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EAN : 9782746684089
344 pages
Brigitte Aupic (08/12/2015)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Nysa et Moi, premier roman d'aventure, d'énigme, d'introspection : le roman à la première personne d'une quadragénaire un peu perdue cherchant, peut-être vainement, un but personnel dans une quête historique. Extraits : http://nysa-et-moi.monsite-orange.fr
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Caroline Desrose est proviseur d'un lycée technique, elle a la quarantaine, un âge où l'on se pose des questions existentielles, des questions que l'on s'est tous posé au moins une fois dans sa vie.
Grâce à un concours de circonstances Caroline se retrouve assistante du directeur du département d'archéologie gréco-romaine monsieur Victor Prezky.
" Nysa et moi " est l'histoire d'une quête, une découverte archéologique miraculeuse.
Dans ce premier roman de Brigitte Aupic on va suivre le travail de fourmi d'une équipe de chercheurs, à partir de la traduction de documents anciens jusqu' aux fouilles sur le site de Nysa.
C'est la partie du roman qui m'a le plus tenu en haleine.
Ce récit va très vite, beaucoup d'humour, un excellent travail de recherche qui m'a permis d'apprendre une quantité de choses sur l'époque gréco-romaine et bien sûr sur l'archéologie, et pour finir un mystérieux codex va servir de fil rouge à ce roman.
Un très bon roman qui m'a permis de déambuler dans Nysa, un site que l'on peut découvrir sur internet.
Merci à Brigitte pour ce bon moment de lecture.
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Quel titre étonnant et intrigant !
« NYSA et moi ». Ces majuscules sur la couverture ont elles quelque chose à voir avec New York ? La quatrième de couverture ne nous renseigne pas beaucoup plus. le non-initié doit donc entrer dans le texte pour découvrir que Nysa est un site de fouilles archéologiques présentant de nombreuses traces dans la mythologie. (On peut d'ailleurs trouver de superbes photos en lien avec le texte de ce livre sur Internet)

L'auteur nous conte un épisode de la vie de Caroline Desrose, jeune femme abordant la quarantaine, le vivant plus ou moins bien d'ailleurs, proviseur de lycée qui dans le cadre des projets pédagogiques à construire pour ses élèves, va se trouver propulsée dans des responsabilités liées à des recherches universitaires qu'elle ne soupçonnait pas auparavant.
Cela conduit à l'écriture d'un roman concernant une enquête sur un site et une histoire antiques, avec des moyens modernes.

Il s'agit bien de raconter une enquête avec des recherches en bibliothèque, dans des archives ainsi que sur le terrain. Tout cela emmènera le lecteur vers des découvertes qu'il attendait, mais qui sont distillées au fur et à mesure du temps et des pages avec talent.
Le contexte décrit est tellement proche de l'environnement général et personnel de l'auteur qu'il est difficile de ne pas penser « autobiographie » à un moment, même si celle-ci ne serait que partielle, voire rêvée… Et même si la notion de roman est bien présente dans la présentation du livre.
En tout cas, on sent derrière ces lignes un travail de recherche phénoménal et rigoureux (Même s'il faut être au fait du sujet pour tout vérifier)
Brigitte Aupic axe son ouvrage sur le côté professionnel de l'enquête et de la démarche, mais n'oublie pas la vie, les sentiments, l'amour, ce qui rend le texte très présent, érudit et pourtant quotidien. Ce livre présente un rythme très soutenu et on suit l'auteur page après page. Il est vrai qu'à certains moments de longs passages un peu savants, cependant non pédants, pourraient faire penser que l'on est en train de lire une thèse.
Mais on sent que plus on avance, plus le style, plus l'histoire et les énigmes sont maîtrisées.

Je dois avouer que pendant ma lecture, un souvenir fugace m'est revenu : Ma lecture du « Roman de la momie » de Théophile Gautier. C'était il y a bien des années, mais j'avais ressenti un peu le même type d'émotion, me semble-t-il. Certains puristes crieront peut-être au scandale, cependant ce livre a eu le mérite de me ramener à cette lecture de jeunesse.
On trouve dans ce roman des éléments de vie personnelle, des intrigues professionnelles, une énigme historique, des « hommes en noir » inquiétants. Tout ce qu'il faut pour faire un bon polar.
A côté de cela, il y a une très belle analyse des arcanes administratives entourant un projet qui sort de la routine (et on a pourtant l'impression que l'auteur s'est retenue).
J'ai également trouvé intéressante cette réflexion sur ce phénomène qui nous pousse, lorsque l'on a initié, accompagné, géré un projet, à avoir envie d'y mettre le mot fin, tout en le redoutant.

En conclusion, je suis heureux d'avoir découvert et lu un ouvrage aussi riche, et de ce niveau, même s'il comporte encore quelques erreurs de jeunesse (C'est un premier roman).
J'encourage donc d'une part les lecteurs potentiels à franchir le pas et Brigitte Aupic à nous fournir encore de beaux moments de lecture.
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Avec son premier roman, "Nysa et Moi", Brigitte Aupic a réussi un défi, celui de m'intéresser au monde antique, sujet qui, la plupart du temps, me barbe royalement.

Caroline, proviseur de lycée professionnel, a l'opportunité de se faire engager à l'université, au département d'archéologie greco-latine. Pour cette quadra à l'esprit vif et piquant, c'est le début d'une belle aventure à la fois humaine et historico-ésotérique.

Des bureaux pas franchement folichons d'une fac de province au chantier de fouilles du site de Nysa en Turquie, en passant par les archives de Bourges ou encore par les labos du musée du Louvre, la voici lancée dans une quête dan-brownesque aux rebondissements indiana-jonesques, voyez un peu le tableau ?

Sur le fond, un premier roman qui témoigne de la solide érudition de l'auteur et d'une documentation poussée. Même si l'héroïne, Caroline, ne m'a pas été particulièrement sympathique, j'ai apprécié son humour (plus que ses humeurs), je me suis intéressée à ses recherches (plus qu'à ses opinions) et je l'ai accompagnée jusqu'au dénouement (un peu trop expéditif à mon goût).

Sur la forme, un plus net cloisonnement entre les paroles et les pensées de Caroline aurait certainement facilité ma lecture, tout comme un traitement des dialogues mieux structuré. Enfin côté écriture, un style prometteur qui gagnerait en profondeur en s'éloignant du langage parlé, certes vif et percutant mais qui contraste fortement avec les enjeux d'une trame aussi studieuse.

Une lecture rafraîchissante que je recommande pour un agréable voyage dans le temps, à l'époque des grands lettrés de l'Antiquité.


Challenge MULTI-DÉFIS 2016
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Un excellent premier roman dans lequel l'auteur nous fait partager les découvertes archéologiques d'une jeune trentenaire passionnée par son travail qui va lui permettre de se cultiver et de s'affirmer.Une écriture très agréable qui m'a emmenée dans un univers dépaysant que j'ai eu plaisir à découvrir.
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Première lectrice de Brigitte...
Dès les premières phrases je suis conquise par le caractère bien trempé et sensible de Caroline. Cette femme quadragénaire qui se pose des questions sur son développement personnel, décide de changer de vie, de quitter son poste de proviseure de lycée de province pour celui d'assistante au département d'archéologie gréco-romaine à l'université. Elle va s'investir avec énergie et rigueur dans son nouveau poste, s'élancer à la quête de manuscrits jusqu'en Turquie, en côtoyant ses différents personnages, bien dépeints, dans son univers professionnel, familial, amical et sentimental...
Je suis captivée et la suis au fil des pages avec plaisir, émotion et envie. Les lieux qui lui sont chers sont bien décrits, sa datcha, l'ile de Ré, Bourges, Nysa...
Un énorme travail de recherche historique, géographique et archéologique.
BRAVO et Merci à Brigitte pour ce premier roman.
J'attends la suite de l'aventure avec impatience … !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Voulez-vous dire que vous n’avez pas d’assistant ?
- En fait, j’en avais une, mais… elle est partie. Elle a trouvé que ce que je lui demandais ne correspondait pas à sa fiche de poste ! Non mais franchement, correspondre à sa fiche de poste !
En l’occurrence, j’ai l’impression qu’elle n’avait pas tort. Ce que veut Victor Prezky, c’est quelqu’un qui fasse le travail d’assistante prévu au contrat, plus son boulot de directeur à lui, pendant que lui assurerait ses quelques heures de cours et un peu de recherche avec le salaire d’un directeur de département. La belle vie quoi !
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- Tu sais que tu as absolument raison, les poubelles constituent des mannes inépuisables pour les archéologues. Heureusement que l’on jette tout et n’importe quoi.
- C’est surtout le n’importe quoi qui m’inquiète, tu songes à l’image que l’on va donner de nous si un archéologue essaye dans mille ans de reconstituer notre mode de vie à partir de nos poubelles ! Surtout des miennes…
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« Je suis venu dîner. » me dit-il en déposant son chargement dans ma cuisine des fifties, puis il se tourne vers moi comme s’il avait oublié un détail : « Tu veux bien ? ».
« Je ne t’imaginais pas cuisinant. » lui répondis-je.
« Et moi je ne t’imaginais pas exprimant de tels a priori sur la gent masculine, dénotant un machisme habituellement typiquement répandu dans le bassin méditerranéen ; dois-je en déduire que tu te représentes l’homme, affalé dans un fauteuil, tel un mollusque, lisant le journal tandis que madame prépare le repas ?»
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J’ai retenu de mes propres entretiens de recrutement, il y a bien longtemps, que les recruteurs, quant ils savent s’y prendre, ont toujours le sourire : ils savent vous mettre à l’aise pour que vous n’hésitiez pas à sortir la phrase de trop, d’où émerge la réalité de votre personnalité et non l’individu ultra préparé et lisse, mais pas toujours très réel, que vous vous êtes concocté exprès pour leurs beaux yeux.
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En longeant le canal, nous devisons doucement sur les bateaux amarrés, les reflets changeant de la vie sur les flots immobiles. Sur les riens autour de nous, sans conséquences mais qui nous touchent dans l'immédiateté. Des moments simples et tranquilles. Des moments qui font la beauté de la vie.
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