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Jeanyves Guérin (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070388592
160 pages
Gallimard (15/10/1996)
3.87/5   19 notes
Résumé :
Audiberti est l'un des grands auteurs du théâtre français du XXe siècle. La richesse de l'invention verbale, le sens du comique, le goût du style sont ses principales qualités. Il a écrit Le mal court (1946) « en état de transe ».
L'action se déroule en trois actes : une naïve princesse, victime de policiers cyniques, découvre la réalité du mal que ses proches lui avaient cachée et décide d'entrer dans la ronde. Puisque le mal court, elle veut l'accomplir luc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La pièce, en trois actes, faisant moins de cent pages, peut paraître légère et rapide à lire. Mais ne vous y trompez pas. Les discours denses demandent au lecteur de ne pas se laisser distraire par une mouche ou un train qui passe. L'attention est nécessaire pour saisir toutes les subtilités de la langue et des paroles des personnages. Ceux-ci partent parfois dans des considérations extrêmes et décalées qui peuvent facilement vous faire perdre le fil conducteur. le langage est maîtrisé, chaque personnage possédant son vocabulaire et ses expressions propres. Il est très facile de les imaginer sur la scène d'un théâtre, extravagants, élevant la voix et faisant de grands gestes.
La princesse Alarica possède un caractère bien trempé. Elle semble parfois folle, sautant sur un lit, se donnant à un homme qu'elle ne connait pas malgré les conseils de sa gouvernante. Malgré tout, elle cerne le jeu de ses interlocuteurs et se sert d'eux pour arriver à ses fins. Les trois personnages, F., Parfait et Célestincic, se désignant comme roi (bien qu'ils ne le soient pas tous), en font les frais et ne peuvent que se soumettre à cette jeune fille. Cependant, comme Alarica, le lecteur se retrouve berné et manipulé. le dernier acte voit beaucoup d'événements se précipiter et propose une certaine perspective sur l'avenir des personnages.
La préface de Jeanyves Guérin n'est pas de trop pour comprendre le contexte de la création de cette pièce, qui est particulière, et en quoi elle s'inscrit dans la littérature de l'époque, puisque des points de comparaison sont faits avec Antigone et Caligula. de même, des éclairages importants sur le texte permettent au lecteur de se situer géographiquement et de voir les enjeux géopolitiques présents. En effet, Alarica est une princesse d'un tout petit pays (Courtelande), probablement dans l'est de l'Europe, promise à un grand roi d'Occident. Et comme cela arrive souvent, elle est victime d'une supercherie, de même que les petits pays se font écrasés par les grands qui ne s'arrêtent pas à quelques valeurs morales.
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Pas vraiment aimé mais ca passe tout de meme. Une comédie assez burlesque! Je n'ai pas vraiment l'habitude de ce genre donc ça change un pue ! L'écriture est simpliste mais pour une oeuvre comme celle ci on en demande pas plus
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La Princesse Alarica passe la nuit dans le domaine de Saxe, dernière étape avant son arrivée dans le royaume d'Occident où elle doit épouser le même jour le roi d'Occident, beau jeune homme. Or un jeune homme survient en pleine nuit, prétendant être le roi, vole un baiser à la princesse, l'alerte est donnée, on lui tire dessus, il s'évanouit non pas tué, seulement assommé. Or voici que le "vrai roi" arrive, accompagné de son cardinal et il n'a pas de bonnes nouvelles... et les valeurs d'Alarica vont s'en trouver bouleversées.

Bien qu'Audiberti sacrifie à la tradition des scènes et propos improbables, un peu oniriques, du théâtre de son temps (mon ton doit vous faire comprendre que je les goûte assez peu), il tient à garder un contrôle et une cohérence si bien que j'ai pu adhérer à l'attitude d'Alarica dans ses pires moments. le drame est assez captivant car on n'a pas la moindre idée de la façon dont ça pourra se terminer !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"Tu as été auprès de moi dans une mauvaise passe. Je me suis servie de toi. Je t'ai fait jouer un rôle. Mais j'ai tenu que la réalité vienne, au plus vite, alimenter la comédie, l'alimenter, la démentir. Je ne regrette rien. J'ai perdu avec toi mon honneur de fille. Disons que tu n'as donné mon honneur de femme, si c'est un honneur que d'être conforme à sa nature physique. Non, mon ami, je ne regrette rien."
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Devient-on sage de ce que l'on devient vieux, ou vieillit-on à force de sagesse ? Est-ce qu'on meurt de ce qu'on n'a plus rien à faire, ou n'a-ton plus rien à faire par cela même qu'on est mort ?
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Ne vous tourmentez pas pour le roi. Il les aura, va ! les petites, la vérole. C'est pas malin, de deviner. Le sort de l'homme est bien connu. Les petites, la vérole...
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Rien ne tient. Rien ne vaut. Chaque bouche est un piège. Tous les bras se cassent en deux dès qu'on les touche.
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Vous me donnez des agacements dans le bras qui sert à planter des tartes.
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Video de Jacques Audiberti (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Audiberti
Jacques AUDIBERTI – Un siècle d'écrivains : Des tonnes de semences (DOCUMENTAIRE, 1998) L'émission « Un siècle d'écrivains », numéro 158, intitulée « Des tonnes de semences », diffusée sur France 3, le 08/04/1998, et réalisée par Marie-Louise Audiberti et Philippe Condroyer.
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