Je referme ma septième lecture de cette sélection des 68 premières Fois… avec
L'Homme qui n'aimait plus les chats d'
Isabelle Aupy.
Une couverture originale, en trompe l'oeil…
Une quatrième de couverture qui parle de filiation avec
George Orwell que je connais bien et
Franck Pavloff dont je n'avais jamais entendu parler…
Seulement 122 pages, pas un roman de l'envergure de
1984 mais plutôt une nouvelle dans la lignée de
Matin brun, sur laquelle je me suis un peu renseignée…
Des personnages taillés au cordeau, véritables types au-delà des stéréotypes…
Isabelle Aupy cultive l'art de la métaphore et de l'allégorie ; en général, c'est une posture qui me plait assez.
Son écriture est fluide, économe. le recours à la première personne accentue la force de la transmission d'un message. Il est ici question de manipulation et de résistance.
Ce récit relève de la nouvelle ou du conte philosophique et gagnerait sans doute à être entouré dans un recueil. Tel quel, il donne une impression de facilité, demanderait à être étoffé. Je le ressens comme une charpente, un canevas sur lesquels construire un texte plus solide ou alors, comme quelque chose qui pourrait être mis en scène, interprété...
Vite lu, en une heure et demie, peut-être moins…
Une impression d'inachevé.