AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,29

sur 2463 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je crois que je n'ai pas envie de vous raconter l'histoire de cette saga ni même du premier volume dont voici la couverture, mais simplement de vous donner mon avis avant, pendant et après la lecture de cet ouvrage fort célèbre. Bien qu'étant fortement intéressée par la préhistoire, je m'étais toujours refusée à lire cette saga, campant ainsi sur des positions que mes études d'égyptologie n'avaient fait que renforcer. Les raisons étaient simples : Traiter de la préhistoire sous la forme d'un roman me paraissait plus que risqué. Ceux qui ont étudié l'anthropologie et L Histoire humaine le comprendront sans doute. En effet, l'homme moderne a une fâcheuse tendance à juger les comportements et coutumes de ses ancêtres, ne les voyant qu'à travers le prisme de ses propres tabous et croyances. Or c'est là que l'on tombe dans le piège de la pseudo science. Savoir ce que les humains nous ayant précédés sur cette terre ont pensé est impossible. Nous ne pouvons savoir ce qu'ils ont exactement ressenti, pensé, dit et vécu, car ce qu'il nous reste d'eux se résume à des fossiles, quelques objets ( pas toujours datables ) et lieux où leur empreinte à subsister. Autrement dit, une toute petite partie ( peut-être peu significative à l'époque ) de ce qu'a pu être leur vision du monde et leur façon d'évoluer à une époque aussi reculée. Les romans se voulant historiques ont souvent ce défaut : ils illustrent ( parfois de façon brillante ) l'époque et la société dans lesquelles ils se déroulent, mais les personnages mis en scènes raisonnent à la manière d'hommes contemporains. On peut difficilement le reprocher aux auteurs, n'ayant que pour seuls modèles vivants les hommes d'aujourd'hui ( et très souvent, de leur propre société ), mais il est regrettable que tant d'entre eux se vantent de comprendre et de présenter avec réalisme des cultures aujourd'hui disparues. Mettre en scène et de manière fictionnelle sa propre société quelques décennies en arrière est déjà délicat, alors imaginez pour des hommes séparés de nous par des milliers d'années... Voilà pourquoi je ne souhaitais pas lire les ouvrages de Jean Auel, ne remettant pas ses qualités d'écrivain en cause, mais parce-que je pensais être trop déçue.



Un temps d'attente un peu long dans un aéroport m'a poussée à acheter un livre dans une librairie, et le premier qui me soit tombé entre les mains fut celui-ci. Ne cherchant qu'à faire passer le temps, j'ai mis de côté mes aprioris sur le sujet du livre et me suis plongée dans la lecture du premier volume des " Enfants de la terre ". Mais la lecture du résumé n'a fait que renforcer mes doutes. Je découvris que l'ambition de l'auteur était de choisir un personnage principal féminin afin d'aborder la question de la femme dans la préhistoire. Sujet ô combien délicat ! Je repensais alors à mes débats passionnés sur le sort fait aux femmes dans l'Egypte pharaonique et hellénistique à l'université, à la ribambelle de livres plus ou moins douteux que j'avais lu sur la question, aux positions les plus extrêmes, certains clamant que l'Egypte était dirigée par les femmes tandis que d'autres répétaient à qui voulait l'entendre que l'époque pharaonique fut empreinte d'un machisme des plus odieux... Difficile d'avoir une conversation sereine et sensée sur la question, et encore plus de faire le tri parmi toutes les informations contradictoires disponibles. J'imaginais donc avec quelle difficulté ce doit être de parler de cela à l'époque préhistorique ! D'autant plus qu'au fur et à mesure de ma découverte du livre, je compris que Jean Auel tente de faire d'Ayla ( héroïne du roman ) un féministe primitive ! Et voilà que tous les arguments cités plus haut me revinrent en tête... Pour moi, c'était une erreur fatale de la part de l'auteur d'avoir voulu aborder un thème apparu relativement récemment dans le monde occidental en le transposant à une époque aussi loitaine... En lisant la brève présentation de l'auteur dans les premières pages du livre, je découvris en plus qu'elle n'était pas une universitaire spécialisée dans la préhistoire. A nouveau, mes angoissent remontent. La préface, écrite par un expert sur la question, me rassura cependant un peu sur le sérieux du livre. Je ne souhaite pas m'épancher sur l'histoire en elle-même, mais je me dois tout de même de vous planter le décor : L'intrigue se passe à une époque de la préhistoire où l'homme de Néandertal et les premiers Homo Sapiens se partagent le monde connu, et plus précisément au moment où Néandertal commence à s'éteindre. La possibilité que des métisses aient pu naître de la rencontre entre ces deux types d'hommes, ainsi que la possibilité pour eux d'avoir vécu ensemble fait débat. Mais dans l'histoire de Jean Auel, Ayla, une petite fille Homo Sapiens, dont la famille est victime d'un tremblement de terre, est recuillie par une tribu de Néandertals où elle grandit jusqu'à atteindre l'âge adulte. Si la guérisseuse, le sorcier et le chef de la tribu se prennent rapidement d'affection pour elle, ce n'est pas le cas pour tous les membres du clan, et surtout pour Broud, le " fils de la compagne du chef "... Dès les premières pages de ma lecture, je fus surprise par la qualité des descriptions de ctte époques. Des paysages, de la faune, de la flore, au physiques des être humains en passant par leurs croyances, modes de vie extrêmement détaillés, le travail minitieux de recherche de l'auteur transparessait à chaque page. Jean Auel n'était sans doute pas une spécialiste de cette époque, au départ. Mais elle l'est devenue. On ne peut qu'imaginer l'immense travail de documentation que la volonté d'écrire ce roman l'a poussée à réaliser. Pour quelqu'un qui aime bien s'instruire sur la Préhistoire, tout en étant très loin de pouvoir vraiment la comprendre, " Les enfants de la terre " est une façon très ludique de s'enrichir sur le sujet. Jean Auel a réussi à trouver un équilibre entre l'action et la description. Assez de descriptions pour nous imprégner de l'époque, des lieux, des êtres, tout en faisant de l'action le coeur de l'histoire, créant ainsi un rythme dynamique et entraînant. Parlons de la description des personnages. Auel nous en brosse un portrait à la fois sobre et raffiné pour chacun d'entre eux. La différence entre nous, Homo Sapiens actuels et eux, hommes de Néandertal, ressort clairement mais en douceux, avec finesse et subtilité. Chaque être évolue, change, est riche de différences et de similitudes avec les autres membres du clan. La vie de groupe presentée par l'auteur paraît plosible, et peut même parfois faire penser à certains aspects de nos sociétés contemporaines. Un savant dosage entre différence et similarité garantissant l'équilibre riche et constructeur du roman. Une autre particularité du roman est la façon dont l'auteur aborde le thème de la spiritualité. Nous avons tous trop lu d'ouvrages méprisant et condescendant sur les croyances anciennes et dites primitives de nos ancêtres et même de certaines ethnies vivant plus ou moins coupées du monde. le sauvage ignorant, incapable de comprendre le divin est un concepte qui fut populaire trop longtemps pour qu'il n'en reste aucune trace dans nos esprits. Or ici, la manière dont l'Homme de Néandertal vit sa spiritualité est traité avec respect. On peut être tenté de se sentir " supérieur " lorsque l'on comprend comment ces hommes expliquaient la reproduction humaine, mais ce sentiment peu rspectable s'efface aussitôt pour laisser place à la honte de ne pas pouvoir percer les profonds mystères de leurs croyances. Là encore, c'est une invitation à l'humilité, au respect et à la découverte du l'inconnu. Nous ne pouvons pas savoir avec exactitude comment ces premiers hommes se représentaient le monde matériel et immatériel, mais les possibilités explorées par l'auteur sont intéressantes, possibles et incitent à étudier ces autres voies spirituelles. Un monde bien différent dans lequel nous autres Occidentaux vivons désormais. Un monde où l'homme vit une histoire passionnée avec la nature, tantôt ennemis, tantôt amants. La nature est vénérée, adulée, remerciée mais aussi combattue, domptée, parfois détestée. C'est l'homme à la recherche d'une juste voie entre sa survie, son confort et le respect du berceau dans lequel il est né. Encore un puits de réflexions pour nous qui entrons dans une ère où la protection de l'environnement est dans tous les esprits.



Ma conclusion, après la lecture : Auel a réussi un pari très risqué. Parler et défendre l'idée du féminisme à l'époque de l'Homme de Néandertal et représenter la société préhistorique à travers les Néandertals et les premiers Homo Sapiens relevait du défi. On ne peut qu'être admiratif devant l'immense travail de documentation auquel s'est livrée l'auteur pour écrire un roman sophistiqué, instructif, ludique et dont l'intrigue est aussi plosible que captivante. Si la question du féminisme m'avait quelque peu effrayée au départ, après lecture, je me dis que si ce qu'Auel écrit ne s'est peut-être pas produit, il y a aussi des chances pour qu'il se soit produit. Après tout, la vie que voudrait vivre Ayla reste très éloignée des aspirations de la plupart des femmes d'aujourd'hui. Elle ne recherche pas un affranchissement totale des règles imposées par les hommes, mais plutôt une liberté plus grande, lui permettant d'améliorer sa propre survie et son équilibre mental et physique. Les femmes Homo Sapiens et Néandertal devaient avoir suffisemment de différences biologiques et culturelles pour ne pas concevoir la vie de la même façon, ne pas accepter ni désirer les mêmes choses. Là, la question est de comprendre comment aurait pu réagir un être différent surtout biologiquement ( vu qu'elle fut élevée parmi eux ) des Hommes de Néandertal. C'est après tout possible que cela se serait produit ainsi. Peut-être pas. Peut-être qu'une autre fille Sapiens ne se serait pas comportée de cette façon. C'est une question très complexe à laquelle il y a beaucoup de réponses différentes. le roman de Jean Auel nous en propose une. C'est une possibilité parmi tant d'autres. Et c'est une possibilité traitée avec sérieux et réalisme. C'est aussi une porte qui s'ouvre. Une porte qui s'ouvre sur une longue réflexion personnelle concernant notre condition d'hommes dits modernes, de femmes d'aujourd'hui, et concernant aussi notre rapport à l'autre. L'autre dans toute sa généralité. L'autre Homo Sapiens que l'on rencontre partout sur terre, désormais. le respect de la différence dans toute sa beauté et dans toute la peur qu'elle provoque souvent en nous. L'autre c'est aussi, l'autre part de nous même. Cette partie rebelle, qui est restée libre et ne s'est pas soumise aux règles d'un mode de vie que nous cessons de créer et qui peut parfois nous mettre mal à l'aise. Cette partie qui s'exprime plus encore chez ceux qui veulent faire s'effondrer les barrières qui les séparent de la nature et du reste de l'humanité. C'est un livre émouvant, bouleversant, qui a fait rouler quelques larmes sur mes joues, m'a fait éclater de rire à plusieurs reprises et me laisse encore aujorud'hui dans une réflexion profonde et délicate. " Les enfants de la terre ", c'est un livre qui mérite d'être lu par tous ceux qui se passionnent pour l'être humain, pas uniquement ceux qui étudies la Préhistoire,ni même L Histoire.









Commenter  J’apprécie          1694
Livre choisi par Yuzel dans le cadre de la pioche de mai 2016.

J'ai lu ce livre pour la première fois il y a un peu plus de dix ans, et ça avait été un coup de coeur. Je ne suis pas allée au bout de la série, et je voulais donc la reprendre depuis le début.
A la relecture, ce n'est plus un coup de coeur, mais j'ai quand même bien apprécié. le style très descriptif a certains avantages, mais est parfois un peu lourd, et j'ai eu quelques difficultés à prendre mes repère parmi les personnages secondaires. le passage où Ayla n'arrête pas de changer d'avis (chasser/pas chasser), m'a pas mal agacé.
Malgré tout, j'ai aimé suivre les personnages et l'histoire. Cette fois, j'espère continuer la série jusqu'au bout.

Encore merci à Yuzel de m'avoir poussé à reprendre l'histoire d'Ayla.
Commenter  J’apprécie          390
Il y a 35 000 ans avant notre ère, Ayla une petite fille de 5 ans perd sa famille lors d'un tremblement de terre. Elle est sauvée par la guérisseuse du Clan de l'ours des cavernes. Elle se révèle très différente des autres membres du clan…
J'ai bien aimé découvrir la « culture » préhistorique à travers les moeurs et coutumes même si l'auteur s'est permis quelques libertés avec celle-ci. J'ai moins aimé la forte différente entre le clan et Ayla qui la faisait être paraître "supérieure" au clan. C'était étrange car j'ai découvert non pas un autre pays mais une autre période. A la fin du livre, je m'imaginais la vie du clan à ces endroits quand je voyais des grottes dans les montagnes. J'ai envie de me lancer dans la suite pour découvrir ce qui arrivait à Ayla et même aux autres (mais je doute que ces derniers soient racontés).
Commenter  J’apprécie          365
Alors que je partageais une tete d'Auroch avec mon pote Rahan , celui-ci me demanda tout de go avec ses petits yeux tout fisk : dis-moi captain caveeeerne ( nom de guerre de l'époque ) , j'ai la tres nette impression que tu diversifies assez peu tes lectures..
-Diantre , fichtre lui retorquais-je....enfin breuoarrr ( ce qui , en langage des ages farouches , signifie : pas faux , passes moi le sel , j'ai l'impression qu'il va pleuvoir...) . C'est ainsi que , sur les conseils avisés du fils de Crao , j'attaquais par la face Nord Les Enfants de la Terre et que j'en ressortais presque conquis !

Pourtant , tout comme Ayla , l'adaptation au clan de l'ours des cavernes ne fut pas immédiat . Il m'aura fallu pas mal de pages pour m'immerger pleinement dans ce premier tome et ressentir cette inévitable empathie pour ce clan aux conditions de vie si dantesques . Cependant , une fois l'histoire posée et les differents personnages assimilés , la lecture s'avera tres plaisante !
Ayla , fillette du clan des Autres , réchappe miraculeusement à un tremblement de terre pour finalement etre adoptée par le clan de l'ours des cavernes . Elle dénote physiquement et intellectuellement . Certains la perçoivent comme porteuse de malheur alors que d'autres y voient immédiatement un signe favorable des esprits , etres spirituels regissant alors la vie de tout clan .
Commencera alors une longue et fastidieuse education pour Ayla sous l'égide d'Iza , sa mere adoptive faisant également office de guerisseuse . Creb , le mog-ur ou sorcier , puissant et respecté malgré sa difformité , y apportera également une tres large contribution , tissant ainsi avec l'orpheline des liens bien plus intimes qu'il ne voudra jamais l'admettre . Troisieme personnage des plus importants de la tribu : Brun , chef respectable et respecté preparant sa succession et voyant en Broud , le fils de sa compagne , le digne héritier . Petit probleme , Broud , percevant en Ayla une personnne atypique et charismatique susceptible de lui voler la vedette , ne cessera de nourrir une haine tenace à son egard en lui causant plus souvent qu'à son tour brimades et tracas . Ces trois figures charismatiques unies par les liens du sang que sont Iza , Creb et Brun ( freres et soeur ) seront donc les véritables tuteurs et protecteurs d'une Ayla à qui il faut desormais tout apprendre , y compris se mefier des autres et d'elle-meme..

Une lecture interessante opposant un clan séculaire en passe de disparaitre à une fillette , perçue , elle , comme etant le maillon superieur de l'évolution . C'est ainsi qu'elle se revelera tres souvent bien plus éveillée et imaginative que bien des enfants de son age . Visiblement , un gros travail de l'auteur pour retranscrire de la façon la plus précise qui soit le quotidien de ce clan et en cela , cette rigueur est une indéniable valeur ajoutée à ce récit et en renforce l'adhésion !
Autre point fort , cette opposition Broud / Ayla , source de bien des péripéties !
Si la lecture est plutot fluide , j'ai cependant trouvé certains passages assez longuets , cassant parfois un rythme bien installé . Mais rien de bien méchant au regard du plaisir pris dans son ensemble . Un plaisir contenté par les differents sentiments ressentis en suivant cette petite tres attachante et son combat pour se faire accepter et aimer . Crainte , excitation , tristesse...une kyrielle de sentiments admirablement décrits et partagés par l'auteur !

Ayla , l'essayer , c'est l'adopter ! Excepté Broud , bien sur...
Commenter  J’apprécie          360
J'avais découvert la série le Clan de l'ours des cavernes lors de mon adolescence. C'était une amie qui m'avait conseillé cette lecture, et après quelques réticences dues à la période où se déroule cette histoire (j'avoue ne pas être très fan de la préhistoire), je me suis lancée dans la lecture des trois premiers tomes édités à l'époque.
Comment ne pas s'attacher à Ayla, petite orpheline qui va être adoptée par un clan, un clan bien différent du sien.
La petite fille n'est pas seulement différente physiquement de ceux qui l'ont recueillie. Elle sait rire, pleurer, ce que les membres du clan assimilent à une sorte de handicap. Ils n'ont pas forcément les capacités de comprendre qu'Ayla qui apprend bien plus vite qu'eux, sait s'adapter et surtout sortir hors des sentiers battus ou des règles fixées dans ce clan depuis toujours.
La petite fille grandit, mais commence avoir de plus en plus de peine à se plier aux règles ancestrales : oui, elle sait nager, oui elle a appris à chasser en cachette ce qui représente des actes plus que tabous dans ce clan dont le fonctionnement se base sur des règles établies depuis toujours.
Il faut reconnaitre que l'auteur a réussit un joli tour de force pour rendre intéressant cette histoire. Non seulement nous suivons l'histoire d'Ayla, mais nous emmagasinons une foule d'informations sur les moeurs et les coutumes de l'époque sans nous ennuyer un seul instant.
Certes, tous les personnages ne sont pas aussi attachants que Ayla et on a envie d'en secouer certains, histoire qu'ils sortent de leur carcan et ouvrent enfin les yeux…mais n'oublions pas que leurs capacités n'étaient pas celles d'aujourd'hui...
La fin de ce tome qui voit Ayla bannie de son clan ne donne qu'une envie : lire la suite …



Challenge Séries 2019
Challenge A travers l'Histoire 2019
Challenge ABC 2019/2020
Commenter  J’apprécie          302
Je redoutais un peu la lecture d'un roman sur l'époque préhistorique car celle-ci n'est pas du tout ma période de prédilection.
Néanmoins, après la lecture de "La chamane de Lascaux", du "Le Cercle de Cain" et de commentaires plutôt positifs sur "Les enfants de la Terre", je me suis dit :"Why not".
Et je ne suis pas déçue. C'est assez inattendu, cette histoire d'une petite fille qui perd son clan pendant un tremblement de terre, adoptée par une autre espèce.
L'histoire ne manque pas de piquant et est, je pense, assez bien documentée.
J'ai hâte de lire le second tome.
Commenter  J’apprécie          213
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce roman est passionnant !
Pas gagné : qu'est-ce qui peut bien nous intéresser dans la vie quotidienne d'un clan d'hommes (et de femmes !) de Neandertal, qui recueillent parmi eux une "Autre" (comprendre une Homo Sapiens, plus évoluée et différente physiquement) ???? Eh bien, tout ! On sent que l'auteur est archi-renseignée et documentée sur le sujet (bon, forcément, tout est romancé et sans doute très très imaginé et édulcoré mais c'est un roman après tout !).
J'ai beaucoup aimé les descriptions de la vie quotidienne, des différences entre les néandertaliens et les autres, l'idée d'une race qui s'éteint pour le progrès, la nature, la confrontation entre hommes et femmes. Bon, on peut reprocher ce côté ultra-féministe qui est sans doute largement exagéré et correspond trop à notre vision actuelle à mon avis, ainsi que certaines longueurs et redites, mais globalement ce roman est unique en son genre et très réussi ! Envie de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          181
C'est la Préhistoire, l'Age de la pierre. Les hommes vivent dans les cavernes, se vêtent de peaux de bêtes, cueillent les baies et chassent le mammouth. Alors que les siens ont péri lors d'un tremblement de terre, Ayla, petite fille de 5 ans seule survivante, s'enfuit effrayée et est recueillie après plusieurs jours d'errance par un autre clan, le clan de l'Ours des cavernes. Mais Ayla est différente, physiquement mais pas seulement. Elle provient d'un peuple qui a déjà développé le langage, alors que le clan de l'Ours des cavernes communique essentiellement par signes, ses capacités intellectuelles sont différentes également. Elle va donc devoir s'adapter, se conformer aux règles de son clan d'adoption pour se faire accepter, avec plus ou moins de réussite. Dans ce roman, Jean Auel nous pousse à imaginer ce qu'aurait pu être la vie à la Préhistoire, et la cohabitation sur Terre entre l'homme de Néandertal et l'Homo Sapiens. Je me suis rapidement attachée au personnage d'Ayla, et je lirai très probablement les tomes suivants pour continuer de me transporter des milliers d'années en arrière…
Commenter  J’apprécie          161
J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire, mais j'ai vraiment eu raison de m'accrocher! En effet, le début est difficile à intégrer, c'est un mode de vie totalement différent, ainsi que des coutumes obsolètes. le changement est radical et pour moi qui aime m'identifier aux personnages, j'ai eu beaucoup de mal... En plus, les noms des personnages se ressemblent beaucoup donc il m'a été difficile de savoir qui faisait quoi et qui était le compagnon de qui... Pour autant je me suis accrochée et j'ai finalement adoré suivre les aventures des différents personnages, leurs vies de tous les gens et leurs façons de percevoir les aléas de la vie. Les différences entre Néandertal et Sapiens sont grandes mais pour autant ils se ressemblent tout de même... J'espère qu'une rencontre pacifique se fera entre les deux peuples dans les prochains tomes, même si Creb meurt persuadé que sa race est terminée...

Ne pas hésiter à se lancer dans l'expérience des enfants de la terre!!
Lien : http://les-livres-de-maya.ov..
Commenter  J’apprécie          140
35000 ans en arrière, une petite fille "Ayla" 5 ans réchappe d'un tremblement de terre dans lequel toute sa famille périt. Elle se fait attaquer par un lion des cavernes mais arrive à s'en sortir bien que blessée. Elle va être recueillie par le clan de l'ours des cavernes. Là commence la nouvelle vie d'Ayla. elle sera adoptée par Iza et Creb. Elle va devoir apprendre à comprendre le langage de ses hôtes, découvrir leur façon de vivre, leurs rites.....
Elle est différente, elle ne ressemble pas à sa famille d'adoption...
Jean M Auel nous livre une superbe histoire. un bon roman bien documenté sur la vie il y a 35000 ans. A découvrir si ce n'est pas déjà fait!
Commenter  J’apprécie          1310




Lecteurs (5627) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Enfants de la Terre, tome 1: Le Clan de l'Ours des Cavernes

Quel âge a Ayla au tout début du livre?

4 ans
5 ans
8 ans
10 ans

15 questions
208 lecteurs ont répondu
Thème : Les Enfants de la terre, tome 1 : Le Clan de l'ours des Cavernes de Jean M. AuelCréer un quiz sur ce livre

{* *}