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EAN : 9782761956178
219 pages
Editions de l'Homme (04/03/2021)
4.11/5   9 notes
Résumé :
Les larmesLes coups. La violence verbale. L'abandon. À eux seuls, ces mots auraient pu décrire l'existence de Nancy Audet. Heureusement, il n'en est rien. Sur son chemin, la fillette maltraitée a croisé certaines personnes qui lui ont tendu la main, lui ont donné une chance d'être aimée, lui ont permis de retirer l'étiquette tenace de victime qui aurait pu lui coller à la peau. Son histoire, c'est celle de milliers de petits poqués qu'on désigne souvent comme «les e... >Voir plus
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
06 avril 2021
"Plus jamais la honte", voilà le titre du livre que Nancy Audet a écrit, un peu malgré elle. Si elle a choisi ce titre, c’est sans doute que la honte est le sentiment le plus fort qu’elle a vécu une bonne partie de sa vie, mais dont elle a réussi à s’affranchir au fil du temps.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Je réalise que mon souhait de devenir journaliste était un choix émotif plutôt qu’une réelle passion de l’actualité. J’étais heureuse quand je regardais les nouvelles, car j’étais avec lui. J’étais en sécurité. Jamais il ne montait le ton. Il m’aimait comme j’étais. Je crois d’ailleurs que, durant de nombreuses années, j’ai eu le sentiment qu’il était le seul être humain à m’aimer vraiment. Sa façon de me protéger, c’était de passer le plus de temps possible avec moi. Je n’avais jamais besoin de cogner pour entrer chez lui. Sa maison, c’était ma maison. C’était mon refuge et il le savait. Parfois, j’entrais et il dormait sur le divan.
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Il n’y a pas que les tentatives d’évasion qui mettaient ma mère hors d’elle. En fait, tout et rien pouvaient lui donner une bonne raison de me battre. Même si j’essayais de bien faire, ce n’était jamais ce qu’il fallait à ses yeux. Tout ça me rendait tellement nerveuse que je me mettais à commettre toutes sortes de gaffes – je renversais constamment mon verre de jus, alors que je ne le lâchais pas des yeux, justement de peur de l’échapper – au point où on m’avait surnommée «Nancy la gaffe». J’étais tellement anxieuse tout le temps que, lorsque j’y repense, j’ai de la misère à respirer.
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Elle a choisi de raconter sa propre histoire, explique-t-elle, afin de donner espoir aux autres enfants qui sont pris dans l’engrenage infernal de la maltraitance. Je découvrais alors que la Nancy que je pensais connaître, cette journaliste brillante, cette femme toujours à l’écoute des autres, avait vécu l’enfer durant sa jeunesse et que, grâce à un instinct de survie et à une force intérieure hors du commun, ainsi qu’à la présence de quelques personnes bienveillantes à des moments clés de sa vie, elle avait réussi à surmonter la plupart de ses épreuves.
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J’ai remarqué qu’il n’y avait pratiquement aucune photo de moi quand j’étais bébé. Comme si ma petite enfance n’avait pas existé. Je n’en ai trouvé qu’une seule de moi avec ma maman. Une seule. Sur celle-ci, je n’ai que quelques mois. Je porte une robe blanche. Ma mère sourit timidement, mais elle sourit. Elle semble heureuse. C’est du moins ce que l’on peut se dire en regardant le cliché. On ne m’a jamais parlé de moi quand j’étais bébé. Je n’ai aucune idée si j’étais un bébé souriant, calme ou bougonneux. Je ne sais pas. Mon cœur est vide de souvenirs.
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Plus je vieillissais, plus je réagissais. À sept ans, je commençais à réaliser que ce que Pépère me faisait n’était pas normal. Un jour, j’ai tout raconté à mon oncle Gérald, le frère de mon père, l’avant-dernier d’une famille de cinq gars. Il n’habitait pas au village, mais il venait rendre visite à mon grand-père une fois de temps en temps. Je n’étais pas très proche de lui, mais j’étais un peu plus âgée et je ne voulais plus que Pépère m’approche. Il me faisait peur, je ressentais du dédain envers lui et je ne savais plus quoi faire.
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Vidéo de Nancy Audet
Plus jamais la honte - Extrait du livre audio lu par Nancy Audet
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En savoir plus sur le livre : Les larmes Les coups La violence verbale L'abandon
À eux seuls, ces mots auraient pu décrire l'existence de Nancy Audet. Heureusement, il n'en est rien. Sur son chemin, la fillette maltraitée a croisé certaines personnes qui lui ont tendu la main, lui ont donné une chance d'être aimée, lui ont permis de retirer l'étiquette tenace de victime qui aurait pu lui coller à la peau.
Son histoire, c'est celle de milliers de petits poqués qu'on désigne souvent comme «les enfants de la DPJ». C'est un cri du coeur, un signal d'alarme, un appel à l'aide afin que les enfants, tous les enfants, cessent de porter sur leurs frêles épaules le poids de fautes qui ne sont pas les leurs.
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