A cinq ans, Camille est placée en pensionnat chez des religieuses dans le Sud de la France, bien loin de chez elle à Paris. Il n'y a pas beaucoup d'amour dans sa famille. Elle va grandir comme elle le peut avec des parents sévères. Son père décède tôt et sa mère décide que Camille fera des études de secrétariat pour gagner vite sa vie et qu'elle épousera un garçon plus âgé qu'elle, Boris, qu'elle connaît très mal. Camille n'est pas heureuse, elle suit une thérapie mais il y a un grand vide en elle. Heureusement elle a deux filles qui lui apportent un peu de bonheur. Camille accumule les amants pour se changer les idées et oublier. Les années passent, Camille devient grand-mère.
Ce roman pas très connu était présenté à la Médiathèque de ma commune. La 4ème de couverture m'avait attirée ainsi que la couverture mais j'avoue avoir été déçue par l'histoire. Ce n'est pas le fait qu'elle soit triste car je m'y attendais mais j'ai trouvé que l'auteur mettait peu d'émotions dans ses pages. Peut être est-ce volontaire, est-ce pour faire sentir la solitude du personnage principal mais cela m'a gênée. Ce roman se lit très vite puisqu'il comprend 200 pages mais écrites en gros caractères et il s'adresse plus à un lectorat féminin. Bref note en demie teinte pour moi.
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Camille, à trente ans, avait déjà fait deux tentatives avant la vraie. Les psys nomment ça "un appel au secours", mais tu peux appeler, personne ne vient. Il paraît que pour être entendu il ne faut pas crier "au secours" mais "au feu". Là, attention danger, tout le monde se sent concerné.