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sur 15775 notes
« Orgueil et préjugés » est LE roman de la littérature anglaise qu'il faut avoir absolument lu. Pour ma part c'est une relecture. Quand « Cranford Collection » a publié pour 1er livre celui-ci dans la collection « romans éternels », la couverture m'a immédiatement donné envie de relire ce roman de Jane Austen.
La préoccupation des parents Bennett : marier leurs 5 filles. Alors quand un riche voisin arrive, il espère bien qu'une des filles va lui plaire. L'argent et le mariage sont les préoccupations principales à cette époque.
Une des filles sort du lot dans ce roman, c'est Elizabeth, elle ne rendre pas dans les cases de l'époque, elle n'a pas envie de se marier avec le premier venu sans tomber dans la recherche du fameux prince charmant et être dans le coté romantique +++. C'est une féministe, une femme libre, une femme moderne sans être rebelle. Pour moi c'est ce personnage qui me fait aimer ce roman. Et en le lisant il ne faut pas oublier de se resituer dans l'époque où il a été écrit, pour comprendre l'importance du contenu, en plus du fait que c'est une femme qui l'a écrit.
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Après la lecture il y a quelques temps de la biographie sur Jane Austen de Claire Tomalin j'avais pris la décision de relire les romans de cette auteure dans l'ordre d'écriture, le premier étant Raison et Sentiment  (1811) mais je commence donc par Orgueil et Préjugés (1813), peut-être son plus célèbre roman car c'est celui qui occupe une place privilégiée dans ma mémoire.

Une belle surprise pour commencer : la préface est signée Virginia Woolf qui appréciait énormément Jane Austen et elle remet "gentiment" et à sa manière les commérages sur cette auteure et affirmant même : Elle aurait pris de la distance par rapport à ses personnages, les aurait vus plus en groupes, moins en tant qu'individus. Sa satire, moins souvent utilisée, aurait été plus rigoureuse, plus stricte. Elle aurait été le précurseur de Henry James et de Marcel Proust - mais cela suffit. Ces spéculations sont vaines. L'artiste la plus parfaite parmi les femmes, l'écrivain dont les livres sont immortels, est morte "au moment même où elle commençait à croire qu'elle réussirait."

Je crois avoir lu ce roman il y a plus d'une vingtaine d'années et j'ai plusieurs de ses adaptations cinématographiques chez moi, ce sont une de mes madeleines de Proust et il est des livres que l'on relit après un laps de temps et qui n'ont plus le même impact sur vous. Et bien ici ce ne fut pas le cas. Quelle merveille d'écriture, d'analyse psychologique et de construction.

Tout y est : la condition féminine, l'argent, les rapports entre les différentes strates de la société, les conventions, le mariage le tout dans une écriture très fluide, moderne, sans temps mort. Dès les premières lignes nous nous installons dans la truculente famille Bennett, tous différents mais charmants même si parfois le franc-parler de Mrs Bennett (et sa sottise il faut bien l'avouer) nous irrite, la philosophie de Mr Bennett, le médiateur de la famille toujours à l'écoute de ses cinq filles nous enchante.

Mais c'est surtout Elizabeth (Lizzy) et Jane, les deux soeurs aînées qui sont, bien sûr avec Mr Darcy, les éléments dominants et j'ai souvent pensé qu'elles étaient peut-être les deux facettes de l'auteure : à la fois de la détermination à dénoncer, un certain franc-parler, une indépendance et un goût pour une vie simple (Lizzy) mais aussi une discrétion, une solitude et un respect des conventions (Jane).

Il y a tout dans ce roman : les personnages sont finement décrits mais sans s'appesantir, sans longues descriptions, tout est dans les situations et les dialogues qui reflètent eux-mêmes le caractère de chaque personnage. Jane Austen n'hésite pas à déconstruire ses deux personnages (Lizzy et Mr Darcy) tout au long de sa narration, les rendant coupables de préjugés hâtifs pour les pousser dans leurs retranchements et leur faire avouer leurs erreurs dans la deuxième partie.

Mais c'est surtout une dénonciation de la condition féminine, tellement liée au mariage et à la situation financière à travers le personnage de la mère, Mrs Bennett qui n'a qu'une préoccupation : marier ses filles et si possible avec une rente satisfaisante même si pour cela elle sape, par son attitude et son langage, la réputation de sa famille

C'est à la fois incisif, drôle, dénonciateur, romanesque avec une galerie de portraits dont ceux de Mr Collins et Lady Catherine sont les figures les plus burlesques et détestables mais par magie, Jane Austen les sanctionne sans méchanceté mais avec fermeté pour les remettre à leur place.

J'ai pu constater que quelques petits "aménagements" avaient été fait dans les versions cinématographiques mais je dois reconnaître que les deux versions (celle en photo et celle du coffret de l'intégrale Jane Austen de la BBC) en ma possession sont assez fidèles à l'esprit du roman même si pour certains de ses personnages comme Miss Bingley j'ai trouvé que ses manigances et objectifs étaient beaucoup plus finement décrits et évoqués dans le roman.

Un coup de coeur donc parce que c'est fort, moderne, drôle, qu'on ne s'ennuie à aucun moment, parce qu'elle a su capter le monde qui l'environnait et le restituer, parce qu'elle a tellement mis d'elle-même, parce qu'elle sait maintenir le suspens, les rebondissements, tenir en haleine son lecteur jusqu'au dénouement, parce qu'elle justifie toutes les prises de position de ses personnages.

Il faut lire Jane Austen, la faire découvrir à ceux qui ne l'ont jamais lu mais aurait un "Préjugé" sur elle, la pensant ringarde et "fleur bleue", romanesque etc..... Elle est loin d'être cela et elle a, à travers ses mots et ses romans, été une écrivaine témoin de son temps avec ce qu'il faut de pertinence, de dérision pour arriver à traverser les siècles et rester une des figures marquantes de la littérature anglaise.

Le prochain sera Raison et Sentiments, son premier roman (je vais désormais respecter l'ordre d'écriture mais je sais que j'ai devant moi de belles heures de relecture).
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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J'en suis à ma cinquième lecture d'Orgueil et préjugé (dont deux en V.O.) et je ne m'en lasse pas. Au contraire il fait partie de ces romans que j'aime davantage chaque fois que je les lis (comme Persuasion du même auteur...). Et si je n'ai plus le plaisir de la découverte, je suis à chaque fois ravie de retrouver des personnages que j'adore, y compris tous ces personnages secondaires un peu ridicules dont Jane Austen se moque gentiment.
Le roman est considéré comme un classique de la littérature anglaise, mais le texte se lit très facilement, très agréablement grâce à la plume si délicieuse de Jane Austen : humour, romance, suspense, critique sociale, etc. Tout y est pour nous captiver de la première à la dernière page et les péripéties s'enchaînent sans temps mort dans la famille Bennett.
Mais ce qui me "choque" à chaque fois c'est que dans ce roman considéré comme l'une des oeuvres les plus romantiques de la littérature, les questions d'argent et de classes sociales prennent le pas systématiquement sur les sentiments. de même, je me laisse toujours surprendre par le décalage entre M. Darcy qui tombe rapidement amoureux (à son corps défendant, mais éperdument et absolument) et Elisabeth qui ne se laisse jamais submerger par ses sentiments avant d'avoir obtenu tous les gages d'un avenir heureux. Pas étonnant que M. Darcy soit devenu l'archétype du héros romantique...
Et voilà comment une fois de plus j'ai passé un excellent moment en compagnie d'Elisabeth Bennet et Mr Darcy...
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Ecrire une nouvelle critique sur « Orgueil et préjugés », c'est comme ajouter une petite pierre supplémentaire à un édifice déjà bien haut. Tout le monde a sûrement déjà tout dit sur cette oeuvre…. Si je me jette à l'eau, c'est parce que j'ai lu cette oeuvre avec des oeillères. Pas vu de film ou téléfilms inspirés de l'oeuvre de Jane Austen (à part « le journal de Bridget Jones » si on peut le classer parmi les adaptations…), jamais lu de critiques et encore moins de résumé de l'oeuvre. Bref, un regard neuf, juste un brin influencé par ma lecture de «Emma », qui m'a laissé découvrir le goût de Jane Austen pour les histoires d'amour contrariées où l'ironie et le bon ton sont de mises.

Pour commencer, je dirais juste que je me suis totalement laissée prendre par le charme désuet de ce classique, qui reste encore aujourd'hui terriblement contemporain de par les thèmes abordés : découverte du désir, jeux de séduction, art de plaire, peur d'être rejeté, honte du ridicule en société… toutes ces préoccupations bien humaines restent intemporelles et parlent au lecteur d'aujourd'hui. Les personnages d'Elizabeth et de Monsieur Darcy révèlent combien l'amour est difficile à discerner lorsque – justement – les préjugés pour l'une, et l'orgueil pour l'autre, créent des obstacles. C'est de manière graduelle que Jane Austen révèle combien il ne faut jamais se fier aux premières impressions qui sont souvent traîtresses. Elizabeth, qui se targue de posséder un esprit vif et critique par rapport à ses soeurs cadettes, est ainsi la première charmée par les atouts d'un officier à la belle allure et aux manières convenables. Plus encore, guidée par sa première impression négative – et rapide donc - de Monsieur Darcy, elle se laisse totalement manipulée par Wickham lorsqu'il dénigre ce dernier. Quant à Monsieur Darcy, son orgueil « mal placé » le freine dans ses désirs et lui fait à maintes reprises manquer des occasions de révéler sa véritable nature et d'exprimer clairement ses motivations.

Il faut tout le style de Jane Austen pour que le lecteur se laisse conter ce genre d'histoires que l'on pourrait trouver dépassées : une narration agréable et fluide, une construction du récit extrêmement maîtrisée, et surtout, surtout, il reste la touche purement « british », un humour « pince-sans-rire » véhiculé notamment par Mr Bennet, le père d'Elizabeth.

D'autre part, c'est avec beaucoup d'ironie que Jane Austen décrit le poids de l'étiquette sociale, ainsi que les codes de la bonne société anglaise du XVIIIe siècle, qui rend ce roman souvent très drôle ! Car il faut l'avouer, certains personnages sont franchement comiques : entre l'abbé Collins et toute ses manières dégoulinantes d'obséquiosité ; Lady Catherine de Bourgh, pleine de condescendance hautaine et ridicule ; les soeurs écervelées d'Elizabeth qui courent après tous les uniformes ; et enfin, ma préférée si je puis dire, Madame Bennet, sotte, futile et égoïste, qui élève ses filles pour leur meilleur malheur, on ne sait plus sur qui tirer. Les dialogues sont parfois à mourir de rire !

Alors, s'il demeure des personnes qui n'ont toujours pas lu « Orgueil et préjugés », je ne saurais que vous conseiller de tenter l'aventure. Roman satirique et social, moral aussi, plein d'ironie, où l'amour se conjugue non pas avec la passion mais avec une très grande force de sentiments mesurés et raisonnables, « Orgueil et préjugés » est un petit bijou de finesse et de drôlerie.

Je vais maintenant me lancer dans le visionnage de l'une de ces nombreuses adaptations… Un conseil à me donner ?
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Elisabeth ou Lizzy est l'héroïne principale de ce roman que l'on découvre à travers son regard. Elle a une affection particulière pour sa soeur aînée Jane, qui est la bonté personnifiée. Quant à Lizzy, elle se présente un peu comme une rebelle dans cette époque où il ne fait pas bon dire ce qu'on pense. Elles assistent à un bal et rencontrent Mr Bingley, ô combien charmant, et Mr Darcy, ô combien hautain. L'histoire tourne autour de ces quatre personnages. Vont-ils s'aimer, se détester, se perdre pour mieux se retrouver,...? Histoire d'amour somme toute banale mais c'est sans compter sur la plume truculente de Jane Austen.
Et oui, la force de ce roman est son écriture, la description des personnages tantôt ayant grâce aux yeux d'Elisabeth, tantôt sans pitié et les fustigeant. Elisabeth est libre mais pas écervelée au contraire.
A travers ses personnages, Jane Austen nous dresse un portrait satirique de la société de l'époque.
Un vrai plaisir de lecture, tout est si joliment dit, écrit. Elisabeth est très attachante, ironique et assez impitoyable (sa Grâce l'a constaté à ses dépens, elle, à qui on ne refuse jamais rien) quand il le faut.
Je défends très mal ce roman mais n'hésitez pas à le lire ou le relire, c'est un bijou ...satirique.
Bonne lecture!
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Impossible pour moi de critiquer ce livre qui est tout simplement mon livre préféré.
Je ne me lasse pas de le lire et de le relire (en français mais aussi en anglais), et j'aime tenter de retrouver son univers dans les nombreuses séries dérivées car une fois qu'on a lu l'intégrale de l'oeuvre de Jane Austen, on en redemande forcément même si elle est inégalable.
Orgueil et préjugés : Un monument de la littérature et des personnages inoubliables !
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Une contestation face à un ordre établi qui s'incarne si bien dans le personnage d'Elizabeth Bennet.
Etre soi sans vouloir plaire.
Etre soi sans se soumettre à quoi que ce soit.
Etre soi et affirmer ses choix
Ne pas être dans la norme mais imposer sa propre norme qui fait surgir sa propre vérité et non pas celle que les autres attendent,veulent ou souhaitent.
L'héroïne de ce roman incarne cette rébellion avec panache et fait d'elle un personnage sincère, franc, sans limites dans ses plaisirs et ses détestations et qui m'a touché.
Etrange ce Monsieur Darcy qui au premier abord semble effacé, timide ,réservé et qui pourtant fait comme Elisabeth et ne dit que ce qu'il ressent au fond de lui.
Il affirme lui aussi sa vérité haut et fort même si cela déplait et que si cela peut lui faire perdre ce qu'il aime.
Deux personnages qui sortent du lot de ceux…qui eux… ont accepté les normes sans vouloir ou pouvoir les contester !
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Chaque année - ou presque -, je relis "Orgueil et Préjugés" de ma chère Jane Austen. Je considère ce roman comme le plus accessible de l'auteure, c'est d'ailleurs sans doute pour cette raison qu'il est aussi son plus célèbre.

Cette année, j'ai eu envie de changer de traduction car lorsqu'on connaît à fond une oeuvre et qu'on y est attaché, on apprécie généralement de trouver, d'une traduction à l'autre, des tournures de phrase ou un lexique différents.

En choisissant "Orgueil et Prévention", deux paramètres m'ont intéressée : le fait qu'il s'agissait d'une traductrice, Eloïse Perks, et le fait qu'il s'agissait d'une parution de 1822, soit moins de dix ans après la publication originelle du roman de Jane Austen. Une femme qui traduit une autre femme au début du XIXème siècle, cela m'intriguait.

Sur 90% du texte, pas de vraie surprise et un vocabulaire similaire aux traductions déjà découvertes mais ma très grande surprise a été de voir que le prénom d'un des personnages principaux, Jane Bennet, a été changé au profit de... Hélen Bennet ! Plutôt perturbant pour une aficionada. C'est une habitude à prendre et il est intéressant de voir que ce changement s'est porté sur le prénom qui correspondait aussi à celui de l'auteure. Est-ce qu'Eloïse Perks a voulu, par cette modification, éviter que le lecteur juge le roman autobiographique ? Mystère.

Ah, vous vouliez peut-être que je vous parle de l'histoire ? Est-ce vraiment nécessaire ? Si vous n'avez pas encore lu "Orgueil et Préjugés", il est vraiment temps d'y remédier.


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Le regard de convoitise des hommes est la parure favorite des jeunes filles en espoir de séduction. Car de séduction il est beaucoup question dans cet ouvrage de Jane Austen. La famille Bennet a cinq filles à marier. Mais au temps des classes sociales très cloisonnées, la société anglaise du 18ème siècle, l'amour devait se ranger derrière des contingences bien moins romantiques avant d'espérer unir deux coeurs qui avaient trouvé leur connivence.

Je vais avouer que les regards furtifs et autres minauderies, qu'impose aux jeunes filles leur appartenance au sexe dit faible dans le difficile exercice de séduction amoureuse, ne font pas partie de mes thèmes de prédilection. Je m'empresse de moduler mon propos en affirmant que ce je viens de lire dans l'oeuvre de Jane Austen lui ôte son enrobage de futilité au grand profit de l'excellence de la langue. C'est ce qui m'a fait apprécier cet ouvrage au-delà de mes attentes.

Que reste-t-il de nos jours de l'art de la conversation ? Que reste-t-il de l'art épistolaire ? Il faut entendre par là l'habileté à structurer des propos pour développer des idées, des intentions, défendre un avis, les énoncer dans des phrases construites selon une logique qui fait comprendre leur intention. Mais surtout en faisant usage de mots choisis arrangés par des tournures grammaticales savantes propres à en faire un art justement. Cette pratique pour être mutuellement consentie suppose aussi l'échange par la faculté d'écoute de celui qui reçoit, la faculté de conception et d'élaboration de celui qui énonce. Chez les contemporains de Jane Austen, de l'une et l'autre disciplines, on pouvait bien parler d'art. C'est devenu au 21ème siècle une grande régression.

Cet ouvrage de Jane Austen est une oeuvre directement issue de cette capacité de l'élite de l'époque à développer des écrits, des conversations parce que seule à avoir accès à la culture, à la connaissance.
Car la contrepartie est qu'il fallait bien naître en ce temps-là où l'on distinguait ouvertement la bonne société du reste du peuple. Distinction assortie de notions fort peu bienveillantes que faisait volontiers ressortir cette élite en affichant avec arrogance ses rang, position sociale, importance. Autant de notions à connotation discriminatoire du seul fait de la naissance. Dommage.

Orgueil et préjugés, c'est une formidable étude des moeurs d'un lieu et d'une époque. C'est aussi un formidable exercice de syntaxe et de sémantique dans lequel on a plaisir à retrouver le sens originel de nombre de mots que l'érosion du temps a dénaturé. Il faut de nos jours forcément adjoindre des superlatifs au moindre qualificatif pour tenter de lui redonner le poids de sa signification originelle. C'est ce qui fait que nos langues européennes sont devenues des langues d'onomatopées.

Orgueil et préjugés a d'abord été pour moi ce plaisir de lire une langue d'une grande richesse, avant d'en dégager une morale, puisqu'il s'agit bien de cela, et au delà de l'aventure romanesque qui annonce le 19ème siècle naissant.

Quand on réalise que les lignes que l'on a sous les yeux sont celles écrites de la main d'une contemporaine des moeurs qu'elle décrit, on se félicite de savoir leur contenu intact de toute analyse rétrospective forcément altérée par la connaissance du lendemain.

Ce savoir parler, ce savoir écrire sont une jouissance pour qui a un peu d'amour pour sa propre langue.
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Mon petit bijoux des vacances. Dévoré en quelques jours, impossible à lâcher, réjouissant, succulent...
Une romance agréable, une impertinence rafraîchissante, un passage à la loupe des moeurs de la bonne société.
je ne vais pas ajouter grand chose car en 279 critique je n'apporterais pas grand chose. je ne dirai qu'une chose: j'ai adoré et à celles et ceux qui hésitent: lisez-le!
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