec un grand plaisir car l'ensemble délivre un parfum de cohérence et de vraisemblance. le choix de ne pas axer sur un roman catastrophe est des plus judicieux car l'intimité liée aux personnages implique le lecteur émotionnellement. le suspens est servi par des trames diverses, bien maîtrisées, qui maintiennent en haleine tout autant que les conditions environnementales se dégradant.
De plus, le monde ne part pas à vau l'eau, et se ressaisit bien vite, face aux événements. Aussi, sommes-nous frappés par cette réalité alternative.
Le personnage d'Alix, très égocentrée, n'emporte pas mon adhésion, ni son périple à travers la France.
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