Michèle Audin réussit à captiver avec un roman dont la forme emprunte celle d'un dossier d'archives éparses. Avec des fragments de courrier, de journal intime, d'entretiens, elle invente la vie d'un mathématicien français qui aurait eu de la sympathie pour les matheux nazis.
Tout ressemble à de véritables archives historiques mises bout à bout pour dresser le portrait d'une errance éthique.
Les femmes de ce roman sont remplies d'abnégation, de courage et de lucidité. Les hommes sont plus contrastés.
Une lecture surprenante et prenante.
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