AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de nilebeh


Yvan Audouard se revendiquait , au Canard enchaîné, plus dionysiaque qu'Apollonien. Mais, si nul excès ne l'empêchait le lundi soir de remettre sa chronique, qui méritait toujours le « bon point », il s'accordait de plus gros écarts avec sa carrière d'écrivain.
Vers la fin de sa vie, il confie à son fils Antoine son désir d'écrire son plus beau roman, ce « Rendez-vous » évoquant ce Saïgon où il était né « par inadvertance » en 1914. « Il y eut des soirs, il y eut des matins. Il y eut un automne, un hiver... » et aucun livre. Antoine comprit que ce livre, son père l'imaginait, l'écrivait dans sa tête et qu'il ne viendrait jamais. Alors il l'a écrit lui-même; avec tendresse, sans complaisance vis-à-vis de son père.
Une belle relation de ce qui se joue entre père et fils, de cette passation de témoin qui nous concerne tous, un jour ou l'autre.
Commenter  J’apprécie          10







{* *}