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Edyr Augusto (Autre)Diniz Galhos (Traducteur)
EAN : 9782365331029
208 pages
Asphalte (04/03/2021)
3.73/5   26 notes
Résumé :
Bélem, dans le nord du Brésil. Dans ce pays où tout jeu d'argent est illégal, le docteur Clayton Marollo associe sa passion des cartes et son carnet d'adresses bien garni pour ouvrir des salles clandestines qui accueillent, nuit après nuit, hommes politiques, notables, trafiquants et vrais joueurs.Gil, jeune homme élevé quasiment dans la rue, se fait remarquer par le tout-puissant Marollo, qui en fait son bras droit. Il se rend vite indispensable, jusqu'à l'arrivée ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Loin de se contenter de régner sur son empire médical et son réseau de cliniques à Belém, au nord du Brésil, le richissime docteur Clayton Marollo complète ses confortables revenus en ouvrant des casinos clandestins. Viennent s'y presser, dans ce pays où tout jeu d'argent est prohibé, aussi bien le gratin de la ville, notables et hommes politiques, que les malfrats en tout genre. Parmi les familiers, deux figures incontournables, Gio, que Marollo a sorti de la rue pour en faire son bras droit, et Paula, jeune joueuse professionnelle de poker, vont apprendre à leurs dépens qu'il est dangereux de se faire remarquer dans ce milieu infesté par la pègre…


Journaliste natif de Belém, c'est à la manière d'un correspondant de guerre, au travers d'un personnage reporter et romancier amené à recueillir, à ses risques et périls, les confidences de première main d'un redoutable caïd, que l'auteur déroule son récit. Il en résulte une crédibilité qui rend fiction et réalité inextricables. Autour de Marollo, Gio et Paula, se tisse bientôt un faisceau de fils narratifs, faisant apparaître une myriade de protagonistes, tous aussi peu recommandables les uns que les autres, et dessinant un tableau sans fard de la violence et de la corruption qui, loin de demeurer l'apanage de ses malfrats, gangrènent en réalité toutes les couches de la société de cette grande ville. Argent, pouvoir, plaisir : tout est motif de meurtre et rien n'y fait obstacle, puisque les forces de l'ordre elles-mêmes ont perdu le droit chemin. Ne demeurent que rapports de force et terreur, dans une escalade où le plus fort d'aujourd'hui rencontrera forcément son maître demain.


Sidéré par le tourbillon sans fin de brutalité et d'abjection dans lequel s'enfonce la narration, souffleté par l'écriture sèche, mêlée d'oralité, qui restitue sans filtre la vulgarité et la cruauté des protagonistes, le lecteur ressort d'autant plus assommé de cette immersion en enfer que tout y paraît plausible et authentique. Jamais auparavant le Brésil ne m'était apparu sous un jour aussi noir, assez comparable à ce qu'il me semblait jusqu'ici le paroxysme mexicain.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Retrouver la plume d'un auteur que l'on chérit est un plaisir mais aussi une petite inquiétude . ben oui, s'ils nous décevait cette fois-ci? Et si le livre n'était pas à la hauteur de l'attente, si l'auteur donnait le sentiment de ne pas se renouveler, voire même l'impression de refaire le même bouquin? Mais il y a des auteurs qui parviennent à surprendre tout en situant l'action encore et toujours dans la même ville, le même quartier, la même "ambiance" et c'est le cas d'Edyr Augusto qui nous délivre après 4 ans d'absence son nouveau récit, Casino Amazonie, et paru toujours aux éditions Asphalte.
Le docteur Clayton Marollo règne sur un empire médical à Belem avec ses cliniques privées. Mais cela ne lui suiffit pas et il ouvre aussi des casinos clandestins. Pour s'en occuper, il va embaucher Gio, un gamin élevé dans la rue et futé comme un singe. Froid dans son fonctionnement, il sera néanmoins réchauffé et déstabilisé par Paula, une jeune joueuse de poker dont il va s'éprendre. Mais il n'est pas le seul. Paulo, un flic lui aussi n'avait d'yeux que pour cette brune incendiaire qui a scellé son destin amoureux. Mais d'autres ne l'entendent pas de cette oreille et la moiteur amazoniaque va vite faire monter la température autour des tables de jeux.
Cela fait 4 ans qu'Edyr Augusto n'etait plus paru au sens éditorial en français. Nous nous étions quittés avec Pssica en 2017. On reste sur Belem mais le lecteur découvre l'univers du jeu clandestin avec un plaisir de lecture renouvelé. L'auteur nous embarque dans un milieu paré de corruption, de manoeuvre de clans, de convoitise et de violence sans concession. Edyr Augusto invente de nouveaux personnages pour notre joie de lecteur avec notamment Gio, ce gamin faisant penser à un autre minot rencontré dans Moscow, ces natifs de la rue qui se construisent à la force de caractère par leur intelligence de vie. Il y a aussi la cupidité de Marollo et la trajectoire volontariste de Paula. Tout cela narré par Bronco, celui sui raconte ces destins à l'écrivain local. C'est encore une fois brillant, virevoltant et dans un style direct mais que j'ai trouvé moins âpre et violent que ses précédents livres. Il n'est pas ici question de politique même si la corruption semble faire loi dans ce pays où les états sont rois par rapport au pouvoir fédéral. Il me tarde de lire un roman d'Edyr Augusto traitant des impacts du président brésilien en place sur cette Amazonie que l'auteur aime tant.
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EDYR AUGUSTO

Traduit par l'excellent Diniz Galhos, auteur lui aussi avec son roman Hakim, Edyr Augusto fait partie des écrivains qui m'ont donné dans le passé un élan littéraire. Vous savez, le genre de livre qui réveille votre oeil et votre soif de découverte. Ce fut le cas il y a déjà quelques années avec Moscow. Je retrouvais la plume incisive, le rythme effréné, les phrases courtes, rapides et virevoltantes. le recevoir dans une rencontre @vleel_ assis sur un banc, chantonnant en attendant que la connexion revienne, j'étais déjà sous le charme. Ce soir, c'est pour Casino Amazonie au coeur de Bélem dans le nord du Brésil que tout se joue. Une plongée dans un Brésil aux abois, capitale de l'Amazonie où les trafics en tous genres pullulent. Comme un compte à rebours, un chronomètre inarrêtable, ce roman noir change le paradigme et les prérequis d'un bon roman. Préparez-vous à des chapitres courts, orientés selon les personnages, un langage cru et sans détour mais également cette allure folle dans l'action qui se déroule•••

Avec le postulat que Bronco déballe tout à l'écrivain, celui qui remue un peu mes affaires sales (on reconnaîtra évidemment l'auteur qui est aussi journaliste) le roman ouvre plusieurs portes d'entrées narratives. Vous ne verrez que bien peu de digressions ou de longues envolées inutiles, Edyr Augusto creuse dans le sillon de ses personnages, les rendant réels. À travers le destin de ces derniers, c'est tout le Brésil et sa corruption grandeur. Nature qui sont mis sur le devant de la scène. Là où la violence devient la norme et où la jeunesse rêve d'un avenir meilleur•••

Preparez-vous a monter sur le ring pour encaisser des uppercuts de mots, barrez le mot « ennui » de votre vocabulaire, Edyr Augusto pourrait scénariser des séries noires en mode Bref de Kyan Khojandi. On suit ce jeune Gio, lui qui s'est fait accoster par la naine prostituée Zaza (cela paraît farfelu mais ca se tient, promis), qui deviendra le bras droit de l'ex docteur Clayton Marollo. Celui qui détient la vielle dans sa main dirigeant des salles clandestines de jeu où tout le gratin s'y retrouve. Tout basculera lorsque la talentueuse Paula fera son apparition dans le game alignant les quintes flush royales. Sous le triptyque habile de « Roi-Dame-Valet » une nouvelle partie se joue et le bluff sera vu de tous. de l'autre côté de la rive meurtrière, les SDF étaient devenus des proies pour un pervers•••
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CASINO AMAZONIE de EDYR AUGUSTO
Belem, au nord du Brésil, le jeu, les bas fonds, l'écrivain veut raconter mais il lui faut rencontrer le boss, Bronco, les yeux bandés, d'un endroit à l'autre ils finiront par se voir et Bronco, méfiant mais vaniteux va parler, peu de lui, mais de Gio, son prédécesseur en quelque sorte. Jeune sa mère le fait travailler dans un garage, une concession, où de temps à autre, on vole des voitures neuves qu'on maquille et qu'on revend à l'autre bout du pays. À la mort de sa mère Gio est pris en charge par une naine tenancière d‘une boîte de nuit, il va vivre en couple avec elle. La police fera fermer le garage et Gio va faire connaissance du docteur Marello, patron d'une clinique mais surtout joueur de poker qui organise des parties clandestines. L'ascension de Gio va commencer.
Un polar très bien écrit dans l'enfer du jeu et de la drogue, l'opportunisme d'un gamin couplé à la rencontre d'une joueuse talentueuse, un flic frustré, un policier qui assassine pour assouvir ses instincts, un docteur amoureux et Bronco, prêt à intervenir. Un bon moment pour les amateurs.
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Encore une fois Edyr Augusto frappe juste et fort et ça fait saigner.
Il explore toujours sa ville de Belém au Brésil et croyez moi on est loin de la station Balnéaire mais plutôt dans une ville gangrenée par la corruption, la violence, le sexe et la drogue.Et le monsieur sait de quoi il parle puisqu'il est aussi journaliste. Avec les mêmes armes qui ont fait son succès à savoir, des chapîtres courts, une multitude de personnages, des phrases courtes dans lesquelles se mélangent les dialogues.Tout ceci donne au lecteur une impression de course contre la montre où l'on à peu de temps pour reprendre son souffle.On ressort complètement vanné de cette lecture ,avec en tête des personnages qu'on aura du mal à oublier et une histoire sur fond de Casino d'une noirceur abyssal qui malheureusement semble très proche de l'état actueldu pays.
Un grand merci à l'auteur et à l'éditeur pour ce moment et on en veut encore.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ils arrivèrent rayonnants au commissariat avec leurs prisonniers. Guedes était resté au parking clandestin afin de coordonner les suites de l’enquête. Une sacrée prise, putain ! De quoi passer au journal télévisé. Personne n’avait sommeil. Tous étaient alertes, heureux. Ils mirent les malfrats en cellule. On les interrogera plus tard. On a tous besoin de dormir. Pontes demanda à passer un coup de fil. Ils étaient déjà à bord de leurs voitures personnelles, sur le parking du commissariat, quand on vint les chercher. Le commissaire veut vous voir. Nous tous ? Oui. Écoutez-moi bien, tous autant que vous êtes : allez vous faire foutre ! Vous m’entendez ? Allez tous vous faire enculer ! Qui vous a donné l’ordre de faire ça ? Qu’est-ce qui vous a fait croire que vous aviez le droit de faire ce qui vous chantait ? Qui peut m’expliquer ce bordel ? Commissaire, on a attrapé ces mecs… Je veux pas le savoir ! Putain, le mec est protégé par des gens puissants. Il vient d’appeler son avocat, qui a alerté les médias, qui ont contacté le gouverneur, des députés, tout le bordel ! Justement, chef ! Des députés sont mouillés dans cette affaire ! C’est un cas de corruption de grande échelle ! Oui, et ils sont tous en train de me mettre la pression, putain ! Et moi, comme un con, qui étais au courant de rien, qui décroche pour leur répondre bien monsieur, non monsieur, c’est sûrement une erreur, je n’ai autorisé aucune intervention hier soir, je vous l’assure. Putain de merde ! Je passe pour quoi, moi ? Pour un commissaire incapable de tenir ses hommes ! Bande de petites merdes. Libérez-moi ce type. Mais, commissaire… Libérez-le, c’est un ordre. Avant que ça grouille de politiciens et de journalistes ici, avant que tout ce merdier prenne des proportions que vous pourrez pas assumer. Bordel de merde, comme si j’avais besoin de ça. Et le reste de l’équipe qui mène l’enquête sur les lieux du recel ? Les lieux du recel ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre, moi ? Libérez tout le monde, annulez l’opération. Tout de suite. Maintenant.
Pontes quitta sa cellule en affichant un air hautain. Ils se retrouvèrent tous au siège de l’entreprise. C’est fini pour moi. Mais seu Pontes, vous êtes protégé, vous avez rien à craindre. J’ai une famille. Si ce genre de conneries sort un jour dans le journal, je suis foutu. Je vous laisse ces voitures, à vous de les vendre et de vous partager les bénéfices. Moi, je me barre d’ici. Et la planque ? Je vais la verrouiller. Je verrai plus tard ce que j’en ferai. Entendu ? Tous acquiescèrent. Considérèrent les huit voitures encore en vente. Parfait. Pontes avait de l’argent de côté. Il quitta la ville avec sa famille, et ils allèrent vivre ailleurs.
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Tous les jours, il naît un million d’abrutis pour un petit malin. Et quand tout ce beau monde se rencontre, on peut faire des affaires, tu me suis ? (…) Tu sais, ce jeu ne repose que sur le talent des joueurs. En principe, c’est neuf personnes autour d’une table, deux cartes par joueur, cinq cartes sur la table, les mises de chacun, et c’est la meilleure main qui gagne. Mais il y a le bluff.
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Chef, voilà monsieur l’écrivain, comme vous aviez demandé. Sans violence, on a même rigolé, tout nickel. Salut à toi, prends un siège. On m’a dit que tu étais accro au Coca Zéro, hein ? J’ai hoché la tête. Servez-en un à notre invité, et bien glacé. Je vais te dire qui je suis : Ariosvaldo, mais tout le monde m’appelle Bronco, un surnom qui date de mon enfance. On sait tout des gens du coin, je t’apprends rien. Je connais le trou à rat où tu habites, là-bas, dans ce vieil immeuble, je sais que ton chien est mort d’un coup y’a pas longtemps, putain de merde, un beau clébard que t’avais là. Mon problème, c’est que tu fouines beaucoup trop à droite à gauche, et tu sais ce que c’est : toute cette zone, elle est sous mon contrôle à moi. Merde, tu te balades sous la protection de Pedro, un mec bien, avec qui je m’entends au mieux, tu vas au Veropa et dans d’autres coins encore pour poser tout un tas de questions. Et on t’a déjà vu faire pareil au 77, à côté de la Banque d’Amazonie. Jusqu’ici, tu t’es jamais mêlé de ce qui te regardait pas. J’ai su que t’avais publié des livres et tout, seulement tu t’imagines bien, pas vraiment le temps de lire. Je lisais, avant, mais ça m’endormait. Tu te rappelles ces petits bouquins d’espionnage qu’ils vendaient en kiosque, la série des Brigitte Montfort, la collection ZZ7… Merde, l’écrivain, il faut que tu me dises ce que tu cherches, au juste. Je t’ai jamais empêché de quoi que ce soit, parce que les gens instruits, ça se respecte. Seulement il faut que tu me dises à quoi ça rime.
J’ai tout expliqué à Bronco. Des recherches pour un livre. Rien à voir avec ses affaires à lui, et je n’avais aucune intention de révéler quoi que ce soit qui puisse le compromettre. J’écris de la fiction, des romans : inutile de t’inquiéter, Bronco. Alors si c’est ça, ça me va. Je te fais confiance, l’écrivain. Mais tu sais qui je suis, quand il s’agit de mon business, je ne joue pas, y’a plus de bonnes manières qui tiennent, tu m’as bien compris ? Bien compris. Mes gars vont te faire boire du goró, de la bonne cachaça de contrebande, histoire que tu dormes un peu, que tu oublies le chemin qu’on a pris… Et merde, doucement, les gars, avec le goró…
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Pontes savait jouer de ses contacts au profit de ses affaires. Il possédait une résidence secondaire avec un vaste terrain. Il soudoyait des commentateurs de foot à la radio pour faire la promo de ses matchs. Il finançait des équipes. Il invitait des célébrités à participer à ces fameux tournois informels dont ses joueurs sortaient toujours victorieux. Sa spécialité, c’était la faute près de la zone de réparation. Certains racontaient que chaque matin, il se payait les services d’un gardien de but et de plusieurs hommes qui formaient un mur défensif afin de l’entraîner au coup franc. D’autres disaient que la cage de son terrain était asymétrique, et que dans la seconde mi-temps, son équipe attaquait toujours du même côté, celui où il s’entraînait, et où la barre transversale était plus haute. L’arbitre, qu’il payait, sifflait les fautes, et lui s’occupait des coups francs. Quand il marquait, c’était une véritable fête. Toute l’équipe se jetait triomphalement sur lui, et lui, modeste, minimisait en disant qu’il avait eu de la chance, rien de plus. Le match réunissait un grand nombre d’invités. Des gens connus, qui bossaient à la télé et à la radio. Gio ne connaissait personne. C’était un autre monde. On joue contre l’équipe du docteur Clayton, le mec le plus riche de la ville. Un médecin, mais qui ne pratique plus. Il possède plusieurs hôpitaux ici à Belém, et loin de la côte. Paraîtrait qu’il a aussi un casino illégal, un putain de tripot. Et à ton avis, elle y passe, la police, là-bas ? Des gens vont parier sur le match. Seu Pontes a déjà placé sa mise.
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J’ai jeté un coup d’œil à ma montre, hé, déjà l’heure de déjeuner. J’ai pris l’avenue du Président-Vargas, direction le restaurant Largo da Palmeira. Un petit détour par la rue Ó-de-Almeida. Trois types végétaient là, de ceux qui veillent sur les voitures garées en échange de petite monnaie. Nos regards se sont croisés. Je suis passé, et j’ai entendu ce qu’ils disaient. M’sieur l’écrivain se mêle de ce qui ne le regarde pas. Putain. J’ai fait comme si de rien n’était. Dona Fatima, la patronne, a pris ma commande et m’a passé un mot. Je l’ai déplié : « Attention où tu mets les pieds. » Après avoir réglé l’addition, je suis rentré chez moi en remontant la rue Manoel-Barata jusqu’à l’avenue Vargas. Des menaces ?
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Video de Edyr Augusto (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Edyr Augusto
L'auteur brésilien Edyr Augusto explore au fil de ses romans les turpitudes de Belém, la capitale amazonienne. Colin Niel a créé une série policière située en Guyane, autour du personnage du capitaine Anato, un gendarme noir-marron à la recherche de ses origines. Dialogue d'un continent à un autre autour d'un territoire au coeur des enjeux contemporains.Avec : Colin Niel (France) et Edyr Augusto (Brésil, en visioconférence depuis le Brésil)
En partenariat avec l'Ambassade de France au Brésil et l'Alliance française de Belém
Présenté par Gladys Marivat
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