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sur 1649 notes
Fanny Price, 10 ans à peine, est recueillie par son oncle et sa tante comme acte de charité envers ses parents. Arrivée à Mansfield Park, Fanny est traitée comme une personne négligeable de la famille. Ses cousines Marie et Julia étant persuadées de leur supériorité limitent leur contact avec elle. Son cousin Tom est bien trop occupé à profiter de sa vie pour avoir une pensée pour elle. Heureusement, Edmond, son second cousin prend le temps de la connaître, de l'éduquer et au fil des années, de se faire aimer par Fanny.
Quelques années plus tard, alors qu'elle vient d'atteindre ses 16 ans, Mr et Mlle Crawford font leur entrée dans ce cercle très fermé pour le chambouler à jamais...


J'ai envie en ce moment de me replonger dans les oeuvres de Jane Austen. Après Orgueil et Préjugés qui a été un vrai bonheur à dévorer, voilà que je me lance dans Mansfield Park. Je vous avoue que j'avais oublié les grandes lignes de l'histoire avant de le commencer. Après lecture, je comprends. Lire Mansfield Park après Orgueil et Préjugés c'est comme passé brutalement d'un bateau de croisière à un vieux rafiot. C'est vraiment DÉROUTANT.


Mansfield Park se compose de trois parties relatant la vie de Fanny Price. Bon après avoir dit cela, que dire de plus sur cette "heroïne" trop naïve, trop timide, manquant de tonus, bref... d'un ennui mortel ? Fanny Price en tant que personnage principal se démarque des autres personnages de Jane Austen. Ici, nous avons un petit être fragile, docile, discrète, effacée. Tout le contraire d'Élisabeth Bennett. Son histoire est fait d'atermoiements, de non-dit pour ne pas peiner, de secrets sentiments, le tout noyer dans une intrigue familiale des plus mouvementée. Franchement, ce n'est pas mon roman préféré.


En ce qui concerne l'intrigue, vous avez de quoi vous rendre marteau. Entre la société patriarcale incarnée par Sir Thomas dans sa manière de mener sa famille ; les résultats provoqués sur ses enfants avec un fils ainé égoïste, une fille adultérine, une autre se sauvant avec un prétendant et un dernier fils captivé par une demoiselle qui ne cesse de se moquer de lui....


Malgré toutes ces critiques, il faut reconnaître que Jane Austen au travers de ce roman atteint son but. En effet, en tant que lectrice j'ai détesté cette société anglaise aux prétentions morales, sociales et charitables hypocrites. Jane Austen désirait se gausser de cet aspect social et c'est réussi avec Mansfield Park. Orgueil et Préjugés en définitive parait bien frivole voire comique face à Mansfield Park.🕍


👉Au final, un classique à lire ou relire afin de vous en faire votre propre opinion.
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"Mansfield Park" a toujours été l'un de mes romans préférés de Jane Austen. La jeune Fanny, son héroïne, est un être frêle peu sûr de lui, socialement et physiquement fragile. A la vérité, Fanny est la quintessence de l'être qu'en tant que lecteur on a envie d'aimer, de protéger et d'assister. Son statut est quasiment celui d'une orpheline puisqu'elle est très tôt retirée à sa famille pour être élevée avec ses riches cousins, sur la décision arbitraire de ses tantes, trouvant là matière à satisfaire leur devoir de charité chrétienne. Fanny, être dépendant, solitaire, mal-aimé voire méprisé, pourrait être vouée à un avenir absolument sinistre et sans issue sans son intelligence et la douceur de son caractère.

Depuis l'enfance secrètement amoureuse de l'un de ses cousins, amour qui est voué à l'échec en raison de la différence flagrante qui existe entre leurs espérances respectives, elle devient, à l'âge adulte, la spectatrice muette et torturée de son affection pour une autre, tellement plus affirmée et "accomplie" qu'elle ! La pauvre Fanny ne pouvant rien revendiquer, étant la parente pauvre de la famille nantie à qui elle doit son éducation et les habits qu'elle porte, va devoir endurer, pratiquement sans possibilité d'exprimer sa révolte, bien des épreuves psychologiques et subir bien des désappointements. Avec une infinie patience et un amour qui ne l'est pas moins, notre héroïne restera fidèle à son mode de pensée et à l'objet de son dévouement...

J'ai lu ce roman trois fois depuis mon adolescence et j'ai développé une petite théorie personnelle le concernant. Une théorie pas exactement centrée sur l'oeuvre en elle-même mais plutôt sur la façon dont elle aurait inspiré à Charlotte Brontë quelques unes des scènes d'intérieur de Thornfield Hall dans son légendaire "Jane Eyre". En effet, bien que je ne m'aventure que très rarement à établir des comparatifs entre les oeuvres d'une même période, ce n'est pas un crime de lèse-majesté (victorienne!) que de supposer que des auteurs aient pu être influencés (ou inspirés si cela est plus politiquement correct) par d'illustres précurseurs. Or, à ceux qui ont lu les deux romans, je demande s'ils ne trouvent pas une troublante similitude entre la personnalité courageuse et humble de Fanny et celle de Jane ? ou encore un émouvant reflet de Mansfield Park dans la scène de divertissements mondains de Thornfield Hall (vous remarquerez au passage la toponymie voisine des lieux). Tout ça bien sûr n'est qu'une hypothèse personnelle, une espèce d'intuition de lectrice passionnée par la période, mais elle vaut bien certaines extrapolations de professeurs de français.

Au final, l'important est sans doute que l'atmosphère qui se dégage de telles oeuvres parvienne à totalement capter l'attention du lecteur pour l'entraîner dans un voyage dans le temps dont il ne ressort jamais tout à fait indemne.
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Je le savais, je n'en attendais pas moins, mais maintenant que j'ai refermé ce livre, je ne peux que soupirer d'aise, de plaisir et d'incertitude, confirmant mes attentes. Que lire, suite à ça? Oui, Mansfield Park appartient à cette catégorie rare et et si précieuse d'oeuvres qu'on ne peut quitter sans de douloureux regrets.
Imaginez, dans la campagne anglaise, un presbytère à quelque distance d'une grande demeure victorienne, les deux séparés par un grand parc, et deux familles, les Bertram et les Grant.
Les Bertram, sur le conseil de Madame Norris - la soeur de Lady Bertram et forte de sentiments charitables- accueillent l'une de leurs nièces élevée jusqu'alors dans une famille nombreuse et désargentée, Fanny Price (quelle ironie!).
Fanny a tout de l'héroïne de la littérature victorienne: humble, d'origine modeste, innocente et sensible mais dotée d'une volonté qu'on ne saurait briser, très éloignée de la suffisance qui caractérise le milieu dans lequel elle se trouve projetée contre son gré.
De leur côté, les Grant accueillent durant plusieurs mois les jeunes frère et soeur de Lady Grant, les Crawford.
Bientôt, Sir Thomas Bertram doit s'absenter plusieurs mois pour remettre de l'ordre dans son entreprise implantée dans les Colonies anglaises. Tous les ingrédients sont alors réunis pour éveiller l'enthousiasme et les ardeurs des jeunes Bertram et Crawford, délivrés de l'autorité paternelle, et ceux-ci atteignant l'âge de se marier, Lady Grant et madame Norris ne sont pas en reste dans l'agitation générale, désireuses qu'elles sont de fomenter les meilleurs alliances.
Ce roman psychologique est surtout celui de la jeunesse - les adultes y tiennent une place secondaire, même si rien ne peut se faire concrètement sans eux, ou avec eux d'ailleurs- et c'est ce qui fait son intérêt, sa fraîcheur, sa richesse. Jane Austen prend un soin et un plaisir sans pareil à dépeindre une ronde de relations dont les personnages principaux sont le fils cadet des Bertram, Edmond, sa cousine Fanny, et monsieur et mademoiselle Crawford.
Son regard va et vient de l'un à l'autre, avec une préférence pour Fanny, et se concentre sur ces fluctuations émotionnelles qui effleurent nos jeunes héros au gré des gestes, regards et paroles de chacun. Avec la narratrice, qui se fait jour à certains points du récit par un "je" réservé qui se dévoile explicitement à la fin pour nous céder la suite de cette histoire, nous pénétrons dans ces âmes qui pourtant ne se dévoilent jamais tout-à-fait. le mot "amour" ne saura être prononcé, même pour nous, par Fanny lorsqu'elle songe à cet être si cher à son coeur.
Parlons-en, justement, de cet amour. Quelle ironie Jane Austen met dans ce récit! le fait que Fanny et ses cousins grandissent côte-à-côte comme frères et soeurs ne les prémunira-t-il pas d'une attirance amoureuse, pensent madame Norris et Sir Bertram lorsqu'ils décident de prendre Fanny chez eux?
Et puis, ces jeunes gens si bien élevés qu'ils n'élèveraient pas la voix, ne se laisseraient pour rien au monde aller aux effusions - à part Fanny, qui rougit et pleure régulièrement, ce qui ne la rend que plus touchante - qui prennent soin à ne pas heurter les sentiments de l'autre, qui se protègent mutuellement - les deux cousins d'un côté, les frère et soeur de l'autre - ne cherchent-ils pas, sous couvert d'affection, à manipuler l'être qu'ils disent aimer pour arriver à leur propre fin? Tout n'est ici, finalement, que manigances et égoïsme, et même notre douce Fanny n'est pas en reste.
Mansfield Park est un roman passionnant que j'ai retrouvé chaque soir avec beaucoup d'impatience et de plaisir, et je suis rassurée à l'idée qu'Emma, un des autres romans de Jane Austen, m'attend patiemment.
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Rien ne devait manquer pour ce rendez-vous avec l'un des six romans de Jane Austen : l'attrait pour l'époque géorgienne, les personnages toujours si bien ciselés par l'autrice, aussi subtile que fine observatrice des moeurs de ses contemporains, qu'elle décrit avec un humour jamais corrosif et la découverte d'une intrigue qui aurait dû me passionner.


Hélas, l'édition libre de droits pour laquelle j'ai opté pose un énorme problème : la traduction.On y reconnaît des formules idiomatiques anglaises, et on a l'impression de lire en anglais avec des mots français. C'est très étrange, et de ce fait parfois incompréhensible. C'est comme si « as far as I am concerned » était traduit « aussi loin que je suis concernée » .

Il me reste comme ressource, soit de le relire directement en anglais, soit de trouver une autre traduction…
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Un bon voyage une fois de plus dans la dissension des classes sociales, encore à l'époque où tout est déterminé depuis la naissance, en tout cas on s'attache à cette héroïne, Fanny, on aurait dit fille peuple conviée à s'intégrer dans un milieu bourgeois, la famille de sa tante à Mansfield Park, et de quelle manière...on s'intègre avec elle, on s'affilie à sa modestie...
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Doucement mais sûrement je continue ma découverte de l'oeuvre de Jane Austen. Lisant ses romans dans l'ordre de parution, je me suis attaquée à MANSFIELD PARK il y a deux semaines. Attaqué est le mot juste car j'avais tellement aimé les deux précédents romans de l'auteur que je me suis jetée sur celui-ci comme une affamée.

À la fin de ma lecture je suis arrivée au constat que Jane Austen est un grand écrivain qui dépeint parfaitement la société dans laquelle elle vit. Cependant je dois reconnaître avoir moins aimé ce roman que les précédents.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire car, au début du récit, Jane Austen nous présente de nombreux personnages sans réellement s'appesantir sur leur caractère. Elle va à l'essentiel ce qui m'a déstabilisée car le récit va très vite. La profusion des personnages ne m'a pas aidée non plus. Si un jour j'envisage de lire GUERRE ET PAIX, il me faudra un bloc note et un tube d'aspirine ! ;)

Ensuite, le personnage de Fanny m'a agacée : elle est recueillie par son oncle et sa tante car ses pauvres parents n'ont pas les moyens de subvenir à son éducation ni à son alimentation. Son oncle, qui a bien envie de se faire mousser en commettant une bonne action, décide de la prendre totalement en charge. Effacée, timide, silencieuse, très conservatrice, Fanny est un petit oiseau tombé du nid qui ne peut pas marcher deux heures sans manquer de s'évanouir et qui frôle la mort si elle ne fait pas sa promenade quotidienne à cheval. Elle est incapable de s'exprimer, a peur de tout et de tout le monde, et a un perpétuel besoin d'être rassuré par son cousin Edmund. C'est une petite chose sans personnalité ou presque que j'avais envie de secouer un peu et qui a bien eu du mal à m'intéresser. Je pense que s'il n'y avait pas eu d'autres personnages plus colorés, j'aurais eu du mal à terminer le roman.

En outre, si j'avais trouvé Jane Austen particulièrement mordante et drôle dans ses deux premiers romans, ça n'est pas le cas avec MANSFIELD PARK. Certes elle se montre corrosive à l'égard de Mme Norris et ce personnage lui permet quelques saillies bien senties mais dans l'ensemble, le ton est sérieux et pas très piquant. le traitement amer et conservateur de l'histoire la rend quelque peu indigeste.

Enfin j'ai eu du mal à m'intéresser aux différentes intrigues amoureuses qui me sont apparues palotes. Il n'était pas difficile de deviner la fin et les deux tourtereaux manquent de saveur. J'ai trouvé la rivale de Fanny bien plus sympathique, vivante et enthousiasmante même si elle n'est pas sans défaut. Pour la première fois, j'aurais aimé voir la rivale l'emporter et l'héroïne rester assise au coin du feu.

Cependant, j'ai aimé la variété des personnages : ils sont nombreux et aucun d'eux n'a le même caractère ni ne s'exprime de la même manière. La psychologie des personnages est très développée ce qui permet au lecteur de pleinement les cerner.
J'ai également aimé la description des moeurs de l'époque et le style de l'auteur qui écrit décidément très bien.

MANSFIELD PARK est une petite déception qui ne m'a pas refroidie puisque je me suis déjà procurée EMMA !
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Mansfield Park est un roman étonnant, tout en crescendo. Au début, on compare Fanny à Cendrillon. Pauvre mais jolie, discrète et un peu utilisée par la famille, Fanny est mise à l'écart à cause de sa condition sociale. L'intrigue met du temps à décoller et ce n'est que vers la page 300 qu'on commence à retrouver les histoires chères à Jane Austen (conflit social, mariage d'argent contre mariage d'amour, etc.) le premier tiers du roman traîne trop en longueur. Les cousins de Fanny et leurs amis souhaitent organiser une représentation théâtrale pour tromper leur ennui. Mais la scène s'étire, on comprend mal où l'autrice veut en venir. Étonnamment, la scène de bal, quelques centaines de pages plus loin est, elle, très rapidement expédiée alors que je me serais bien délectée de quelques descriptions supplémentaires.

Cependant, malgré une intrigue un peu flottante au début, Mansfield Park reste un roman de Jane Austen avec tout ce que l'écriture de la grande romancière anglaise suppose : des analyses sociales et amoureuses, une langue magnifiquement maniée (ou plutôt traduite à merveille, mais une bonne traduction impose un texte de départ d'une grande qualité) et une ironie toute en finesse dont on ne peut se lasser. Les romans de Jane Austen ont bien cette qualité de dénoncer des faits sociaux et la supériorité que certaines gens peuvent ressentir. Mansfield Park, avec cette intrigue fondée sur la différence sociale des Price et des Bertram, n'échappe pas à la règle. L'ironie dont l'autrice fait preuve à l'égard de Mrs Norris est particulièrement délicieuse.

Mansfield Park était l'un de ses romans que Jane Austen voulait le plus abouti possible. Les caractères sont bien décrits et les personnalités ne ressemblent à aucun autre personnage austinien. Il est compliqué de faire des comparaisons avec d'autres romans, alors que certaines sont possibles entre Orgueil et Préjugés et Persuasion, avec la froideur de Darcy et celle de Wentworth. Par ailleurs, en tant que roman le plus abouti, c'est peut-être également le roman de Jane Austen le plus engagé. Il y est (bien que rapidement) question de l'esclavage, alors que l'autrice s'attachait toujours à rester neutre de toute opinion politique.

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J'ai continué à découvrir Jane Austen avec Mansfield Park.
Comme tous les précédents Jane Austen que j'ai lus, j'aurais pu le lire en une fois si le temps ne m'avait pas manqué. On commence et on ne peut plus s'arrêter.
C'est un roman très différents de ceux que j'ai pu lire d'elle jusque-là.
Une héroïne timide, effacée, un peu trop parfois, avec une grande conscience morale, un peu trop grande parfois, mais à laquelle on s'attache.
J'avoue que ce roman m'a souvent fait penser à l'histoire de Cendrillon.
On peut y trouver aussi une dimension politique et sociologique.
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Encore un merveilleux livre de Jane Austen, dans la lignée de ses plus grandes oeuvres, Orgueil et Préjugés, Persuasion ou encore Emma...
Je prends toujours énormément de plaisir à lire du Jane Austen car c'est pour moi le plus grand auteur du début du XIXème siècle. Elle a ce don d'émerveiller son lecteur par ses histoires toujours heureuses, mêlant ironie et tragique pour parvenir à une fin sublime pour notre héroïne et son amoureux idéal...

Mansfield Park fait partie, bien évidemment, de ceux-là. Ainsi, l'héroïne, Fanny Price, d'une famille très pauvre, est recueillie chez son oncle et sa tante, Sir Thomas et Lady Bertram dans leur demeure, dès son plus jeune âge. Elle y vit donc désormais en compagnie de ses cousins et cousines, dont un en particulier, Edmond, prend soin d'elle et l'éduque convenablement. Plus le temps passe et plus Fanny devient amoureuse de son cousin préféré ; hélas, le voisinage commence à se remplir avec l'arrivée des Grant et des Crawford. Ces derniers, Mary et Henry, vont définivement changer les coutumes de la famille Bertram...Amour, confrontation, séduction, mariage, souffrance, chagrin, séparation, retrouvailles et bonheur sont les clés de l'intrigue qui m'a parfaitement passionnée, j'ai retrouvé le style si affirmé et magique de Jane Austen avec bonheur.

Ainsi se termine ma critique sur Mansfield Park qui est hélas moins connu que les autres oeuvres de Jane Austen mais qui est incontournable et tellement alléchant !! Un pure merveille à dévorer.

A lire absolument !!
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J'ai découvert un autre classique de Jane Austen avec Mansfield Park. Ça a été une lecture agréable même si j'ai moins apprécié cette lecture que Emma que j'ai découvert il y a quelques semaines.
On fait la connaissance de Fanny, qui a l'âge de 10 ans vient vivre a Mansfield Park auprès de son oncle, sa tante et ses cousins et cousines. C'est la qu'elle va grandir sans jamais oublier de lui rappeler qu'elle est pauvre. Seul son cousin Edmund se montre gentil et attentionné avec elle. Alors c'est tout naturellement qu'elle tombe amoureuse de lui en grandissant. Mais l'arrivée des Crawford va changer beaucoup de chose.

Il y a au final peu d'action, seul quelques intrigues amoureuses mais peu de rebondissements. L'histoire m'a donc paru un peu longue. Malgré tout, le style de Jane Austen est comme toujours très prenant et on savoure chaque ligne.

J'en ai profité pour regarder son adaptation datant de 2007 qui est très fidèle au roman.

J'ai passé un excellent moment mais je suis moyennement convaincu par la prestation de Billie Piper.

Blake Ritson est par contre lui très bon dans le rôle d'Edmund.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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