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Citations sur Je bois le vent (6)

Voyage à travers le Soudan avec son cheval qui deviens un véritable compagnon l , conditions difficiles , chaleur torride , danger permanent , parfois solidarité de certains voyageurs. Il faut lutter sans cesse contre la peur de la malaria, la soif , la faim , les tueries, la misère, les tempêtes de sable , savoir protéger son maigre bien etc... pourtant cette jeune femme déguisée en homme gardera de ce périple un souvenir impérissable grâce a ses paysages fascinants .
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Malaria. L'arbre sous lequel je suis allongée se tourne en gémissant dans ma fièvre. Il vacille et de ses branches anguleuses cherche soutien auprès du ciel. Mais le ciel se dérobe. Alors il se transforme en une grande araignée avec des pattes de feuillage velues et s'installe sur la lune. Là, il grignote le disque blanc. (p.28-29)
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Au matin, la fièvre revient, pulsante comme une vie nouvelle. Les ombres sont encore jeunes. La fièvre monte vite. Le couleurs de la terre se défont en une visqueuse bouillie de sang. Mais à l'horizon dansent des couleurs vitrées. Les ombres des arbres fondent et se dissipent dans la fièvre de midi. Ils ont l'air nu, les petits arbres, sans leur sombre compagne. Ils se retirent derrière l'écorce ridée. Les voix du village se taisent. Pas de vent, pas de souffle d'air. Le silence de midi. (p.30)
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Je n'écris pas pour me souvenir. Il n'y a pas d'histoire. Il y a eu des instants qui m'ont émue. Si je les conserve, ils se modifient. (p.15)
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Après-midi. Le crissement des sabots dans le sable. La lenteur du pas. La lassitude de la marche. La blancheur de la lumière. Elle est dure. Elle avive les couleurs. Le sable nage dans un rouge vibrant. (p.14)
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Ma main tâtonne sur des pierres sèches, s'empêtre dans des racines aériennes et se dégage. Passe les doigts sur une écorce d'arbre. Revient vers des racines aériennes. Se refroidit dans sa quête fiévreuse. A présent, c'est une main de glace qui fait semblant de chercher un bâton et qui vole aux racines leur chaleur. (p.29)
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