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EAN : 978B0017YV8QI
(30/11/-1)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce drôle d'ouvrage, au format atypique, semble à mi-chemin entre le vieux bouquin et le journal. Mais à mieux y regarder, c'est bien d'un livre dont il s'agit.
Et si, ayant traversé plusieurs décennies, il vient aujourd'hui se ranger dans le rayon des livres d'Histoire, il n'en est pas moins vrai, qu'en 1946 à sa parution, il était encore bien ancré dans l'actualité.
Les ruines normandes n'étaient pas toutes encore qu'un mauvais souvenir.
Son auteur, Augustin le Maresquier appartenait à la Société des Antiquaires de Normandie.
On lui doit une "Histoire de Tourlaville", parue en 1943 et couronnée par L Académie Française, quelques "Notes historiques sur la paroisse et commune d'Equeurdreville" parues en 1942 et "Une institution charitable disparue", un ouvrage paru en 1938 sur l'hôpital-hospice de bricquebec (1702-1846).
"La Manche libérée et meurtrie" est le tragique album-souvenir du débarquement de 1944.
Ce débarquement dont se riait le "boche" tapi dans ses taupinières de béton et qui se croyait à l'abri derrière son mur.
Juin 1944 !
Dans la nuit du 5 au 6, la Normandie tout entière résonna du fracas des bombes et du canon.
Le ciel fut zébré d'éclairs, sillonné par d'innombrables avions.
Au matin, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre : une multitude de planeurs s'étaient posés dans la campagne normande et une flotte d'une rare puissance avait accompagné d'innombrables navires de débarquement.
Une importante force alliée avait pris pied sur les côtes du Calvados et de la Manche, entre l'embouchure de l'Orne et la pointe de Barfleur ...
Le texte de l'ouvrage, écrit dans un style simple mais efficace, est enrichi par de nombreuses photographies d'époque où l'on aperçoit les ruines de Valognes, d'Hébécrevon, de la Chapelle-en-Juger, de Périers, de Saint-Lô, de Lessay, de Mortain, de Montebourg, de Picauville, de Saint-Jores, de Gathemo et de Coutances.
Quatre reproductions de peinture, signées Pierre Campain, y évoquent Saint-Lô, la capitale des ruines, le château de Saint-Sauveur le Vicomte, l'église Saint-Malo de Valognes et la perte pour de nombreux normands d'un foyer heureux.
Mais l'intérêt principal du livre reste bien le récit qu'il contient.
Le témoignage de ces sombres heures est poignant, sincère et souvent tragique.
Il est précis et détaillé.
La libération, en Normandie, sera douloureuse mais le normand est aussi calme dans l'adversité que dans la joie ...

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Valognes avait été édifiée près des restes de l'antique Alauna, détruite par incendie au III° siècle de notre ère, et son nom apparaît dans l'Histoire moderne en 1027.
Cuvelier, trouvère du XIV° siècle, prétend que le le château de Valognes remontait à Clovis.
Il est plus certain que Valognes fut la résidence préférée de Guillaume le Conquérant, qui y signa de très nombreuses chartes au cours des séjours qu'il y fit, surtout entre 1053 et 1066.
Plus tard, la ville fit partie du domaine du roi.
Jean-sans-Terre et Saint-Louis y séjournèrent.
En 1346, Edouard III d'Angleterre qui venait de débarquer à la Hougue, résida à Valognes où, en 1355, fut signé le traité dit "traité de Valognes", par lequel Jean-le-Bon cédait à Charles-le-Mauvais la totalité de la presqu'île du Cotentin.
Bientôt la guerre reprit et Du Guesclin assiégea et prit la ville (1364) ... Le château fut rasé en 1689 ...
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Dans notre département, alors que des attaques de diversion étaient lancées sur Barfleur et Saint-Vaast, contre les îles anglo-normandes ... le gros du débarquement s'opérait dans la baie des Veys : à l'embouchure de la Vire et sous Sainte-Marie du Mont où, notons-le en passant, s'élève déjà un monument commémoratif en marbre blanc ; plus à l'ouest et à l'intérieur - dans la région de Sainte-Mère-Église - tombaient des nuées de parachutistes et se posaient d'innombrables planeurs ....
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