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EAN : 9782919066131
252 pages
Editions du Caïman (06/12/2013)
3.96/5   34 notes
Résumé :
Eddie Grist, ancien policier à Inverness. est de retour sur Stroma, son île natale, au nord de l'Ecosse. Il y retrouve ses parents, avec qui il a noué des relations difficiles, ainsi que ses rares amis. Mais à peine a-t-il pris ses marques qu'un squelette est découvert sur le chantier d'une résidence secondaire. Malgré son père, notable influent de l'île, Eddie ne pourra s'empêcher de se mêler à l'enquête, enquête officiellement confiée à Moira Holm, amour de jeunes... >Voir plus
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Voilà un roman qui aura, c'est certain, une place à part pour moi. Celui ci m'aura en effet procuré une émotion bien particulière au moment où je l'ai eu en main. Non parce qu'il s'agit d'un premier roman, j'en ai chroniqué plus d'un ici même. Non , cette émotion vient d'ailleurs. de cette relation si particulière qui me lie à ce roman. Car voyez vous, j'ai eu la chance de suivre sa gestation et sa venue au monde des livres !

Retour en arrière.

J'ai pour habitude de trainer mes guêtres sur la toile, à fouiner et voir ce qu'il se fait chez les copains blogueurs.

Un jour je suis tombé sur le site d'un bonhomme qui s'était lancé dans l'écriture de son premier roman et qui racontait au fil du temps son long travail de rédaction. Ce n'était certes pas le premier, et sans doute pas le dernier à faire cela. Mais allez savoir pourquoi, je me suis mis à le suivre, dans l'ombre, en train de bâtir son univers et mettre en mots son scénario. Entre temps j'ai sympathisé avec lui via un réseau social .

Le jour où je l'ai eu en main, Je me suis rappelé ces moments particuliers où Guillaume se réjouissait de l'avancée de son travail, de son angoisse quand il lâcha enfin son bébé dans la nature , en direction d'une quinzaine d'éditeurs, se demandant si l'un d'entre eux aller l'accepter.

Et ce sont finalement les éditions du CAÏMAN qui décidèrent de prendre sous leur aile ce premier roman. Il faut dire que cette petite maison d'édition est bien connue des amateurs pour publier des romans de qualité. Et celui ci justement n'en manque pas.

Alors une fois en main, une fois cette émotion si particulière passée, ne me restait plus qu'à me plonger dans le roman de Guillaume.

Eddie Grist est un natif de l'île de Stroma, au large de L'écosse. Une terre balayée par les vents, cernée d'une mer souvent tempétueuse, qui forge les caractères et endurcit les coeurs. Une terre qu'il a quitté pour devenir flic. Sa carrière achevée celui ci revient chez lui.

Mais il y a des départs qui raisonnent comme un abandon, une rupture d'un lien qui unit un homme à sa terre, un manque aux âmes vivantes de cette île que seul le silence semble pouvoir parfois combler.

Le contact avec ce père qui lui a pourtant demandé de revenir sur l'île pour s'occuper de la boutique familiale, ne sonne pas vraiment comme un feu familial qui se ravive, tant leurs relations ont toujours été difficiles. Ce n'est d'ailleurs pas chez ses parents qu'il posera ses valises, et heureusement pour lui certains de ses vieux amis ont encore quelques coups à boire à offrir.

A peine commence t'il a prendre possession de la boutique et d'y trouver ses marques, qu' un squelette est mis à jour sur le chantier d'une résidence secondaire. Une découverte qui ne manque pas de mettre en émoi la communauté de l'île, et de susciter la curiosité d'Eddie, dont les vieux réflexes d'enquêteur reviennent aussi vite qu'une bulle d'oxygène remontant à la surface de l'océan.

Étant la seule personne sur l'île disposant des qualités requises pour prendre les choses en mains, il engage les premières constatations jusqu'à l'arrivée du légiste, et le temps que la police du continent reprenne les choses en mains.tête

Et c'est à Moira qu'est confiée l'enquête. Moira n'est pas une inconnue pour Eddie. C'est un ancien amour de jeunesse, partie elle aussi vivre sa vie sur le continent avant que celle ci ne se fracasse finalement sur un divorce, ne lui laissant de ce naufrage que deux enfants qu'elle élève seule.

Son retour sur l'île est l'enquête qu'elle va y déployer ne seront pas non plus au goût de tout le monde. D'autant qu'avec l'identification du squelette, qui semble être celui d'un prêtre qui avait officié sur l'île il y a plusieurs décennies de cela , va progressivement remonter à la mémoire des vivants de bien sombres souvenirs. Autant de secrets jalousement gardés que certains sur l'île n'entendent pas dévoiler à la lumière de la vérité.

En refermant ce livre une fois terminé c'est un véritable sentiment de satisfaction qui m'a parcouru, non sans aussi, un certain bonheur pour Guillaume de savoir qu'il a signé là un roman plutôt réussi.

Certains penseront sans doute j'imagine, que je ne suis pour le coup pas très objectif au regard de ce que j'évoquais au début de ma chronique. Pourtant, c'est bien d'un roman de belle qualité dont je parle.

La première qualité de Guillaume c'est d'avoir d'abord su rendre cette atmosphère si particulière, si propre à une île refermée sur elle même, où vivent des communautés d'apparence solidaires mais traversées par des lignes de tension et de fractures.

Mais c'est aussi d'avoir donné corps à ses personnages on leur faisant narrer eux même cette histoire à la première personne, donnant ainsi la profondeur psychologique nécessaire à la trame de cette histoire, à l'ambiance chargée de non dits et de rancoeurs.

Captiver son lecteur est chose ardue pour un auteur. Guillaume Audru y parvient parfaitement, sans pour autant succomber à la facilité de scènes spectaculaires ou de rebondissements inopinés dont se sont fait lune spécialité un grand nombre d'auteurs aujourd'hui. A cela l'auteur leur préfère un style épuré, fait de phrases et de chapitres courts et privilégiant les dialogues, traduisant un rythme qui ne se relâche à aucun moment.

Peut être le personnage de Moira méritait il un traitement plus approfondi, tant elle est intéressante. Mais je me suis laissé dire que nous la découvrirons sans doute un peu plus à l'occasion d'un prochain roman de Guillaume Audru.

Un premier roman qui dégage donc un vrai potentiel chez ce jeune auteur que l'on ne manquera pas de suivre, et qu'il convient de découvrir.
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L'île des hommes déchus se déroule sur l'île écossaise de Stroma, habitée par quelques âmes constituant une paisible communauté sur ce petit bout de terre agité par le vent tempétueux et les embruns. Eddie, enfant du pays, revient ses les terres de son enfance suite à une proposition d'emploi de son père, Roy. Eddie accepte, il vient de raccrocher son uniforme de flic en ville et il semble un peu paumé, mais prêt à reprendre la boutique de souvenirs familiale. La relation entre le père et le fils est froide et tendue, inexistante avec sa mère qui est complètement effacée. La vie s'écoule paisiblement, jusqu'à la découverte d'ossements humains, qui semblent dater de plusieurs années, sur un chantier de construction. L'enquête est confiée à Moira, l'ancienne petite amie d'Eddie qui est également flic. C'est également pour elle un douloureux retour au pays, on comprend au fur et à mesure de la lecture quels drames ont fait d'elle la pestiférée qu'elle semble être aux yeux des insulaires. C'est donc dans un climat de haute tension que l'enquête est menée, jalonnée par des menaces incessantes des notables de la région et de leurs nombreuses tentatives de ralentir ou enterrer l'affaire.


Le décor est planté dès le début du livre, car dès la première page l'auteur a réussi à nous plonger en plein coeur de cette petite île balayée par les vents et un climat hostile grâce à des descriptions de paysages, mais aussi grâce à différents « clichés » que nous avons tous concernant l'Ecosse : la plupart des personnages boivent du whisky comme on boirait un soda, le bar local s'appelle le Puff In (le Puffin est un macareux, oiseau emblématique des pays du grand nord de l'Europe), le climat est rude, on traverse en même temps que les personnages des tourbières etc. (Mon âme de voyageuse crevait déjà d'envie d'aller en Ecosse avant ce livre, merci Guillaume, grâce à toi, j'ai commencé à regarder les prix des billets d'avion!) Un bon point donc, car je suis assez sensible à l'environnement dans les livres surtout quand ils se passent à l'étranger, j'adore voyager et j'ai décidé de partir découvrir certaines destinations grâce à mes livres.

Chaque changement de chapitre est l'occasion de passer la parole à un nouveau narrateur. Ainsi, nous aurons, tout au long du livre, le point de vue des principaux personnages. C'est assez rare de lire ce genre de construction mais j'ai beaucoup apprécié, la narration étant faite à la première personne, car cela permet de savoir exactement ce que ressent le personnage et comment il vit les événements. Ça permet aussi d'en aimer ou d'en détester un en connaissance de cause et sans se laisser influencer par le jugement du narrateur.

Concernant l'histoire en elle-même, nous sommes dans un vaste huis-clos, celui d'une population insulaire qui vit en vase clos en petite communauté. Tout le monde se connaît, tout le monde s'est vu grandir, vieillir, partir, revenir au pays. Cette terre que certains ont fui pour s'échapper d'un quotidien trop routinier, ou d'un quotidien trop difficile, pris dans l'étau de nombreuses personnes qui font figures d'autorités et qui se bornent à essayer de diligenter la vie du village, des fidèles et de leur entourage : autorité politique avec le maire, qui n'est autre que Roy le père d'Eddie, autorité religieuse avec le prêtre, autorité paternelle avec Roy et le père de Moira…

On comprend alors que le retour au pays des deux flics se fait dans la douleur et avec contrainte. Eddie fuit quelque chose, certainement ce qui lui a fait arrêter son métier, on se demandera alors ce qui a bien pu se passer pour qu'il accepte de revenir sur cette île au milieu de nulle part, plus de dix ans après l'avoir quittée. C'est l'occasion pour nous lecteurs de découvrir les blessures ou drames de leur passé, de comprendre petit à petit ce qui a fait d'eux des personnalités fortes ou taciturnes. Les vieilles rancoeurs sont ravivées, on a l'impression que de nombreux habitants cachent des choses, des secrets de famille que personne n'a intérêt à voir surgir du passé. Ça se fait dans la violence, violence verbale à l'encontre de Moira, menaces physiques, pressions des différentes figures d'autorité pour faire cesser l'enquête.



L'écriture de Guillaume Audru est entraînante, j'ai été captivée par ce livre même s'il n'y a pas un mort à chaque chapitre comme j'aime habituellement dans mes lectures. J'aime beaucoup le principe du huis-clos, on se doute que le coupable n'est pas quelqu'un d'extérieur, on s'amuse à soupçonner les personnages les uns après les autres et on se prend quand même le dénouement final en pleine tête sans avoir imaginé un seul instant la réalité. Tous les mystères de la vie des habitants de l'île ne sont pas encore résolus, j'ai hâte d'avoir la suite, qui est actuellement en préparation, pour pouvoir continuer le temps de quelques centaines, ma vie de lectrice sur l'île de Stroma.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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"L'île des hommes déchus" de Guillaume Audru est un polar situé sur une île au large du nord de l'Écosse, entre la terre ferme et les îles Orcades. Elle est aujourd'hui inhabitée mais l'auteur y a fait revivre quelques familles le temps de son histoire.
Les descriptions des paysages et de la vie de cette petite communauté m'ont beaucoup plu, j'aime bien cette partie de l'Europe. L'histoire est originale, les personnages bien décrits dans leur rudesse.
Une lecture à découvrir.
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Dans l'île écossaise de Stroma, Moira Holm est chargée d'enquêter sur un squelette découvert sur un chantier de construction. Eddie Grist, ancien de la police d'Inverness, de retour depuis peu dans son île natale, lui vient en aide.


 Voici une belle découverte et un bon premier roman
Un roman policier sombre et inquiétant avec, en toile de fond, une mystérieuse et pittoresque île écossaise.
D'abord le décor. Oui parlons du décor, l'Ecosse, mieux une île écossaise. Une île de 3 km² où tout le monde se connait. Une ïle repliée sur elle même sans véritable activité économique.
Oui il y a le pub, la distillerie aussi, j'allais dire forcément !
Il y a les familles qui habitent là, presque recluses sur elle-même.
Il y en a qui travaille à la conserverie; il y a la pêche, l'atelier de lainage.
Il y a aussi la pluie et le brouillard, la grisaille du paysage, les rochers mais aussi la tourbe.
Il y a cette ambiance lourde propre au milieu insulaire.
Guillaume Audru nous enferme dans cette atmosphère oppressante et il ne nous lâche plus.
On évolue à travers ces paysages avec ses personnages.
Il y a là le père, un vrai îlien attaché à son bout de terre, son bout de caillou devrais-je dire. Rude comme il peut l'être le vieux.  Il y a la mère discrète, trop peut-être presque absente. Et puis la frère et la famille, les cousins, les voisins. Ici tout le monde se connait. Et pourtant ici il y a bien des secrets enfouis. Il y a le curé aussi ...Et puis il y a Moïra, la flic restée sur son île et il y a surtout Eddie, l'autre flic qui revient au pays pour mener cette enquête. l y a la les non-dits...
Voilà tout est planté, tout est campé.
Reste une intrigue bien vue et on se laisse emporter au large par ce huis clos angoissant, par ce roman choral judicieusement construit.
Bravo monsieur Audru, maintenant j'attends la suite !
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Eddie Grist revient sur son île natale, l'île de Stroma, située au nord de l'écosse, après en être parti pendant treize années. Ancien flic d'Inverness, il a répondu à la proposition de son père, maire du village, pour reprendre la boutique de souvenirs. Au milieu des gouttes de pluie et de la grisaille, il reprend connaissance avec ses anciens amis et ses connaissances, dont les habitués du pub local, le Puff Inn.

Un soir, alors qu'il rentre d'une visite chez Samuel, des ouvriers découvrent sur un chantier des os de squelette. Tout le microcosme de l'île est rapidement au courant, et Eddie, de par son expérience, dirige les premières investigations, et appelle le médecin de l'île. Puis, il confie l'enquête à la police de Wick. C'est l'inspecteur Moira Holm qui va être chargée de résoudre le mystère, l'ancien amour de jeunesse d'Eddie. Finalement, les gens qu'il croyait connaitre ont beaucoup de lourds secrets à cacher.

Pour un premier roman, c'est une sacrée réussite, un polar comme je les aime, avec des personnages forts, une ambiance très bien rendue et un suspense qui tient jusqu'à la fin. En fait, la première chose qui m'est venue à l'esprit est le style très brut, très efficace aussi, comme peuvent l'être les gens du Nord. On a vraiment l'impression de les côtoyer, d'entendre leur accent si particulier et guttural. On les imagine fort bien, tous des hommes forts, taillés dans la masse, se déplaçant comme des armoires.

Et puis il y a les femmes, avec deux générations, celles qui ont la cinquantaine, légèrement effacées, s'occupant de leur foyer et de leurs enfants, et les femmes modernes, tenant tête aux plus durs des mâles. Et puis, il y ces dialogues formidables de bout en bout, disant juste ce qu'il faut pour faire avancer l'intrigue. Fichtre ! Un premier roman, ça ? Non, mais vous voulez rire !

On sent bien que l'auteur a voulu ce livre exactement dans la forme qu'il nous arrive, qu'il a mis sa passion pour les gens du bord de mer du Nord, ceux qui sont habitués à affronter les vents violents, qui subissent de la bruine et vivent sous un ciel gris. Il a voulu ces événements tragiques, dégoutants qui nous montrent que l'homme n'a pas évolué et qu'il est finalement resté un animal.

Et puis, il y a la forme du roman. J'insiste mais pour un premier roman, Guillaume Audru l'a voulu choral, faisant parler à la première personne six personnages qui se donnent le la pour faire avancer l'enquête. Si ce n'est pas nouveau, quand c'est bien fait, cela donne un roman extraordinaire, et il l'est. Il faut être sacrément gonflé pour oser cela dans un premier roman, et je vous le dis : Guillaume Audru a des couilles … énormes.

Quand on tourne la dernière page, on a le sentiment d'avoir lu un roman fort, poignant, avec de formidables personnages avec suffisamment de zones d'ombres pour envisager une suite. Ou pas. En fait, on a surtout l'impression que Guillaume Audru a parfaitement capté l'esprit écossais, grand breton du nord, qu'il nous a concocté un roman écrit comme seuls savent le faire les Irlandais et qu'après ça, il est capable de tout faire. Impressionnant !
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Du coin de l'oeil, je scrute les moindres faits et geste de Moira. Je la connais bien ; elle fait tout pour cacher la sphère d'angoisse tapie au fond de son ventre. À la crispation qui dévaste son corps, je sais que sa mémoire lui renvoie toute sa jeunesse. Il va lui falloir suffisamment de caractère pour faire face à la violence de ses sentiments.
Je m'approche, histoire de la sonder. Sentant ma présence, elle se retourne vivement. Moira expose un pâle sourire derrière lequel se dissimule son inquiétude, à la fois nuancée et prégnante.
- Ça va aller, glisse-t-elle entre deux bourrasques.
- Inutile de te le cacher. Tu en frissonnes presque.
Moira contemple rapidement ses mains tremblantes.
- J'ai froid.
- À d'autres, Moira ! Tu as peur, c'est tout.
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Le goût du sel se ravive sur mes lèvres.
Revenir. Repartir du bon pied sur mon île natale. Tel est le défi qui m’attend alors que le ferry en provenance de Gills Bay s’apprête à accoster. Après treize années d’exil volontaire, la revoilà cette terre grisâtre fracassée par les vagues. Stroma, au cœur du Pentland Firth, le détroit qui sépare les Orcades et la côte nord de l’Écosse. Ses odeurs tourbées, son phare qu’on distingue des kilomètres à la ronde. Sa conserverie de poissons, ses pulls pure laine de mouton. J’arrête là le guide touristique. Je sens venir la nausée.
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[…] Ses odeurs tourbées, son phare qu’on distingue des kilomètres à la ronde. Sa conserverie de poisson, ses pulls pure laine de mouton. J’arrête là le guide touristique. Je sens venir la nausée.
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[…] Il existe encore quelques idiots pour visiter en voiture une île de trois kilomètres sur à peines deux.
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