AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Joseph Trabucco (Traducteur)
EAN : 9782080700216
380 pages
Flammarion (07/01/1993)
  Existe en édition audio
3.97/5   248 notes
Résumé :
«Les Confessions, composées au cours des années 397-400 ont été l'un des livres de chevet de l'Occident. Autobiographie lyrique - la première d'une telle ampleur et d'un tel éclat - elles orchestrent une symphonie de thèmes dont les siècles succesifs n'ont cessé de s'enchanter : l'inquiétude constitutive de l'homme, le poids de l'enfance, les orages de l'adolescence, la pression du passé sur le présent, la chaîne des habitudes, le vague des passions, les séductions ... >Voir plus
Que lire après Les ConfessionsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 248 notes
5
11 avis
4
4 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis
Ce texte au combien célèbre, semble avoir été écrit entre 397 et 401, par un Augustin devenu évêque d'Hippone depuis peu (395). Les Confessions se composent de 13 livres : la trame des 9 premiers suit la vie d'Augustin, de sa naissance en 354 à Thagaste jusqu'en 387, moment où il s'apprête à retourner en Afrique, suite à sa conversion ; le livre 10 fait en quelques sorte transition, Augustin y parle de lui au présent, s'interrogeant sur la mémoire, sur le souvenir, sur le temps, parlant de son chemin vers Dieu, de la lutte quotidienne contre toute incitation à se laisser distraire de la quête du divin ; les trois derniers livres évoquent les Écritures et leurs interprétations.

Le qualificatif d'autobiographie accolée souvent à ce texte risque de provoquer une déception chez le lecteur qui y chercherait essentiellement des anecdotes, des petits faits pittoresques ou qui voudrait suivre avec précision l'existence de l'auteur. Ce dernier choisit quelque faits qui servent son propos, plus qu'il ne nous livre l'ensemble de sa vie, et il a aussi tendance à une forme d'abstraction, ne pas parler par exemple que de son enfance, mais aussi de l'enfance d'une façon plus générale. le but d'Augustin n'est pas de se replonger avec délice dans le souvenir, encore moins de se mettre en valeur. Son texte s'adresse dès les premières lignes à Dieu, il s'agit de faire louange, mais aussi une déclaration d'amour. Il est fait pour être lu par des hommes, avec une visée pédagogique : c'est en quelque sorte un récit exemplaire (mais pas modèle) d'un cheminement qui a amené un homme parmi d'autres, vers Dieu, ce qui a complètement transformé sa vie, lui a permis d'une certaine façon d'atteindre son accomplissement, être enfin pleinement homme. C'est à Dieu et non pas à lui-même qu'il attribue cet accomplissement : de lui-même, il dit surtout le plus contestable, les errements, les pêchés, il confesse ses fautes, fait acte de contrition.

Augustin a connu une réussite hors du commun : issue d'une famille plutôt modeste même si pas misérable, ses exceptionnelles qualités intellectuelles lui ont permis d'arriver à un âge relativement jeune (vers 30 ans) au poste envié de maître de rhétorique à Milan (où résidait la cour impériale). Il pouvait espérer continuer une belle carrière, devenir par exemple gouverneur d'une province. Sa mère venait de négocier un mariage avantageux que le jeune âge de la fiancée laissait en suspens. C'est à ce moment que d'une certaine façon il renonce à tout, et se dévoue à Dieu, ce qui lui apporte une forme de joie et de plénitude qu'il n'avait pas connu jusqu'alors. C'est ce bonheur qu'il tient à partager avec d'autres, ainsi que rendre grâce à Dieu de l'avoir élu.

Il est assez fascinant de suivre cet homme parmi les plus brillants, non seulement de son temps, mais de tous les temps, d'arriver en quelque sorte à la limite de la raison humaine, de butter sur une impossibilité de saisir. Il trouvera sa solution en répudiant en quelque sorte la raison, pour s'abandonner à un être transcendant l'humain, source de toute chose. Mais il ne pourra s'empêcher de penser, les trois derniers des Confessions sont des tentatives de lectures des Écritures. Avec une certaine humilité, il n'est pas sûr de ses interprétations, et admet même que d'autres pourraient être possibles. C'est que l'homme ne peut que tenter d'approcher le divin avec sa faible raison. La seule attitude possible, en dehors de l'humilité, est l'amour, et une forme d'abandon qui peut prendre la forme d'une sorte de transe mystique. La forme du texte ressemble d'ailleurs par moments à une sorte d'incantation, de chant.

C'est donc un objet atypique et composite, très personnel, très inconfortable parfois, même si fascinant. On peut l'approcher de différentes façon, ou ne pas arriver à y entrer. L'abandon au divin laisse à distance tous ceux qui y sont étrangers. Mais il y a tant de beauté formelle et tant de fulgurances sur ce qu'est l'humain que beaucoup de lecteurs pourront y trouver de l'intérêt même en ne partageant pas la foi d'Augustin.
Commenter  J’apprécie          382
"Les confessions" commencent comme une longue litanie de glorification de Dieu et autres entreprises de mortifications de l'auteur, qui semble vouloir explorer toutes les nuances de son sentiment de n'être pas à la hauteur. Et puis soudain, au moment où le lecteur moderne va rendre les armes et refermer le livre, un homme, annulant les siècles, nous parle de tout ce qui fait le coeur vivant de nos tourments : la relation à sa mère, l'amitié, l'amour, le sexe, la parentalité, et puis la lutte contre soi-même, l'ambition, l'envie d'en découdre avec des adversaires de son propre monde aussi bien que des "Barbares", comme on disait, envie qui n'est finalement rien d'autre que le besoin de résister contre les forces bouillonnantes et inconnues qui sont en nous. Les litanies religieuses prennent alors une toute autre coloration : elles ne se tournent vers un dieu que pour mieux revenir à l'expéditeur, qui cherche à voir clair en lui-même.

L'auteur fait tout cela d'une manière qu'un éditeur d'aujourd'hui recalerait sans aucune forme de procès : il se livre un peu, retourne à ses litanies de culpabilité, perd son lecteur cent fois, l'endort, l'épuise, avant de le repêcher in extremis en provoquant, au détour d'une vingtaine de pages plus loin, un nouveau choc émotionnel... un plan brouillon, un style assommant, surtout quand, comme moi, on a découvert le livre dans sa traduction du 17ème siècle (au 20ème siècle, la traduction de Frédéric Boyer n'existait pas encore ; voir https://www.babelio.com/livres/Augustin-Les-Aveux/187113). Oui, mais voilà : l'homme qui livre en désordre tous ces sentiments et tous ces souvenirs, qui pourraient être les nôtres, qui auraient pu être vécus au 21ème siècle, cet homme a vécu il y a seize siècles. Seize siècles. SEIZE SIECLES. Il faut le voir plusieurs fois noir sur blanc pour s'en convaincre : une époque qu'on ne connaît que par des ruines, des parchemins, une époque que l'imagination de chacun doit reconstruire à sa guise... et que celui qu'on appelle Saint-Augustin ressuscite comme si c'était la nôtre. le temps fait l'objet d'une méditation célèbre dans le livre, mais à la lecture du texte, on se demande s'il existe encore...

Au moment d'appuyer sur le clic fatal pour poster ce petit texte, j'hésite... si j'ai ressenti une émotion et un plaisir si forts à ma première lecture des "Confessions", c'est parce que personne ne m'avait dit tout cela. J'avais été attirée par le titre, le siècle, mais je ne savais pas à quoi m'attendre, si bien que j'ai lu tout le début avec un sentiment de déception et d'ennui qui a donné son prix à ce que j'ai ressenti brutalement ensuite. Alors si je spoile le livre pour vous, même un tout petit peu, en décrivant mon expérience, votre émotion et votre plaisir pourront-ils être aussi forts que les miens ? Eh bien relisons ensemble les mots qui viennent de me venir, car il n'y a rien d'autre à ajouter : émotion. Et plaisir.
Commenter  J’apprécie          290
Un texte d' un grand intérêt !
13 livres rédigés au début du 4e siècle.
Un des rares textes réellement autobiographique de l'antiquité ..
L'auteur ( baptisé depuis 10ans ) souhaite confesser ses pêchés et glorifier " le seigneur " son dieu.
Je passe sur le contenu théologique qui est d'une grande portée pour l'avenir du christianisme ( la grâce divine est nécessaire pour sauver le pêcheur et sans elle l'homme est pécheur et ne peut que le rester .. ).
L'aspect théologique ne doit pas éloigner ou rebuter un lecteur curieux de découvrir l'antiquité tardive de l'intérieur .. !!
L'auteur aborde avec une délicieuse et sincère honnêteté :
Son enfance .. son coté adolescent difficile .. la tentation manichéenne et réfutation du manichéisme .. la cour impériale ( de Constantin ) .. sa conversion .. la mort de sa mère.
Seul les 4 derniers livres sont presque exclusivement de portée théologique ..
Le reste de l'ouvrage est un portrait vivant de l'antiquité ..
Un délice .. des familles mixtes ... du dialogue .. de la cohabitation ..
On sent un monde assez serein qui échange des idées et qui prospère ..
L'introspection de saint augustin est un témoignage intime .. un texte précieux d'accès très facile ..
Accessible à un large public à la recherche d‘intimité avec l'antiquité tardive.
j'ai toujours plaisir à le relire car c'est savoureux et tellement vivant.
Ps : c'est d'autant plus poignant que juste après avoir terminé ce texte Saint Augustin évêque D'Hippone verra la province romaine d'Afrique s'effondrer ainsi qu'il serra le témoin du sac de la ville éternelle ( Rome ).
Commenter  J’apprécie          300
L'antiquité tardive avec la fin des Douze Dieux, de la Pax Romana et de l'unité de l'Empire, bientôt la prise de Rome et la chute de l'empire d'Occident, voilà une période qui ressemble à la nôtre. de grandes personnalités émergeaient d'une culture solide ce qui nous laisse espérer du siècle présent. C'est dans cet esprit que je reprends ce livre.

Je retrouve la hardiesse de l'éloquence d'Augustin, sa richesse en images : « Il est descendu ici-bas, celui qui est notre vie, il a souffert notre mort et il l'a tuée de l'abondance sa vie. D'une voix tonnante il nous a crié de revenir d'ici vers lui, en ce lieu secret, d'où il est venu à nous d'abord dans le sein d'une vierge où s'est mariée à lui la nature humaine, cette chair mortelle, pour n'être pas toujours mortelle ; et de là, pareil à un époux qui sort du lit nuptial, il a bondi comme un géant pour courir sa route » (p 77-8). Elle montre une proximité de Dieu aujourd'hui inconcevable, — questionnement incessant, vocabulaire intime qui présume une psychologie et une complicité du créateur. Parmi une infinité d'exemples : « Et maintenant, Seigneur, toutes ces choses sont passées, et le temps a adouci ma blessure. Puis-je approcher de votre bouche l'oreille de mon coeur et apprendre de vous, qui êtes la vérité, pourquoi les pleurs sont doux au malheureux ? Encore que présent partout, avez-vous repoussé loin de vous nos misères ? Restez-vous enfermé en vous-même, tandis que nous sommes roulés par le flot des événements ? » etc. (p 71). Paul Veyne écrit dans l'Empire gréco-romain (p 440) « Ce que n'offrait pas le paganisme, c'était l'amour d'un dieu aimant. […] le christianisme aura été une religion plus aimante, plus passionnante, il aura eu l'espèce de succès d'un best-seller qui vous prend aux tripes par sa chaleur éthique, par son dieu redoutable, mais aimant, avec lequel on peut converser intimement ». À propos, pourquoi diable le traducteur utilise-t-il le vouvoiement, inconnu du latin ?

Je m'émerveille de la robustesse, de la finesse d'introspection, de la puissance intellectuelle d'un homme issu de la petite bourgeoisie de province, formé par ses voyages, étudiant en rhétorique à Thagaste, Carthage, Rome, puis enseignant à Milan, enfin évêque d'Hippone. Un homme qui a connu, pratiqué, hiérarchisé les plaisirs : « Ni le charme des bois, ni les jeux ni les chants, ni les paysages embaumés, ni les festins magnifiques, ni les plaisirs de la chambre et du lit, ni enfin les livres et les vers ne pouvaient apaiser [ma souffrance] (p 73). Qui suggère que la culpabilité dans le plaisir ne vient pas de sa nature, mais d'un désir ignorant, frustré ou insincère. En citant quatre mots seulement du célèbre “amabam et amare amabam”, on perd de vue le regret d'une perversion du désir : “Je vins à Carthage, et partout autour de moi bouillait à gros bouillons la chaudière des amours honteuses. Je n'aimais pas encore, et j'aimais à aimer ; dévoré du désir secret de l'amour, je m'en voulais de ne l'être pas plus encore. Comme j'aimais à aimer, je cherchais un objet à mon amour, j'avais horreur de la paix d'une voie sans embûches”. (p 49). Augustin est reconnaissant des plaisirs qu'il juge compatibles avec la foi et l'amitié : “Si les corps te plaisent, c'est Dieu que tu en loueras, ô mon âme, reporte ton amour sur leur Auteur, pour ne point lui déplaire dans les choses qui te plaisent. Si les âmes te plaisent, aime-les en Dieu, car elles aussi sont sujettes au changement et c'est en se fixant en lui qu'elles se stabilisent ; autrement elles passeraient et périraient. Que ce soit donc en lui que tu les aimes, entraine vers lui avec toi toute celles que tu peux” (p77).

Bien sûr des éléments négatifs. Sa sainte mère Monique arrange son mariage pour mettre fin à une vie de désordre : “On poursuivait l'affaire ; la jeune fille était demandée. Il lui manquait deux années pour être nubile [c'est dire qu'elle avait une douzaine d'années]. Comme elle plaisait, on attendait” […] “Cependant mes péchés se multipliaient ; et quand on eut arraché de mon flanc, comme un obstacle à mon mariage, la femme qui était ma maîtresse, mon coeur où elle était attachée en fut blessé et déchiré, et traîna longtemps sa plaie sanglante. Elle était retournée en Afrique en vous faisant le voeu de ne plus connaître désormais aucun homme et en me laissant le fils naturel qu'il m'avait donné” (p 126-7). Les motifs de scandale évoluent…

Dans un autre domaine — lié au désir par les rêves —, je découvre à la relecture des pages étincelantes sur “les prodiges de la mémoire” (X, 8-25). Reconnaissance enthousiaste de sa diversité : mémoire des sens, des savoirs, des sentiments, souvenir du bonheur, et même souvenir de l'oubli. Affirmation de sa puissance : “C'est là que se conservent, rangées distinctement par espèce, les sensations qui y ont pénétré, chacune par son accès propre : la lumière, toutes les couleurs, les formes des corps, par les yeux ; tous les genres de sons, par les oreilles ; toutes les auteurs, par les narines ; toutes les saveurs, par la bouche ; enfin par le sens épars dans tout le corps, le dur ou le mou, le chaud ou le froid, le doux ou le rude, le lourd ou le léger, les impressions qui ont leurs causes hors du corps et dans le corps. La mémoire les recueille tous dans ses vastes retraites, dans ses secrets et ineffables replis pour les rappeler et les reprendre au besoin” (p 210). Aveu de l'empire du souvenir sur les rêves : “Mais elles vivent encore dans ma mémoire, dont j'ai longuement traité, les images de ces voluptés : mes habitudes de jadis les y ont gravées. Elles s'offrent à moi, sans force à l'état de veille ; mais dans le sommeil, elles m'imposent non seulement le plaisir, mais le consentement au plaisir et l'illusion de la chose même. Ces fictions ont un tel pouvoir sur mon âme, sur ma chair, que, toutes fausses qu'elles sont, elles suggèrent à mon sommeil ce que les réalités ne peuvent me suggérer quand je suis éveillé” […] “jusqu'à l'émission charnelle” (p 232-3).

Je passe, ou plus précisément je bute, sur les aspects théologiques : “l'intelligence” ou “la profondeur” de l'Écriture, les questions de création, de temps, de matière et de mouvement ; d'ailleurs, Augustin écrit (p 306) que s'il avait eu pour mission d'écrire la Genèse, il eut demandé l'aide de Dieu pour convaincre “les esprits incapables de comprendre comment Dieu crée”… Idem pour les écrits polémiques contre Arius, Donat, Pelage, les néoplatoniciens. Chaque siècle a ses préoccupations.
NB La pagination concerne l'édition Garnier Flammarion de 1964 (traduction J. Trabucco) que je ne trouve pas dans Babelio


Commenter  J’apprécie          141
J'ai beaucoup aimé ce livre lorsque je l'ai lu il y a une dizaine d'année mais plus j'y pense et moins je l'aime.
Ce jeune débauché qui fait le désespoir de sa mère et qui trouve un jour l'illumination divine et devient une espèce d'extrémiste puritain ça me fait penser à ces fumeurs repentis qui emm. tout le monde dés qu'ils voient surgir une cigarette.
Chacun doit faire sa route et ses erreurs en respectant les autres M. St Augustin, chacun est libre de croire en un Dieu ou de n'y pas croire.
Commenter  J’apprécie          294

Citations et extraits (126) Voir plus Ajouter une citation
vous avez commencé d'exécuter dans le temps ce que vous aviez décidé en dehors du temps, afin de révéler ce qui était caché et d'ordonner nos désordres - car nos péchés étaient sur nous et nous nous perdions loin de vous dans de profondes ténèbres, et votre Esprit bienveillamment était suspendu sur nous, pour nous secourir au moment opportun
Commenter  J’apprécie          10
Nos ténèbres nous ont déplu, nous nous sommes tournés vers vous, et la lumière s'est faite. Et « voici que nous avons été jadis ténèbres et que maintenant nous sommes lumière dans le Seigneur ».
Commenter  J’apprécie          20
Donnez-vous à moi, mon Dieu, rendez-vous à moi, car je vous aime. Si mon amour est trop médiocre, faites que je vous aime avec plus de force. Je ne peux mesurer, je ne peux savoir ce qui manque à mon amour pour qu'il soit suffisant, pour que ma vie se jette dans vos embrassements, et ne s'en détache point avant de se perdre « dans le secret de votre visage ». Je ne sais qu'une chose, c'est que je me sens mal partout où vous n'êtes pas, non seulement hors de moi, mais en moi-même ; et que toute abondance de biens qui n'est pas mon Dieu n'est pour moi que misère.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis un tout petit enfant, mais mon Père vit toujours et c'est le tuteur qui me convient ; il est à la fois celui qui m'a engendré et qui me protège. Vous êtes tout mon bien, vous, le Tout-Puissant, qui êtes avec moi avant que je ne sois avec vous.
Commenter  J’apprécie          50
Ce qui n'est pas douteux, ce dont ma conscience est certaine, Seigneur, c'est que je vous aime. Vous avez frappé mon cœur de votre parole, et je vous ai aimé. Mais le ciel, la terre et tout ce qu'ils renferment, de toutes parts me disent de vous aimer, et ils ne cessent de le dire à tous les hommes, « afin qu'ils soient sans excuse ».
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Saint Augustin (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Saint Augustin
À travers son récit de l'ascension du Mont Ventoux, Pétrarque nous plonge peu à peu vers les régions intimes de sa conscience. Au fur et à mesure de son élévation, le récit se charge d'un sens plus profond, et se transforme en une réflexion sur le sens de la vie, et sur les notions de voyage extérieur / voyage intérieur. Et pour cause, Pétrarque a emporté avec lui le livre des Confessions de Saint Augustin, dont il ne se sépare jamais.
Écrivain et poète Italien du 14e siècle, Pétrarque est né sous le signe du voyage. Une série de podcasts en 6 épisodes, véritable odyssée sonore à travers les livres, en compagnie de cet illustre précurseur de l'humanisme.
Un podcast original de la Bibliothèque nationale de France
Production exécutive : NARRATIVE Conception et direction de projet : Sophie Guindon Conseiller scientifique : Philippe Guérin Ecriture : Nelly Labère Réalisation, design sonore et montage : Julia Griner et Ariane Neumann Prise de son : Ruben Perez – La Fugitive Musique originale : Julia Griner Voix : Elodie Huber et Jean-Philippe Vidal Production : Cecile Cros assistée de Charlie Dervaux
Textes de Petrarque extraits des Lettres familières (livre IV, lettre I)
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://essentiels.bnf.fr/fr/
+ Lire la suite
>Philosophie et disciplines connexes>Philosophie antique, médiévale, orientale>Philosophie médiévale occidentale (29)
autres livres classés : philosophieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (951) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
433 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..