Zone 2

Après la catastrophe de nucléaire, Karina et sa famille rentre à Bazar en Ukraine, pour s'y réinstaller.
Là, elle va faire la connaissance de Pavlo, Gennadiy et Laryssa qui sont frères et soeur. Karina lance le projet qu'ils montent un groupe de musique pour donner un peu de répit à chacun vivant dans la zone 2.

Un court roman sur qui nous raconte la fin de l'adolescence de quatre jeunes gens vivant dans une zone contaminé par le césium.
J'ai eu du mal à me laisser prendre par l'histoire et par son personnage principal. Il n'y a pas assez, à mon goût, de description sur la vie dure de ces personnes vivants dans ces zones dangereuse, sur leur quotidien.
Et le fait que l'on sache dès le début qu'un des quatre protagonistes est mort gâche l'histoire.
Une lecture en demi teinte.

Après avoir dévoré « Les rêves de Selma » Editions les Lucioles et l'avoir passé à Fripouille qui en est sortie pleine de questionnement sur la tragédie du Wall Trade Center, je viens de finir de lire ce nouveau roman dans lequel Mary nous embarque.
Zone 2, on entre à Bazar en Ukraine aux côtés de Karina. Bazar a vécu la contamination de Tchernobyl, le césium y laisse ses marques. Mais Karina est là avec ses trois mousquetaires…elle glisse de la gaité, du bonheur dans un monde touché par la tragédie.
Mary a le mérite de faire naître des personnages à l'esprit vif, débordant de vie, de sensibilité. Des personnages attachants qui savent nous embarquer dans leurs périples. Les adolescents y ont la part belle et sont délicieusement représentés avec délicatesse, finesse, loin des incertitudes un peu lourdaudes dans lesquels on a l'habitude de les voir défiler (films, etc…).
Sa plume fluide nous envoute avec poésie dans ce que peut représenter la vie dans un tel contexte avec tout ce qu'elle a de beau, de triste, d'espoir, de tragédie. Un livre qui témoigne d'un sujet qui reste sous-jacent de nos jours, le risque d'un autre Tchernobyl et ce qui peut en découler de monstrueux. Force est de constater que la jeunesse est là, résistante, débordante de créativité, insufflant sa force vive et son ingéniosité !
Pour tout cela, pout tout ce lot d'émotions, pour la réflexion qui en découle…
Je vous invite à découvrir ce roman empreint de si belles notes d'Humanité.
PS : pour les enseignants, un dossier pédagogique est à disposition en téléchargement gratuit sur le site de l'éditeur.
(Et Selma par la même occasion mais je vous en reparlerai une autre fois)

C'est dans un cadre assez sombre que l'on fait la connaissance de Karina. Une jeune fille ukrainienne qui a passé son adolescence à Bazar, un village contaminé après la catastrophe de Tchernobyl.
Cependant, loin de s'apitoyer sur son sort, Karina amène la gaité partout où elle met les pieds. Elle fait la connaissance de trois jeunes de son âge qu'elle surnomme « les trois mousquetaires ». C'est à la suite d'un mariage, que Karina décide de monter un groupe musical pour faire danser les villageois…
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, elle sait nous embarquer dans cette partie de l'Histoire que nous, jeune génération, nous n'avons pas connu.
Ouvrez absolument ce livre. Il vous dira que même après la mort il y a de la vie, même infime soit-elle.

Malgré un début un peu poussif, l'écriture de Mary Aulne se fait l'écho juste et souvent bien rendu (surtout dans la deuxième partie) de cette étrange singularité qu'est la vie intérieure d'une ado. C'est la plus grande force de ce texte. J'ai eu vraiment du mal avec l'écriture et à entrer dedans, à tout le moins en empathie avec elle. Des tics verbaux (le poisson-hiver, les trois mousquetaires) sont répétés ad nauseam, retirant la subtilité des métaphores... Des ruptures de rythmes incongrues imposent de grandes ellipses temporelles pas toujours bien trouvées.

Une histoire d'amitié et d'amour entre des adolescents désoeuvrés vivant dans une commune pauvre proche de Tchernobyl (la zone 2, nom qu'ils donneront aussi à leur éphémére groupe musical).
Malgré la faible épaisseur du livre, on s'ennuie, le style est pauvre (voire mauvais), les références à la religion sont gênantes (« pêché » « le Seigneur l'a rappelé » à la mort de Pavlo...) , l'epilogue déconcertante (franchement quelle façon de finir le livre !).