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Les Enfants de la terre tome 2 sur 9
EAN : 9782266122139
704 pages
Pocket (01/04/2002)
4.19/5   1784 notes
Résumé :
Après la surprise et l'émerveillement suscités par Ayla, la jeune étrangère aux cheveux blonds qu'ils ont recueillie, les hommes du " clan de l'Ours " ont pris peur de ses dons extraordinaires. Parce qu'elle prétend chasser comme les hommes, parce qu'elle sait rire et pleurer, éprouve des sentiments inconnus d'eux, parce qu'elle voudrait garder son enfant pour elle seule enfin, Ayla sera maudite et exilée." Pars seule à la recherche de ton peuple, lui a dit Iza la g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (105) Voir plus Ajouter une critique
4,19

sur 1784 notes
La vallée des chevaux est la suite immédiate du roman précèdent qui est le clan de l'ours des cavernes.
C'est un texte d'une grande fraicheur. Ayla part vers le Nord , sur les conseils de sa mère adoptive .C'est-à-dire qu'elle quitte la Crimée et qu'elle se dirige vers les steppes ukrainiennes .
Assez rapidement elle croise une petite vallée à l'abri des vents violents des steppes et sur les bords d'une rivière, qui constitue un territoire favorable pour son installation.
Ayla fera quelques découvertes qui lui faciliteront la vie et elle apprivoisera des animaux avec qui ses rapports seront plus familial que s'ils étaient des animaux domestiques et utilitaires. Dans cette vallée, elle fera aussi la connaissance de son amant et futur compagnon et à la fin elle prendra la route avec lui.
C'est un texte long et agréable ou on se perd dans des paysages grandioses ballotés par le vent. Tout l'environnement résonne de manière appropriée dans la nature du mode de vie de ces gens et dans les découvertes qui peuvent de manières décisives leur faciliter la vie.
Avant que Jondalar ne découvre la vallée d'Ayla on le suit sur la route avec son frère , une route qui va de l'ouest (le Périgord noir)vers l'est et c'est : le grand Voyage. Les deux frères rencontrent des gens des modes de vie et ils voient du pays.
La construction de la trame narrative structurellement double ,à deux voies et à deux voix également, donne une densité importante et du rythme à ce roman qui est par ailleurs peuplé de personnages très bien caractérisés et très vivants et dynamiques.
Ce texte est parcouru constamment par le télescopage subtil d'identités culturelles .Les voyageurs rencontrent des peuples dont-ils partagent l'intimité et la rencontre avec Ayla est très riche dans le texte par ce le fossé culturel entre elle et le reste des hommes qui est très étendu.
Le ton du roman est subtil et il éveille le lecteur la richesse de cet univers loin dans l'espace et temps mais proche aussi, parce que l'homme reste toujours un autre homme pour l'homme et cela de tout temps et en tout lieu.

Pour conclure on peut signaler que c'est un roman flamboyant ,une invitation au voyage et également un travail très documenté où la collecte de données scientifiques alimente significativement le récit et où la science se fond élégamment et concrètement dans un récit fluide et très attachant.
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La vallée des chevaux est incontestablement le livre de la série du « Clan de l'ours des cavernes » de Jean M. Auel que je préfère.
En effet, après avoir été chassée du clan, la jeune femme va fuir et se réfugier dans une vallée qui lui semble idéale pour vivre et se reconstruire. Son esprit vif et sa soif d'apprendre lui permettront de s'armer pour passer les hivers, s'approvisionner en provisions et même faire du feu. Evidemment, ce n'est pas du jour au lendemain qu'elle parviendra à ces résultats. Cela m'a permis de mesurer comment l'évolution de l'humanité s'est faite…Très lentement (même si avec Ayla on assiste à un cours accéléré). Son rapport avec les animaux de cette vallée sont aussi intéressants car Ayla est très respectueuse de la faune et de la flore, même s ‘il lui faut chasser pour survivre…
J'avoue que c'est cette partie que je préfère, je dirais même que j'adore, quand Ayla commence à adopter et élever sa jument, Whinney, puis plus tard Bébé, le petit lionceau qu'elle sauve de la mort…Cette partie m'a beaucoup touchée… Elle vit en harmonie avec la nature et a comme seuls compagnons ces deux animaux. Ils vont l'accompagner dans les taches de la vie quotidienne comme la chasse par exemple…
Plus, elle va enfin ( !) rencontrer Jondalar qui bien évidemment lui semble destiné. Oui, je suis d'accord, cette partie est sympathique, mais j'ai toujours trouvé Jondalar un peu prétentieux et hautain. (Pas taper, les fans du grand blond !!) Il est au début plein de préjugés et heureusement que Ayla parviendra à lui faire partiellement (ou complètement) changer d'avis… On devine que leurs aventures ensemble sont loin d'être terminées puisque Ayla accepte d'accompagner le jeune homme pour le voyage de retour dans son pays… le périple promet d'être long, très long …


Challenge Séries 2020
Challenge A travers l'Histoire 2020

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Ce 2 ème tome est captivant.
A la fin du tome 1, la jeune Ayla, une homo sapiens recueillie par le clan (des hommes de neandertal) est maudite par le nouveau chef Broud qui l a toujours détestée. Ayla est donc contrainte de fuir et de laisser son fils derrière elle.
Autant dire qu' après une fin de tome aussi bouleversante, j avais hâte de retrouver Ayla et de voir comment elle allait s en sortir seule.
La jeune femme a plus d un tour dans son sac. Même si moralement c est très dur, elle a une volonté de fer. Elle sait chasser à la fronde et connaît les plantes . Elle est courageuse et réfléchie. Ses pas la guident jusque dans la vallée des chevaux.
J ai vraiment apprécié les passages consacrés à Ayla. Même si elle est seule, le récit reste intéressant car on découvre plein de choses sur la vie à cette époque dont la flore et puis Ayla est très touchante et pleine de surprises.


Dans le même temps, des chapitres sont consacrés à deux jeunes hommes zelandoni, deux frères, qui ont entrepris un grand voyage. Tholonan et jondalar sont des homos sapiens. le récit permet donc de découvrir un mode de vie complètement différent.
Après bien des péripéties, Ayla et jondalar vont finir par se rencontrer. Ce sera un peu le choc des cultures. Ayla ayant été élevée par le clan, les connaît et les comprend alors que les homos sapiens considèrent les hommes de neandertal, les têtes plates, comme des animaux.
Ca m a rendue triste ce racisme.

La rencontre entre Ayla et jondalar est vraiment bien menée. On est content pour Ayla qu' elle ne soit plus seule. l'auteure à su entretenir le suspense jusqu au bout. J avais hâte de voir Ayla et jondalar tomber amoureux.
Le personnage de jondalar m a bien plu aussi. Beau gosse ça gâche rien, sensible , passionné et en même temps fragile et blessé.

Vite le tome 3.
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Je viens, avec un peu de retard, vous donner mon avis sur le second volume de la saga "Les enfants de la Terre ", intitulé " La Vallée des chevaux ". Je vais tenter d'aller droit au but cette fois-ci, sans parler de mon avis à propos de la démarche de l'auteur, ce que j'ai déjà fait dans mon premier commentaire.

Ce deuxième roman a un rythme radicalement différent du premier. J'ai trouvé sa structure à la fois agréable et intelligente. En effet, Jean Auel nous décrit les parcours respectifs des deux personnages principaux: Ayla, bien entendu, et un second héros qui aura autant d'importance qu'elle dans cet épidose, Jondalar, un Homo-Sapiens sapiens. Durant tout le roman, l'auteur nous offre différents chapîtres alternant entre la vie d'Ayla ( désormais chassée du Clan, et ayant trouvé refuge dans une caverne déserte ) et Jondalar, un jeune homme un peu plus âgé qu'elle qui entreprend "Le Voyage" avec son jeune frère, Thonolan. La dernière grande partie du roman met un terme au rythme adopté jusqu'à lors et réunit les deux personnages principaux qui se rencontrent après la mort brutale de Thonolan. On est bien loin de la structure du premier roman, où il n'était question que d'un seul groupe, le Clan, et où les Autres ( les Homo-Sapiens sapiens ) n'étaient que mentionnés, sans être mis en scène. C'est donc le début de la découverte des autres humains se partageant, à cette époque, la Terre, avec leurs cousins Néandertaliens.



Ayla étant désormais seule, c'est l'occasion pour l'auteur de nous faire découvrir la faune et la flore préhistoriques, étant donné qu'il n'y a pas d'humain avec qui la jeune héroïne puisse partager sa vie. J'ai lu les commentaires de plusieurs lecteurs ayant trouvé les longues descriptions des animaux et des plantes lassantes. Je ne suis pas de cet avis. Je pense que pouvoir planter le décor et ainsi nous immerger totalement dans l'atmosphère de l'époque, il fallait bien que l'auteur décrive avec précision l'environnement dans lequel évolue son héroïne. Et j'ai trouvé délicieux la manière dont Jean Auel présente la vie des différents animaux, pour beaucoup disparus , ainsi que la couleur, le goût et l'usage des plantes. Pour quelqu'un qui n'est pas une spécialiste, c'est plus qu'intéressant, et en tant que lectrice, cela m'a permis de me faire une idée plus précise du mode de vie, de ses joies et ses contraintes, dans lequel vivent l'ensemble des personnages, en particulier Ayla. J'ai été également passionnée par les scènes et les stratégies de chasse mises au point par Ayla pour assurer sa survie, sa façon de conserver et de cuisiner les aliments, de fabriquer des outils, etc. J'aurais cependant apprécie plus d'action et de descriptions durant les périodes hivernales. Bien entendu, c'est l'époque où il est très difficile de faire quoi que ce soit, mais j'aurais aimé avoir une idée de la façon dont il était possible d'occuper ses journées durant cette saison, par exemple. Les spécialistes et la majorité des lecteurs reprochent à Jean Auel d'avoir mis en scène la domestication des chevaux à cette époque, alors qu'elle est censée n'avoir eu lieu que bien plus tard, le cheval étant considéré par beaucoup comme le dernier animal domestiqué. J'ai un avis plus nuancé sur la question. D'abord, il n'est pas question ici d'une domestication générale du cheval, mais simplement de l'apprivoisement d'une seule jument ( et plus tard de son poulain ) par un seul être humain. Des gens qui apprivoisent des aniamaux sauvages et redoutés, cela se passe tous les jours, dans tous les continents, depuis des temps immémoriaux. Cela n'a rien à voir avec la domestication massive et donc la transformation progressive d'une espèce entière. Qu'un de nos ancestre ait pu tisser des liens étroits avec des animaux sauvages me semble tout à fait possible. Une totale remise en question de la chronologie que nous avons de la préhistoire aurait mérité un débat, mais pas cet élément du roman, qui a en plus le mérite d'apporter une dimension affective forte dans ce début de saga.



Du côté de Jondalar et de son frère, bien que leur périple fut pleins de rebondissements, il m'a souvent lassée, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai souvent trouvé l'humour assez lourd, manquant de subtilité. Expliquer les habitudes sexuelles, les mythes et l'importances de la sexualité à une époque aussi reculée, est intéressant, puisqu'il est éloigné en bien des points des nôtres. Cependant, faire de la sexualité un élément central dans le récit m'a quelque peu déçue. J'aurais aimé en savoir d'avantage sur les coutumes de la tribu d'origines des deux frères, par exemple. Bien-sûr, leur adoption au sein de la tribu des Sharamudoï fut passionnant, puisque cela a permis de mieux connaître le niveau technologique et plusieurs rites religieux supposés des Sapiens sapiens, mais pas de la tribu Zelandoni. Mis à part cela, la vie sexuelle et amoureuse de Jondalar occupait bien trop de place dans le récit, et je me suis vue lire plusieurs pages en diagonale, ce qui n'était pas arrivé lors de la lecture du premier roman. L'auteur a peut-être voulu donner une tonalité plus légère à l'histoire, en prenant le risque de flirter avec le roman érotique/ à l'eau de rose... J'ai trouvé cela décevant. Cela a un peu gâché, à mon sens, les aventures des deux frères. La mort terrible de la compagne de Thonolan fut cependant racontée avec habileté. La mort tragique de celui-ci également. Quoi que, les prédictions du Shamud à Jondalar, la volonté de mourir du jeune veuf Thonolan, nous annonçaient d'avance ce qui allait se passer. Pas de surprise donc, juste un peu d'émotion. Trop prévisible, trop répititif, pas assez fin, voilà les gros défauts que j'attribue à cette partie du roman.



La partie ( ou plutôt, le début de partie ) que j'ai trouvé la mieux réussie, fut celle de la rencontre entre Jondalar et Ayla. Les scènes semblaient très réalistes. La difficulté de communiquer, Ayla ne connaîssant que le langage du Clan, incluant des geste et quelques sons mais pas de mots uniquement parlés comme c'est le cas chez les Sapiens-sapiens, les efforts déployés par Ayla pour guérir Jondalar gravement blessé durant l'attaque de la lionne qui coûta la vie à son frère, la réaction de celui-ci lorsqu'elle lui apprend qu'elle fut élevée par un groupe de " Têtes plates " ( comprenez, Néandertaliens ), tout ceci fut raconté avec intelligence. le thème des rapports entre les deux types d'humains co-habitant à cette époque fut passionnant. J'ai trouvé dommage qu'il ne prenne d'ailleurs pas plus de place tout au long du récit. le rejet, la haine et parfois la persécution des Sapiens-sapiens à l'égard de leurs cousins Néandertaliens sont tout à fait plosibles et nous rappellent les idéologies racistes et xénophobes qui continuent de gangrainer bien des sociétés humaines de nos jours. L'opposition entre le matriarcat des tribus Sapiens-sapiens et le patriarcat des Néandertaliens est décrite avec finesses et précision également. La rencontre des deux héros met en lumières les différences frappantes et les points communs entre les deux types d'être humains. Cependant, j'ai compté plusieurs faiblesses à cette partie de l'histoire. D'abord, il y a la façon soudaine dont Ayla se met à parler ( à la suite d'un rêve ), alors qu'elle ne comprend et n'articule péniblement que quelques mots la veille au soir. Qu'elle se souviennent de sa langue maternelle ( qui n'est pas celle du Clan ) est possible. Mais qu'elle se souviennent de TOUS les mots et soit capable de faire des phrases complexes en l'espace d'une nuit me semble un peu exagéré. le fait qu'une tribu vive à seulement quelques Km de sa caverne, sans que jamais, en l'espace de trois ans, aucun de ses membres, ni Ayla qui pourtant explore souvent les environs, n'est rencontré l'autre par hasard semble également étrange. Il y a aussi un passage surprenant, où il est écrit que la sexualité permet à la femme de recevoir " la force de vie " provenant du sexe de l'homme. Une totale contradiction avec les convictions des humains à cette époque, rappelées à plusieurs reprises par l'auteur. Ceux-ci ne sont en effet pas censés avoir fait le rapprochement entre l'acte sexuel, le sperme, et la fécondation, mais l'attribuent uniquement aux pouvoir de la " Mère ", l'esprit Créateur régissant la nature et les hommes. Et puis, c'était (trop) prévisible, Jondalar qui n'est jamais tombé amoureux de personnes s'éprend d'Ayla. Trop prévisible, mais peut-être nécessaire à l'écriture du roman. Je ne considère pas cela comme une erreur, mais plutôt une facilité. Malheureusement, dès que les deux être se mettent en couple, qu'Ayla découvre les joies du sexe, il n'y a plus que cela qui compte ! Toute la fin du roman n'est qu'une succession exaspérante de scènes de sexe entre les deux héros. Ce qui fait qu'en tournant la dernière page du roman, je n'ai pas ressenti ce que j'avais ressenti lors du précédent roman: un regret immense que le livre ait déjà livré ses dernières lignes. Une lecture qui prend donc fin sur une pointe de déception.



Lien : http://ahotep.over-blog.com/
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Un roman historique qui remplit toutes ses promesses.

On quitte Ayla à la fin du tome 1 alors qu'elle est chassée du Clan. A partir de là, Ayla est livrée à elle-même et trouve refuge dans une vallée. L'auteure fait alors preuve de tout son talent en nous narrant sa vie durant trois années dans une caverne de la vallée, la manière dont elle peut survivre à l'époque historique, sa manière de se détacher petit à petit des habitudes du Clan mais aussi d'innover. Ayla va ainsi s'atteler à la domestication ou découvrir la manière du feu avec une pierre de pyrite. Bref, Ayla est ingénieuse, l'auteure nous le fait bien comprendre. de plus, ce tome 2 est très orienté Nature Writing : j'ai beaucoup apprécié les passages sur Ayla dans sa vallées, confrontée à la Nature et aux richesses qu'elle peut lui apporter. C'était des passages sereins, beaux, tranquilles...

En parallèle, Jean M. Auel nous fait découvrir les Homo Sapiens. L'occasion ici de découvrir les différences fondamentales entre les sociétés néandertaliennes ( patriarcales) et celles des Homos Sapiens ( matriarcales). Pour cela, nous suivons le périple de deux frères partis faire un Voyage, c'est-à-dire s'éloigner de leur Peuple pour aller à la rencontre d'autres peuples Homo Sapiens. C'est peut-être les passages que j'ai trouvé les plus longs. Intéressant mais pour autant, j'aurai voulu par endroits que l'Auteure ne nous présente pas autant de peuples...

Parmi ses deux frères, un semble être le réel protagoniste de notre auteure, le fameux Jondalar qui séduit toutes les femmes sans jamais pouvoir tomber amoureux. Ainsi, l'intrigue est cousue de fil blanc. On sait que Jondalar est le Grand Amour destiné à Ayla, l'Autre qui lui permettra de rejoindre son peuple. Pour autant, si on le sait, la rencontre tarde encore et encore et n'a lieu qu'au dernier tiers du livre... Peut-être un peu tard à mon goût.

La lecture semble toujours aussi richement documentée. Les intrigues rendent la lecture addictive, les pages se tournent sans qu'on sente le moins du monde le pavé. Quant à l'histoire, si jamais le tome 1 n'est pas tout frais dans notre tête, l'auteure fait de fréquents rappels, permettant de suivre en toute quiétude!

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Elle était morte. Peu importait la pluie glaciale qui lui cinglait les joues et les violentes rafales de vent qui plaquaient contre ses jambes la peau d'ours dont elle était vêtue. Son capuchon en fourrure de glouton rabattu sur le visage, la jeune femme continuait à avance en jetant des coups d'oeil autour d'elle pour essayer de se repérer.
Se dirigeait-elle bien vers cette rangée d'arbres irrègulières qu'elle avait aperçue un peu plus tôt, se détachant sur l'horizon ? Elle aurait dû y prêter plus d'attention et regrettait que sa mémoire ne fût pas aussi bonne que celle du Peuple du Clan. Pourquoi raisonnait-elle comme sil elle faisait encore partie du Clan ? Elle savait bien qu'elle était née étrangère et qu'aujourd'hui, aux yeux de tous, elle était morte.
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Tel un kaléidscope qui aurait reflété les couleurs changeantes des différentes saisons, la végétation qui poussait au bord de la rivière avait enrichi sa palette de toutes les teintes automnales : au vert sombre des pins et des sapins s'ajoutaient maintenant des ors lumineux, des bruns, quelques touches de jaune pâle et de rouge feu. Sans ce brillant échantillonnage de couleurs qui tranchait sur le beige monotone des steppes, on se serait cru au coeur de l'été, car il faisait encore très chaud dans la vallée protégée du vent par les falaises. Mais ce n'était qu'une illusion : l'hiver n'était pas loin.
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Creb disait que les esprits des totems font les enfants et que la femme avale l'esprit du totem de l'homme. Si celui-ci est suffisamment fort pour vaincre l'esprit du totem de la femme, il lui prend sa force de vie et une nouvelle vie commence à l'intérieur du ventre de la femme.
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De l’autre côté du ravin, un petit groupe de mammouths laineux avançait à pas pesants, énormes tertres ambulants à la fourrure brun-roux et aux longues défenses incurvées. Ils vivaient dans cette morne région en se nourrissant exclusivement d’herbe gelée sur pied. En s’adaptant à cet environnement, ils avaient perdu toute capacité d’évoluer dans un milieu différent. Leurs jours étaient comptés et ils s’éteindraient dès qu’il n’y aurait plus de glaciers.
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" Mais jamais elle ne pourrait oublier la manière dont il l'avait regardée ensuite - comme un morceau de viande pourrie. Il avait même frissonné de dégoût.
Iza et Creb ne sont pas des animaux ! se dit-elle à nouveau. Ce sont des êtres humains. Des êtres qui ont pris soin de moi et qui m'aimaient. Pourquoi les déteste-t-il ainsi ? Ce sont eux qui sont arrivés les premiers sur la terre. Son espèce à lui n'est venue qu'ensuite... Mon espèce, corrigea-t-elle. C'est donc ainsi que se comporte mon espèce ? "
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