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Critique de moravia


S'il vous restait encore quelques illusions sur la sphère politique, après la lecture de ce livre je pense qu'elles vont s'écrouler comme un vulgaire château de cartes.
Aucun respect de la parole donnée, pas la moindre trace de sens moral, une duplicité digne des plus grands criminels. Voilà ce que l'on trouve dans ce monde là.
Embargo sur les armes ? Passons outre et tout le monde se tape sur les cuisses !
Torture ? L'important c'est de nier et laisser courir.
Un opposant encombrant ? Un accident est si vite arrivé...
En faisant ces révélations, d'ailleurs on peut se demander lesquelles sont les plus gênantes, Aussaresses dérange les "grands" de ce monde.
Ah le vilain canard qui révèle que tout le monde était au courant, jusqu'au plus haut sommet de l'État ! Il ne se prive d'ailleurs pas de donner des noms.
Qu'ont-ils trouvé ces messieurs comme réponse ? Lui retirer sa Légion d'honneur histoire qu'il n'y revienne pas. Le faire tomber de son balcon du quatrième étage, comme à d'autres, c'eût été quand même maladroit.
L'auteur avait pris la précaution d'inscrire dans le titre : Ultimes révélations... une assurance pour s'éviter la fin du photographe de presse James Andanson ou du pasteur Doucé.
Le général Aussaresses n'était pas un enfant de choeur.
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