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Théodore Rouma tome 1 sur 18
EAN : 978B087D7BXSB
OXYMORON Éditions (21/04/2020)
2.7/5   5 notes
Résumé :
L’Hôtel Drouot organise la vente des biens d’un défunt diplomate amateur de peintures dont quelques toiles de maîtres.

Quand vient le tour d’une vulgaire croûte, un cercle chromatique né de la main même du collectionneur, plusieurs acheteurs rivalisent d’enchères pour tenter de l’obtenir.

500 000 francs ! Pour un barbouillage sans valeur !

Le commissaire Larbart, présent dans la salle, ne parvient pas à y croire. Pas p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Théodore Rouma n'est pas un enquêteur mais un cambrioleur, genre Arsène Lupin, que le commissaire Larbart, un peu pataud, le poursuit sans relâche !

A la mort d'un diplomate, des toiles lui appartenant sont mises en vente à l'Hôtel Drouot et un cercle chromatique, peint sur bois, fait monter les enchères à un niveau très élevées alors que ça ressemble à un barbouillage maladroit. Juste à la sortie de la salle, l'acquéreur est trouvé assassiné !

Un très très court polar, plutôt du domaine du feuilleton, qui a tout ce qui convient pour ce genre de littérature mais assez vite expédié avec une fin que l'on devine sans peine. Il se lit donc rapidement et son plus grand intérêt est de valider un niveau dans le Challenge Riquiqui tout en variant les genres !

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
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La littérature populaire regorge d'un nombre incalculable d'auteurs qui, sous leur identité, ou derrière des pseudonymes, ont abreuvé celle-ci de leurs textes.

Souvent, l'on ne sait rien de ces pseudonymes, pas grand-chose de ces auteurs, parfois, on en sait peu, d'autres, on en apprend trop.

J'ai coutume de dire que peu importe la vie d'un auteur, seuls ses écrits comptent. C'est d'autant plus vrai quand la vie de l'auteur n'a rien de très glorieux.

C'est la raison pour laquelle, au lieu de m'intéresser à Maurice Laporte, qui fût fondateur des Jeunesses Communistes, pour devenir un farouche anticommuniste, puis un sympathisant nazi durant la Seconde Guerre, obligé même, avant la fin de celle-ci, à se réfugier en Suisse où, pour vivre, il se mettra à écrire des petits romans, je préfère évoquer Jean d'Auffargis, un pseudonyme plus glorieux que son maître.

De Jean d'Auffargis, la seule chose que l'on a à connaître, c'est son oeuvre.

Et cette oeuvre est entièrement dédiée à un personnage, celui de Théodore Rouma, un cambrioleur justicier dans la droite ligne d'Arsène Lupin et consorts.

Théodore Rouma vécut une trentaine d'aventures sous la forme de fascicules de 24 pages contenant des récits d'un peu plus de 10 000 mots.

Cette trentaine d'épisodes, on pourra la découper en trois parties distinctes : une première salve de 10 épisodes en 1945 illustrés par Charles R. ; une seconde salve d'une quinzaine d'épisodes en 1946 illustrés en majorité par René Brantonne ; enfin, une dernière salve en 1947 de trois épisodes (il me semble) édités au Québec, mais dont au moins deux (au vu de la similitude des titres avec des épisodes déjà parus en France) semblent être des réécritures partielles de titres parus précédemment.

En ce vendredi 13, à l'Hôtel Drouot, une vente aux enchères est organisée pour liquider les biens d'un défunt diplomate amateur de grands peintres. Si les toiles de maîtres partent à bon prix, l'assistance se retrouve médusée quand enchère s'envolent à propos d'un banal cercle chromatique né de la main dudit diplomate, une peinture sans aucun intérêt, mais qui, après une lutte acharnée, est pourtant remportée par un Japonais pour la somme de 500 000 francs.

Si cette information suffit à laisser cours à toutes les spéculations, le fait que l'acquéreur soit retrouver mort, un poignard fiché dans le dos, à la sortie de l'hôtel des ventes et que le cercle chromatique ait disparu, laisse toute le monde ébaubi, le premier, le commissaire Larbart, présent à la vente et celui qui a découvert le corps.

Pour les policiers, si le Japonais a emporté la peinture, l'Allemand qui n'a eu de cesse de faire augmenter les enchères doit probablement être l'assassin voleur.

Mais si, tout compte fait, le coupable était l'Argentin Alfonso Ricardo de Cardola d'Arundal qui a lui aussi participé aux enchères ?

Jean d'Auffargis nous fait découvrir le personnage central de sa série à travers une histoire d'espionnage ayant pour pièce maîtresse un code militaire français convoité par des puissances ennemies.

Si l'auteur se masque derrière un pseudonyme pour écrire ses récits, il en fait tout autant de son héros qui, pendant toute une partie de l'histoire, se déplace incognito.

Aussi, difficile de s'attacher immédiatement à Théodore Rouma.

Cependant, c'est souvent le cas dans ces récits courts mettant en scène des personnages ayant coutume de changer d'identités : cambrioleurs mondains, espions...

Ne pouvant compter sur le héros pour donner le goût à la série, reste à se reposer soit sur le genre soit sur la plume.

Ici, le genre demeure un peu vague. Une histoire d'espionnage mêlant la police et un cambrioleur mondain... difficile de savoir vers quoi va tendre la série par la suite.

Question plume, là aussi, rien de bien convaincant, sans non plus que cela soit rédhibitoire.

En fait, après ce premier opus, je demeure un peu dans l'expectative.

Certes, comme j'avais déjà lu le second épisode il y a quelque temps, je sais un peu plus à quoi m'en tenir et je suis plus rassuré que je ne l'aurai été à la seule lecture de ce premier titre, mais, quand même, je m'attendais à être charmé immédiatement. Ce n'est pas le cas.

Au final, un premier épisode un peu décevant, mais au-delà duquel il ne faut pas hésiter à aller pour mieux découvrir la série, son personnage central et la plume de l'auteur.
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Salles des ventes de Drouot, le commissaire priseur propose la collection personnele d'un ancien haut fonctionnaire du Quai d'Orsay, collectionneur de toiles impressionnistes mais aussi barbouilleur peu doué. Les tableaux de Monet, Signac et autres maîtres partent à des pris élevés, et les croûtes de l'amateur prennent preneur pour quelques francs, sauf l'une d'entre elles, un cercle chromatique qu'un un homme à l'accent germanique et un Japonais et se disputent, celui-ci 'emportant à 500 000 francs. A peine payé les frais, il est retrouvé assassiné à Drouot, le tableau disparu.

Jean d'Auffargis serait le pseudonyme de Maurice Laporte (1901-1987), homme politique français, fondateur et premier secrétaire général des Jeunesses Communistes qu'il quitte en 1925 étant en désaccord avec la politique de Staline et se rapprochant dangereusement de l'extrême droite jusqu'à être interdit de retour en France après la guerre, pour cause de collaboration. Bon, le genre d'hommes dont le parcours ne cesse de m'étonner, à part aimer les extrêmes, je ne saisis pas trop le passage de l'une à l'autre. Je suis preneur de toute information au sujet de Jean d'Auffargis. Je ne vous cache pas que j'ai hésité à parler du livre d'un collaborateur reconnu, mais j'ai tellement de mal à trouver des informations sur l'auteur, celles-ci restent au conditionnel... Je recense néanmoins, car, dans ce polar, nulle part il n'est fait mention de quelque thèse avec laquelle je serais en désaccord total.

Ce court polar est basé autour du personnage inventé par son auteur Théodore Rouma, un sous-Arsène Lupin, néanmoins sympathique. Recherché par le commissaire Larbart, pointure de la police française, Rouma se joue de lui tout en le respectant, et il fait bien parce que Larbart est très fort. Ça va vite, point besoin de s'appesantir sur les traits de caractère de tel ou tel, puisqu'ils sont ressemblants à des héros connus de l'époque. C'est d'ailleurs la subtilité de tous ces feuilletons : mettre en scène des personnages ressemblants aux flics, voyous, détectives ou gentleman-cambrioleur réputés, s'appuyer dessus pour construire des histoires courtes, efficaces et distrayantes. Encore une fois, missions accomplie avec Théodore Rouma.
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È un po' corto. Manca, materialmente, lo spazio per sviscerare come si conviene il filo del caso, o dell'avventura, se così la si vuol chiamare. Il commissario, poverino, è anche simpatico, ma si suppone stesse cercando un assassino in grigio, e la sua fissazione eccessiva per un ladro che in realtà non ha nemmeno rubato nulla non ha molto senso all'interno della storia, e serve probabilmente solo a puntare il dito e l'attenzione del lettore su questo fantomatico, onnipresente e ingombrante Théodore Rouma. Che poi, essendo il primo racconto (suppongo), chi lo conosce? Ok, ho presente un altro racconto che si muove nella stessa direzione e del quale questo sembra un pro-nipote con minori mezzi. Inoltre qui sembra che, invece di essere il ladro a lavorare per il paese, sia piuttosto il paese a lavorare per il ladro. Va bene, ha recuperato un pezzo importante del “famoso” codice Z. Quindi? Quindi il ministro degli affari esteri si mette in posizione da saluto al sole e inizia spudoratamente ad adorarlo. Si interessa perfino su quanti passaporti gli occorrano! È un po', come dire? Eccessivo? In realtà, almeno per quanto mi riguarda, un modo sicuro per far odiare profondamente il protagonista.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'est que dans son esprit le mot "défaite" rimait désagréablement avec le mot "retraite".
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