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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On peut dire de ce roman qu'il est frais, rafraîchissant, divertissant, mais en même temps instructif et érudit. Il va nous retracer une partie de l'histoire de la météorologie de façon romancée, en nous faisant découvrir la vie de scientifiques concernés, avec la vie de l'époque. On va aussi suivre la vie d'un grand couturier censé vivre à notre époque, ainsi que de sa bibliothécaire qui sera le fil conducteur de l'ouvrage.
L'intrigue est construite sur des allers et retours entre flashbacks et époque contemporaine, en nous entraînant dans différentes intrigues pourtant toutes liées. Cela passe bien, sauf peut-être quelques passages un poil trop longs. de beaux sentiments se dégagent de l'ensemble, nous envoyant un petit nuage. Un comble !!
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Il était une fois une bibliothécaire employée par un couturier, Akira Kumo, pour répertorier tous les livres qu'il possède sur les nuages.
Un livre sur les nuages ? Mais que peux-t-on en dire ?
En fait, l'auteur a choisi ce prétexte pour, d'une part, raconter la naissance de la météorologie et d'autre part, la vie d'Akira Kumo, qui a vécu Hiroshima et qui a survécu.
Comment ?
Pour le savoir, lisez ce livre, vous ne le regretterez pas...
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Ce roman, par l'interposition de deux personnages-narrateurs, contient la biographie romanesque et fantasque des quelques hommes du XIX siècle qui se passionnèrent de nuages en fondant les prémisses de la météorologie moderne. Ces biographies, de savants - Luke Howard, Richard Abercrombie, William Williamsson - et du peintre Carmichael, constituent la partie la plus détaillée et instructive du récit, mais s'y greffent aussi des éléments narratifs fort intéressants sur la vie du principal personnage-narrateur, le vieux styliste japonais Akira Kumo. Son récit adressé à sa bibliothécaire Virginie Latour, dans le cadre d'une relation amicale et sentimentale que la parole développe, lui permet à la fois de (se) préciser les raisons de sa nouvelle lubie de collectionneur d'ouvrages consacrés aux nuages, ainsi que, par là-même, de se remémorer son enfance et d'autres parties refoulées et obscures de sa propre biographie, à l'ombre du Nuage par antonomase, le nuage atomique d'Hiroshima.
Le lecteur avisé devine vite cette association historique, même s'il se laisse aller à la séduction du jeu de reconstitution progressive de mémoire, si bien mené. Il lui faut plus de temps pour déceler d'autres analogies plus subtiles, comme celle entre la sexualité (frôlant la perversion) de Richard Abercrombie et celle de Kumo lui-même. L'auteur suggère : "Ce que Virginie Latour avait d'abord perçu comme le long et doux cortège des amoureux de nuages comporte, elle s'en aperçoit maintenant, un peu trop de suicidés, de désespérés, d'amoureux éconduits et de solitaires tristes." (p. 280) : et c'est presque un "understatement"... Par contre serait-ce surinterpréter que de faire l'hypothèse d'une analogie entre tous ces amoureux de nuages et différentes formes de perversion sexuelle ?
Et sur cette question, le grand manque de ce roman, me semble-t-il dès le début, c'est l'impressionnant silence, l'énorme anémie narrative concernant le personnage féminin, cette Virginie Latour, qui ne sert presque que de catalyseur de récits, et qui ne possède de caractère qu'une caractéristique dysfonctionnelle relative, encore, justement à sa jouissance sexuelle...
Nuages-mort, nuages-perversions... ç'eût été véritablement passionnant. Et le seul personnage féminin était justement là, à portée de la plume !
Matière pour un autre roman, peut-être ? Voici en effet l'excipit:
"Virginie Latour pense aussi, sur sa petite île blanche au milieu des tempêtes, qu'elle va vivre sa vie. Mais ceci est une autre histoire."
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Ce qui m'avait attirée c'est qu'il y était question de collections (sic) et de la folie douce qui peut atteindre les collectionneurs. Et je me suis finalement laissé aspirer par une histoire bien plus complexe qu'il n'y paraît dont les thèmes se mélangent et qui tourne autour de trois personnages principaux : Virginie Latour qui va faire le lien entre les différentes parties du livre, Akira Kumo et Richard Abercrombie.
La première est bibliothécaire et elle va se voir confier une mission en détachement auprès du second. Akira Kumo est un couturier japonais installé à Paris. Célèbre pour les nombreuses collections qu'il a successivement entreprises (ah ah !!), les dernières années de sa vie sont principalement marquées par une quête d'exhaustivité centrée sur la seule collection qu'il va conserver : les documents concernant les nuages... Il a donc besoin d'un(e) bibliothécaire pour répertorier sa collection...
Lien : https://cneedaujourlejour.bl..
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Un couturier japonais à Paris recrute une jeune bibliothéquaire pour classer et archiver sa collection d'ouvrages relatifs aux nuages et à la météorologie. L'auteur nous fait découvrir une histoire (réelle ou imaginée ?) de la météorologie et suivre le parcours à partir du XVIII° siècle de quelques personnages anonymes ou scientifiques amoureux des nuages. le nuage devient une allégorie de la vie et d'une certaine conception du monde (cycle perpétuel de l'eau). L'auteur fait des parrallèles et analogies entre la composition des nuages et celle du corps humain, la structure des nuages et celle du cerveau (avec une approche sur la théorie des fractales). le nuage est la métaphore du temps qui s'écoule. Il devient également le symbôle de notre société qui se déshumanise et aboutit aux horreurs du XX° siècle (nuage de gazs toxiques de 14-18, fumée des crématoires et le champignon de Hiroshima).
Cependant j'ai eu le sentiment que tous ces thèmes étaient effleurés, juste abordés. le livre manque de densité... mais peut-être est-ce volontaire pour être aussi léger qu'un nuage alors que ce dernier en fait représente un masse énorme...
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Un couturier raconte à une jeune bibliothécaire les débuts de la météorologie. Une histoire insolite, très bien écrite qui incite à admirer le ciel .
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