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3,75

sur 757 notes
Le tome de trop… La suite qu'il ne fallait pas écrire…
C'est indéniablement mon avis après avoir difficilement terminé la lecture de ce dernier tome des aventures d'Ayla, « le pays des grottes sacrées « .
Dire que je me suis ennuyée n'est pas une sinécure….
J'ai vraiment eu l'impression plus que désagréable de lire et relire la même chose : ces visites interminables de grottes et de tribus…. Les mêmes répétitions quand Ayla présente Loup aux gens qui voient un loup apprivoisé pour la première fois et quelle raconte son histoire….Oulala !
Certes, les descriptions de l'auteur sur les peintures des grottes sont formidablement restituées, mais au bout d'un moment, je me suis lassée…répétitions oblige !
Les personnes qu'Ayla et Jondalar vont côtoyer sont tellement nombreuses que je n'ai pas réussi à suivre correctement et me rappeler qui était qui…Bon, ils sont tous de la même famille, mais ce fut assez pénible…
Je n'ai pas compris ce qui arrivait mais en tout cas, j'ai vraiment du me forcer à terminer ce livre….
Et pourtant…oui, j'étais contente de retrouver Ayla et Jondalar, surtout depuis que leur couple a eu une ravissante petite fille nommée Jonalya…Mais l'histoire est vraiment partie dans une direction (quoique par moment j'ai eu l'impression que l'on tournait en rond) qui ne me convenait pas…



Challenge Séries 2020
Challenge A travers 2020
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Franchement, je suis assez partagée après la lecture de ce dernier tome. Face au réel plaisir de retrouver Ayla, Jondalar, les Zelandonis et la multitude de personnages qui compose cette série superbe, un profond ennui m'a traversé à intervalle régulier que seul un réel désir de découvrir la fin de cette saga m'a fait ignoré. Beaucoup de redites, de descriptions,... même si tout cela est fort bien écrit, j'ai trouvé que cela alourdissait la lecture.
200 pages en moins n'auraient pas été de trop.
Vous allez me trouver dure, mais je le pense sincèrement.

Ceci dit, comme beaucoup d'autres lecteurs, le savoir avant, ne m'aurait pas empêché de lire le pays des grottes sacrées tant je ne me voyais pas faire l'impasse sur ce dernier tome.

Voilà pour le point négatif (mais qui aura beaucoup compté dans mon appréciation) car pour le reste, on ne peut que saluer le génie et la passion d'Auel qui sait vraiment retranscrire ses recherches menées sur nos lointains ancêtres, les récentes découvertes et la beauté des sites préhistoriques qu'elle a visités, accompagnée de nombreux experts en ce domaine.

Beaucoup des préoccupations des Zelandonis mises en lumière par l'auteure semblent tellement proches de ce qui aurait pu être, qu'on en vient à s'imaginer les choses comme elle nous les livre : le chamanisme, les structures et le mode de fonctionnement des différentes cavernes (social, économique, …), les mouvements de populations (les causes, leurs conséquences), sans oublier la signification des peintures rupestres auxquelles elle donne vie, au fur et à mesure de la formation d'Ayla.

Les personnages et l'histoire passent donc en second plan dans ce dernier tome, tout entier voué à la beauté et au mystère des grottes sacrées…

"Les Enfants de la Terre étaient heureux, la Mère pouvait se reposer un peu."
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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Un bon moment au cœur de l' Europe glaciaire ..
Difficile de commenter sans en dévoiler trop !
Je pense qu'il faut en dire le moins possible car trop de lecteurs attendent depuis trop longtemps et il ne faut pas leur gâcher le plaisir ! ou le déplaisir ( humm ) .
C'est vraiment la fin du cycle en tous cas .
Ayla poursuit son initiation et de ce fait nous l'accompagnons dans sa formation et dans des voyages entre le Périgord noir et l'aire la plus au sud des grottes ornées ...
Sur l'aspect romanesque : je dirais que l'auteur n'a rien perdu de sa capacité à faire vivre des personnages denses et attachants ..
Dans le tome précèdent je commençais à m'inquiéter sur les traits du personnage de Jondalar qui menaçait de devenir un peu trop anxieux ... voire même assez geignard ..
Dans ce tome l'auteur nous proposes ( comme à son habitude ) des personnages équilibrés et réalistes ...
On peut faire à juste titre ( pas toujours à juste titre selon moi ) quelques reproches à l'auteur notamment sa tendance à la répétitions de passages précédents ou encore sa tendance à faire en sorte que ses personnages se lancent parfois ( lors de rencontres et échanges ) dans de longues présentations qui finissent par se répéter et au final à alourdir le récit ..
Dans le pays des grottes sacrées l'auteur ( après la première centaine de pages ) fait l'effort de réduire ces aspects répétitifs qui sont potentiellement gênants pour certains lecteurs ..
De fait il y en a de deux sortes .. ceux dont on a déjà l'habitude et par ailleurs il y a une nouvelle façon de s'y prendre ! : à savoir : des rappels plus courts avec de nouveaux mots qui sont très utiles pour situer les personnages dans les rapports les uns par rapport aux autres ou bien ces passages présentent une réelle utilité dans la construction des personnages ou dans l'élaboration du contexte ..
Personnellement j'ai beau bien connaître ce cycle ... je dois dire que certains rappels ne m'ont pas fait de mal et m'ont permis de mesurer à quel point certaines subtilités étaient bien enfouies dans ma mémoire ( trop profondément d'ailleurs ) ..
Ces brefs rappels permettent ( il faut le souligner ! ) de lire ou de relire tous les volumes dans l'ordre que l'on choisis et ce en toute liberté pour le lecteur ...
Sur le fond nous avons les thématiques et modes de vie habituels mais ce tome porte très bien son titre ...
Nous visitons un paquets de grottes peintes ou gravée ...
Si le lecteur le souhaite il peut tout à fait les retrouver et se lancer dans une merveilleuse exploration virtuelle ..
Sans rapports étroits avec ce bouquin ... je conseille de visiter virtuellement les grottes de Lascaux .. D'Altamira et de Fond de Gaume et même Rouffignac ...
Cela simplement pour mesurer le caractère somptueux ( pas d'autres mots ! ) de certaines des réalisations artistiques évoquée dans cette superbe fiction ...
Cela permettra entre autre au lecteur de mesurer à quel point nous sommes face à des civilisations élaborées qui émanaient de gens très loin des stéréotypes simiesques que nous proposent d'autres fictions préhistoriques que je ne citerais pas !! ( hum ! )
L'auteur est comme à l'accoutumée excessivement bien documenté ..
J'apprécie beaucoup l'approche à laquelle elle adhère concernant ces aspects culturels et cultuels ..
Dans sa vision nous sommes ( dans ce volume ) face à une grande aire culturelle unique qui va du Périgord noir à l'Espagne atlantique ..
L'auteur nous présentes une religiosité teintée de chamanisme mais ces pratiques chamaniques sont intégrées à une religion qui est déjà organisée et qui ( comme en atteste les découvertes archéologiques ) va évoluer et se diversifier par la suite et ce jusque l'arrivée des indo-européens ( celtes et germains ) qui modifieront définitivement le paysage religieux de l'Europe ...
C'est un délice de lire cette fiction où beaucoup de ces aspects sont gérés au millimètre près ..
Beaucoup de lecteurs se contenteront de cette superbe fiction pleine de vie et de couleurs !
Mais d'autres voudront marcher dans les pas de l'auteur et comme elle ils voudront se documenter .
Pour ce faire voilà quelques pistes ! :
Le livre fondamental qui peut accompagner le lecteur et faire le lien avec la vision de l'Europe préhistorique dans la pensée de l'auteur : le langages de la déesse de Marija Gimbutas , mais aussi :
Le travail d'un éminent préhistorien français qui accompagnera avantageusement le lecteur dans le long voyage : Les hommes de Lascaux : civilisations paléolithiques en Europe de Marcel Ottes
Sur le climat et la paléo faune : le quaternaire : climat et environnement de Alain Giret .
Sur nos cousins néandertaliens : Les néandertaliens : biologie et culture de Vandermeersch ( collectif )
Par honnêteté je mentionne Les chamanes de la préhistoire de Jean Clotte je trouve que l'auteur est relativement excessif dans sa démarche qui contient malgré tous des idées très intéressantes ( même si elle est trop unidirectionnelle ) avec son chamanisme outrancier et anachronique ...
Par ailleurs ce texte est solidement construit et ces arguments sont aussi fouillés que honnêtes et accessibles à tous les publics , mais autour de ce texte il faut bien admettre que c’est le « grand silence « ...
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Une autre fiction préhistorique centrée sur les néandertaliens que je recommande très (très ) chaudement : Rachel Tanner " le rêve du mammouth " faites une recherche Google c'est excellent de chez excellent !
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Bref : un superbe cycle qui se termine par un très bon roman et qui m'a apporté d'énormes satisfactions ... des émotions intenses et tellement d'agréables moments ...
PS: je serais tenté de mettre 4 étoiles et pas 5 à cause d'un paragraphe sur le rapport , supposé timoré des néandertaliens avec les grottes profondes auquel je n'adhère pas du tout , avec éléments de fouilles à l’appui , mais ce commentaire est peut-être déjà trop long ?
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J adore cette série que j ai lue deux fois (à 20 ans d intervalle). le plaisir a été le même à chaque fois. Ma deuxième lecture devait me rafraîchir la mémoire avant de lire ce tome que je ne connaissais pas.
J ai été relativement déçue. Même si cela reste très bien documenté je n ai pas été enthousiasmée par l intrigue. Ayla est chez les zelandoni le peuple de son compagnon Jondalar et grâce à ses aptitudes hors du commun elle suit une formation pour accéder à la zelandonia . Dans ce tome nous découvrons donc beaucoup de grottes. Mais en dehors de ça tout sent le réchauffé des autres tomes. Beaucoup de redites, des présentations de personnages à rallonge. Je me suis lassée de voir les autres personnages s étonner de son accent (sur plus de 1000 pages c est usant) ou de ses animaux. Je n ai pas vibré. Je n ai pas tremblé. Tout ce qui me plaisait dans les autres tomes était mis de côté. Même la relation entre jondalar et Ayla était presque platonique ce dont on avait pas l habitude. Que dire du dernier quart du livre. J ai été hyper déçue de Jondalar qui fait un sacré bond en arrière dans la stupidité reproduisant toutes ses erreurs de jeunesse alors qu on pensait qu il avait énormément changé. Dommage. le tome de trop à mon sens. Je relirai peut être la série car en dehors de ce tome elle est vraiment excellente mais je ne relirai pas ce tome qui n apporte rien et au contraire gâche un peu la série.
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Voici donc le 6è tome de cette longue saga préhistorique qui retrace la destinée d'Ayla, au cours de la dernière période glaciaire, 30 000 ans avant notre ère, à travers toute l'Europe.



Pour qui prendrait l'histoire à partir de ce tome, , il n'y aurait pas de gros problème de compréhension, car les faits originels sont repris : Ayla est une jeune Homo sapiens, qui a perdu ses parents très tôt et a été recueillie par un groupe de Néandertaliens, dits tête-plates (et oui déjà à cette époque, d'aucuns se permettaient de comparer les civilisations...) Elle n'apprendra que beaucoup plus tard le langage qui est celui de son peuple ce qui lui conférera un accent la désignant comme étrangère. Mais là ne s'arrêtent pas ses singularités : chassée par ceux qui l'ont élevée, elle vit seule pendant toute une période où elle va profondément s'imprégner des connaissances que lui enseigne l'observation de la nature, des animaux et des plantes, savoir dont elle avait acquis les rudiments chez les Néandertaliens. Son périple est largement exposée au cours des premiers tomes de la saga.


Pour qui a déjà longuement savouré toute l'épopée, l'histoire se fait un peu répétitive. Tout l'intérêt de ce nouvel épisode est la visite des grottes du sud ouest de la France : nous sommes cette fois en pays connu (même si celui-ci se nomme Zelandonia) Cette visite fait partie de l'enseignement que reçoit Ayla par la Première de sa caverne dont on pressent qu'elle est appelée à lui succéder.

Par ailleurs Ayla est maman d'une petite fille née de son union avec le beau Jondalar Pour le reste beaucoup de redites : à chaque nouvelle communauté rencontrée, Ayla surprend par son accent et ses animaux (chevaux et loup domestiqués, ce qui est complètement hors norme dans ce contexte, et inspire à chaque fois la peur, jusqu'à ce qu'Ayla démontre l'absence de danger et l'utilité de ces animaux). Si l'on compare aux épisodes précédents, on a moins de scènes sexuelles torrides : le couple a beaucoup plus de préoccupations domestiques et vit en communauté ce qui ne favorise pas l'intimité...

Dans le droit chemin des précédents tomes, on retrouve les thèmes du racisme, souvent liés à la méconnaissance de l'autre, de la résilience (les personnages abimés vont par l'intermédiaire d'Ayla sublimer leurs limites et retrouver un rôle actif dans le groupe, comme Ayla a pu le faire dans sa jeunesse.) J'ai apprécié cette lecture comme les précédents en regrettant toutefois les longueurs et les répétitions, sur lesquelles je l'avoue, j'ai quelquefois lu les pages en diagonale. L'ensemble aurait gagné à être un peu plus concis (à chaque présentation d'Ayla au cours du périple qu'elle parcourt, ses antécédents sont rappelés et de la même façon...). 600 pages, c'est long pour une simple visite des grottes peintes...

Je remercie Masse Critique de Babelio et les éditions Pocket pour ce partenariat fort apprécié

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Déçue. Je termine cette super saga en rongeant mon frein. Un véritable drame pour moi qui ai pourtant vraiment aimé les autres tomes. Alors, oui tout n'a pas été mauvais, loin de là. Personnellement l'imagination des coutumes préhistoriques, l'ode à la nature et nos personnages restent des points très positifs et toujours appréciés.

Sauf que les mécontentements pèsent plus lourds dans la balance.

Pour commencer, le Pays des Grottes sacrées est long. TRES long. Alors, vous me direz, quelle idée de le lire en intégrale plutôt comme tomes séparés comme le fait Pocket? Eh bien, j'ai envie de dire : que choisir entre la Peste et le Choléra? Parce que franchement, il m'a bien fallu attendre les 3/4 du livres pour avoir l'impression que cela bouge un peu. Sur un pavé de plus de 1000 p. on le ressent! Alors, la partie 1, au final, qu'est-ce qui se passe d'intéressant? Tout est lisse.
L'intrigue officielle est la formation d'Ayla comme doniate. Sauf qu'hormis de longs passages sur la visites de nombreuses grottes, il se passe vraiment pas grand chose pendant les 3/4 du livre (donc durant au minimum toute la partie un). Pire, tout ce que l'on appréciait dans les premiers tomes - la relation d'Ayla avec Jondalar, même si leurs ébats passionnés étaient quelques fois un peu excessifs, son désir d'enfant, ses multiples talents - tout ça est vraiment très lissé. On entrevoit à peine Jondalar et Jonayla. Quant à l'aptitude d'Ayla avec les animaux, on finit par se lasser de ces entrées dans les cavernes qui engendrent encore et encore les mêmes réactions. Et cette narration lente est couplée à de fréquents retours sur ce qui s'est produit dans les autres tomes, ce qui est certes très bien pour quelqu'un qui laisse du temps entre chaque tome, mais qui peut lasser ceux qui s'enfile les tomes!

Pourtant les bases sont lancées. On sent que notre petit couple ne fait pas l'unanimité. Et il faut attendre le dernier quart pour qu'il se passe ENFIN quelque chose. Et là... on en vient même à le regretter! Pourquoi faire de tels choix? Et le happy end en vient même un peu "artificiel". Sans compter que ça sent le réchauffé du 3e tome.

En définitive, une saga qui m'a vraiment séduite mais un dernier tome qui me laisse sur ma faim. Je pense que si jamais je relis cette saga, je me contenterais de relire uniquement les deux premiers tomes qui sont de loin mes préférés.

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Dernier tome tant attendu de la célèbre saga préhistorique Les Enfants de la Terre, c'est suite à quelques jours de vacances dans le Périgord que je me lance dans cet ouvrage (histoire de rester un peu dans l'ambiance)... J'ai en effet eu l'occasion de visiter entre autres Rouffignac et Lascaux, quoi de mieux que d'y mettre des personnages qu'on a déjà appris à connaître et à aimer tout au long des 5 premiers tomes ?

C'est donc avec un réel plaisir que je retrouve Ayla, tout juste mère, et son compagnon Jondalar, qui se sont bien habitués à la vie parmi les Zelandonii. Les multiples talents de la jeune femme ont piqué l'intérêt de la Première (grand chef spirituel), qui décide de la former afin qu'elle prenne sa succession plus tard. On va ainsi suivre Ayla tout au long d'une formation enrichissante, parfois pénible et au détriment de sa famille, mais qui va lui permettre de prendre conscience de beaucoup de choses et de faire évoluer son peuple à sa manière.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. La première moitié du roman est pleine de longs rappels à propos de faits, de coutumes, de techniques qui avaient déjà été expliquées en long, en large et en travers dans les tomes précédents, au détriment de l'histoire elle-même qui du coup a mis du temps à démarrer. Lorsqu'Ayla commence enfin son périple de doniate, ça devient plus intéressant, malgré quelques longueurs qui restent dans le texte... C'est principalement cette longue formation spirituelle d'Ayla au coeur des grottes préhistoriques qui nous est d'abord racontée, avec des descriptions très poussées et complètes des lieux qu'elle visite, des peintures, des ornements de ces grottes si représentatives aujourd'hui de la préhistoire. Heureusement vers le milieu du tome tout s'accélère et j'ai enfin pu entrer dans l'histoire et retrouver tout le plaisir que j'avais eu à suivre la jeune femme dans les tomes précédents. Malgré toutes ses longueurs et le fait que, de toute la saga, c'est le tome que j'ai le moins apprécié, le Pays des grottes sacrées a le mérite d'offrir une fin digne de ce nom à cette magnifique saga préhistorique, Les Enfants de la Terre.
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La lecture m'a semblé interminable et pourtant j'ai lu la plupart du roman en diagonale. J'ai eu du mal à m'intéresser aux interminables descriptions de grottes peintes que les personnages visitent les unes après les autres et la seconde partie n'est guère plus captivante. Les personnages qu'on suivait passent au second plan, on voit à peine Jondalar et encore c'est pour une "aventure" qui rappelle beaucoup trop ce qui s'est passé dans le troisième tome.

Tout cela pour dire que je suis contente d'être arrivée au bout de cette saga à défaut d'être contente de ma lecture.
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Il faut savoir que j'adore cette série (comme pratiquement toute ma famille d'ailleurs …) mais je ne savais pas qu'un sixième tome était prévu. Je ne l'ai découvert que très récemment et je n'ai donc pas eu le temps de m'imaginer une suite et de voir mes espoirs « anéantis ». Ce livre était pour moi un bonus, en tous cas je l'ai pris comme tel. Il m'a permis de me replonger avec plaisir dans ce monde, dans cette époque.

Ce point est important car j'ai lu beaucoup d'avis de fans déçus par ce sixième et dernier tome. Moi je
ne le suis pas totalement. C'est vrai qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue. Ou plutôt, que l'intrigue change totalement de ce qu'on pouvait trouver dans les tomes précédents. L'auteur nous avait habitués à de l'action, des découvertes, des rencontres extraordinaires. Ici ce n'est plus vraiment le cas, Ayla et Jondalar ont fini leur Grand Voyage et sont de retour. Ils sont finalement arrivés à destination et sont installés.

Personnellement j'ai pris ce sixième tome comme un moyen d'être, pour quelques heures supplémentaires, en compagnie d'Ayla et Jondalar. de me fondre dans cette période et d'observer la façon dont nos ancêtres vivaient. Car il faut l'avouer, c'est ce qui fait la force du récit : l'exactitude de ce que Jean Auel écrit. En conséquence, il y a beaucoup de descriptions. Comme dans les tomes précédents bien sûr. Cependant, comme le nom du tome l'indique, ce sont principalement des descriptions de grottes. Je ne doute pas que ce soit merveilleux, transcendant et totalement sublime à voir. Toutefois, le lecteur lui n'est pas à côté d'Ayla et ne voit pas ce qu'elle voit. Trente pages de descriptions d'une seule grotte c'est un peu longuet. du fait donc de ces descriptions, mon rythme de lecture ressemblait un peu à des montagnes russes. Je dévorais le livre, puis mon rythme de lecture diminuait devant une description pour finalement reprendre, et ainsi de suite.
Il y a également beaucoup de répétitions. Certaines sont utiles, puisqu'elles rappellent au lecteur ce qu'il doit se souvenir des tomes précédents, mais d'autres ne font que rajouter une certaine redondance, ce qui est dommage.

Comme dit plus haut, Jean Auel insiste beaucoup sur la visite des grottes sacrées qui rentre dans le cadre de l'apprentissage d'Ayla. J'aurais préféré que cela soit plus centré sur les épreuves que doit subir Ayla pour devenir Zelandoni. Épreuves qui sont simplement évoquées, alors qu'elles auraient pu rendre le récit un peu plus vivant, ce qui manque le plus dans ce tome.

Les 200 dernières pages sont finalement les meilleures, on quitte les descriptions de grotte pour s'intéresser un peu plus aux personnages, à leur psychologie et à leurs sentiments. Cette partie de l'histoire est donc beaucoup plus palpitante, le rythme s'accélère et il est impossible de reposer le livre avant de l'avoir terminé.

En conclusion, bien que mon avis paraisse assez mitigé, je vous conseille de le lire si vous aimez cette saga. J'ai vraiment beaucoup aimé pouvoir retrouver Ayla, Jondalar, Loup et les chevaux. Cependant après avoir tourné la dernière page, j'avais vraiment un sentiment de vide. Quelque chose venait de se terminer, plus jamais je ne pourrais les retrouver – à moins de relire la saga. Toutefois, je trouve que la fin laisse beaucoup trop de portes ouvertes pour être vraiment « finale » … l'auteure nous préparerait-elle un tome 7 ?
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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J'ai commencé ce dernier tome, alors que beaucoup de critiques reprochaient la longueur des descriptions et les répétitions de chose que l'on avait déjà lu auparavant.

C'est la raison pur laquelle j'ai tardé à lire ce dernier tome, mais je ne me voyais pas ne pas lire celui-ci.

J'ai donc commencé ce tome dans l'idée de m'ennuyer et ça n'a pas loupé, beaucoup de répétitions, aucunes découvertes vraiment intéressantes, Ayla continue à être parfaite et à qui tout réussit ou presque, je pense effectivement qu'il s'agit du tome de trop.

Par contre, je ne regrette pas de l'avoir lu car j'aurais été frustré de ne pas avoir finit la saga.

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