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Christine Jordis (Autre)Pierre Goubert (Traducteur)
EAN : 9782073041371
432 pages
Gallimard (23/11/2023)
  Existe en édition audio
4.14/5   2704 notes
Résumé :
Anne, une jeune aristocrate, a repoussé les avances de Frederick, un officier de marine qu'elle ne jugeait pas de sa condition.

Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune.

Son père décide alors de louer le château familial à l'amiral Croft, qui n'est autre que le beau-frère de Frederick. Celui-ci, devenu riche, a conservé la conviction que la jeune Anne manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader...
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Critiques, Analyses et Avis (349) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 2704 notes
💞💞Persuasion ou comment l'Amour triomphe du temps.💞💞


Huit ans auparavant, Anne Elliott alors âgée de 19 ans a refusé la demande en mariage de Frederick Wentworth poussé par les recommandations de son amie Lady Russell sur les risques d'épouser un homme sans fortune. Et voilà que le destin conduit sur son chemin le capitaine Wentworth, plus beau et plus riche qu'autrefois alors qu'Anne s'est fanée au fil des années et son père rencontre de graves difficultés financières le conduisant à louer sa propriété de Kellynch à l'amiral Croft, beau-frère du capitaine.


C'est toujours un vrai bonheur de se replonger dans ses classiques de la littérature. Jane Austen a écrit de magnifiques romans dont les adaptations cinématographiques perpétuent la légende. Ce roman de Jane Austen fait partie de mes préférés en raison du côté humain sous-jacent et plus réaliste des personnages. En effet, autant Orgueils et Préjugés nous propose un couple si antagoniste avec une Elizabeth Bennett prête à juger et un Monsieur Darcy coincé au possible. Autant le personnage d'Emma dans le roman éponyme parait froid et distant ; autant Fanny Price dans Masfiled Park m'agaçait par son côté effacée et soumise. Ici, le couple de Anne et Frederick est plus en lien avec la réalité.


Ce n'est pas tant la sphère romantique qui apporte ses lettres de noblesse à se livre que la critique que fait Jane Austen de la société anglaise de son époque où les différenciations de classes prévalent sur les qualités d'un être humain. Dans Persuasion, Jane Austen parle des nouveaux nobles dont la richesse est acquise après un dur labeur et qui sont raillés par les vieilles familles nobles sans pourtant les haïr puisque des unions avec ces "gens" permettent de renflouer leur caisse et de restaurer le décorum dû à leur rang.
Les personnages de Walter Elliott et Elizabeth (père et soeur d'Anne) sont assez représentatifs de ces opinions dans leurs propos quant à l'étiquette.


Les deux héros sont quant à eux parfaits. Nous avons une Anne Elliott défraîchie et dans le regret de sa décision passé afin de se conformer aux desiderata de ses proches quant à l'idée d'un mariage digne d'elle ; un capitaine Wentworth revenu après avoir fait fortune qui malgré son désir de l'ignorer ne cesse de chercher à la croiser.


Pour conclure : un grand classique à lire, relire, dévorer, partager ❗️❗️
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Walter Elliot , veuf, noble et propriétaire d'une immense et belle maison est obligé de la mettre en location pour garder un train de vie correspondant à sa position. Il est père de 3 filles , deux sont mariées selon les convenances, mais la troisième Anne , à 27 ans ne l'est a encore. Pourtant, elle aurait pu car elle était tombée follement amoureuse de Wentworth, mais ce dernier ne correspondait pas à l'époque aux critères d'un bon mariage au vu du statut de Anne. 8 ans plus tard Wentworth est devenu capitaine, mais que vont donner ses retrouvailles avec la famille Elliot ?


Jane Austen, assurément est un maîtresse dans l'art de décrire la société et les caractères des gens. J'ai beaucoup aimé sa façon de travailler ses personnages. Leur psychologie est très intéressante, et même si parfois on pourrait penser qu'elle pousse le bouchon un peu loin, je pense sincèrement qu'il n'en est rien. Elle m'a beaucoup fait rire avec sa démonstration qu'il faut être beau pour vivre dans une belle maison.
Et puis l'auteure nous démontre que les apparences sont parfois trompeuse. Que le statut, le gain du pouvoir et de l'argent peuvent parfois amener les gens (homme ou femme) a des agissements pas toujours très moraux.

Et puis la plume de Jane Austen est juste un régal, du plaisir à l'état brut.
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Quel talent, quelle plume ! Combien d'auteurs contemporains seraient près à vendre leur âme au diable contre la moitié du talent de Jane Austen ?

Si Elizabeth Bennett est piquante, sarcastique et pleine de charme, Anne Elliot est douce, sensible et sensée, sage et encore belle malgré ses 27 printemps (un âge où, à l'époque, une célibataire a tout lieu de croire qu'elle le restera). Comment une héroïne si parfaite peut-elle émouvoir le coeur du lecteur ? Tout simplement parce que ses doutes et sa modestie nous la rendent plus crédible, plus réelle. On s'attache à cette femme intelligente et profondément bonne comme à une amie fidèle et sincère. Elle mérite l'amour du capitaine Wentworth comme aucune autre.

La plume toujours acérée de Jane Austen face à la société bourgeoise et aristocratique de l'époque est, là encore, bien présente; mais l'auteur semble avoir mis toute la sagesse de son « grand » âge dans le caractère de l'héroïne de « Persuasion ».
Un seul reproche vis-à-vis de ce roman : je suis obligée de le rajouter à ma liste pour une île déserte !
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Veuf et père de trois filles, le baronnet Walter Eliot est ruiné. Il doit laisser sa propriété en location pour se retirer à Bath. Sa fille Elisabeth le suit tandis que ses deux autres filles restent dans la région, Ann toujours célibataire à 28 ans trouvant refuge chez sa soeur Mary.

Les nouveaux locataires de la propriété arrivent, il s'agit de l'amiral Croft et de sa femme. Celle-ci a un frère, le Capitaine Wentworth, qui a été fiancé il y a quelques années avec Ann. Celle-ci n'avait pas donné suite à cette liaison, suivant l'avis de son amie, Lady Russell, qui trouvait le capitaine d'un rang inférieur indigne d'Ann.

Mais les années ont passé, le capitaine rend visite à sa soeur, il a réussi et s'est enrichi, il cherche à se marier. Anna n'a pas oublié Wentworth...


Ce que j'en pense :

C'est le deuxième roman de Jane Austen que je lis, et je l'ai beaucoup aimé.

On retrouve une description précise de la société de l'époque, avec les nobles attachés à leurs privilèges, la nécessité pour les filles de se marier avec quelqu'un de leur rang, ou à défaut un homme qui a une belle situation donc beaucoup d'argent.

Les personnages sont bien étudiés, leur fonctionnement psychologique, leurs qualités et leurs défauts, leur snobisme. L'auteure dépeint très bien les relations familiales, la fille aînée dominatrice qui forme pratiquement un couple avec son père, la deuxième soeur, Mary qui s'est « richement mariée » à Charles et qui est énervante au possible avec sa personnalité histrionique, (elle aurait beaucoup plu à Freud), toujours malade pour qu'on s'occupe d'elle, occupant le plus possible le devant de la scène) au détriment de notre héroïne, Ann.

Ann est une personne posée, qui réfléchit, toujours dans l'empathie, prête à s'effacer pour les autres. Elle lit beaucoup, des poèmes, de la prose mais ne peut partager cela avec personne dans la famille. Elle est tellement différente.

Jane Austen parle très bien de la persuasion : comment une personne peut faire taire ses sentiments sous l'influence de son entourage. Il y a la famille qui veut absolument pousser Ann à renoncer à son amour pour le capitaine uniquement au nom du prestige du titre, pour le père qui est baronnet, au nom de la mésalliance aussi pour Elisabeth, car ils sont, tous deux, très vaniteux. Il y a la persuasion dans l'intérêt d'Ann, par erreur de jugement comme le fait l'amie dévouée Lady Russel. « Elle se soumit en silence, mais profondément humiliée »

Il y a aussi l'auto-persuasion : Ann essaie de modifier son propre raisonnement, ses sentiments parce qu'elle-même est convaincue qu'elle ne peut pas intéresser les autres, en particulier le capitaine. Parfois on se demande même si elle n'agit pas de façon sacrificielle.

L'auteure nous livre aussi une réflexion sur la soumission par rapport au courage, la patience, la résignation, l'altruisme qui sauve.

On voit les personnages évoluer, quand ils en sont capables, par touches successives, les mots échangés timidement, les mains qui se frôlent. Parfois, l'auteure ne fait que suggérer et on voit les choses changer. Parfois, Ann peut irriter le lecteur, car on pourrait la croire faible et immature, alors qu'elle est mal à l'aise dans sa famille bouffie d'orgueil, qui juge les gens selon leur rang.

Jane Austen est en avance sur son époque, elle nous parle du pouvoir des livres sur l'esprit, comme on parle aujourd'hui de l'effet thérapeutique des livres, la préférence pour la prose à la poésie dans certains états émotionnels.

On retrouve dans « Persuasion » le thème des deux prétendants, l'un sincère, vraiment amoureux, l'autre manipulateur qui intrigue pour arriver à ses fins : le bon et le méchant, face à la jeune fille timide. Ce n'est peut-être plus aussi caricatural dans la société moderne mais est-ce bien sûr ?

Les descriptions des lieux, (notamment Lyme, Charmouth dans le chapitre 11) des personnages sont excellentes, et j'ai dévoré ce livre avec le même enthousiasme que « Raisons et sentiments » il y a quelques années. C'est une plume que j'ai eu du plaisir à retrouver. Je pense que je vais lire toute l'oeuvre de Jane Austen en gardant pour la fin « Orgueil et préjugés » qui est le meilleur semble-t-il. (En tout cas j'ai adoré le film). Ils sont tous téléchargés sur ma liseuse. Je viens de commencer: "Emma".

Note : 9,2/10 Coup de coeur bien sûr!

Challenge 19e siècle


Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Si vous ne connaissez pas Jane Austen, si vous n'avez jamais lu Persuasion, je vous envie...
Non, je ne blague pas ! Découvrir un tel talent, pouvoir le lire, vierge de tout souvenir, j'en rêve .
Je l'ai lu , relu et vu l'adaptation qui en a été faite pour la télévision (BBC) avec Sally Hawkins et donc je ne vais pas pouvoir le relire infdéfiniment, l'histoire reste en tête longtemps après.
Quelle beauté dans l'écriture, quelle finesse d'observation, quel humour tout en retenue, quelle romantisme. Il fût publié en 1818 , soit un an après la mort de Jane Austen.


Anne est la deuxième fille d'une fratrie de trois, sa mère est morte lorsqu'elle avait quatorze ans. Sa soeur ainée forme presque un “couple” (en tout bien tout honneur ) avec leur père, ces deux-là s'entendant à merveille, pour parader, s'amuser, bavasser, s'admirer, gaspiller en plaisirs égoistes l'argent du ménage sans que jamais Anne n'en profite. Aussi beaux et vaniteux tous les deux, ils ne font pas grand cas de Anne.
La soeur cadette, Mary, est mariée et a des enfants.
Il y a huit ans, Anne était fiancée au Capitaine Wentworth, hélas son père, et une amie très chère l'ont dissuadée de l'épouser, le jeune homme n'était pas du même milieu. Depuis, Anne s'est faite une raison, mais la vie est dure pour les femmes non mariées, qui sont souvent déconsidérées.
Obligés de réduire leur train de vie, Elizabeth et leur père, iront à Bath, tandis qu' Anne ira décharger sa soeur Mary de ses tracas familiaux.
Bonne, généreuse et dévouée Anne..
Leur domaine sera loué à un amiral dont la femme n'est autre que la soeur du capitaine Wenthworth, qu'Anne craint de revoir, ses regrets et son amour pour lui n'ayant pas faibli . Leur monde étant un tout petit monde, elle sera amenée à le fréquenter de mille et une façons.

Dans une époque où le mariage est considéré comme la seule façon pour une femme d'être protégée financièrement , dans une époque où 28 ans, c'est vieux, Anne n'est "presque rien", une vieille fille... Jane Austen en fera une subtile étude de moeurs, une photographie sans concession d'un instant T dans la campagne anglaise au 19° siècle.

- Jubilatoire, tous ces gens qui ne travaillaient pas et qui passaient leurs temps à se rendre visite, confrontés à un autre monde qui émerge , celui des travailleurs, des militaires qui ont réussi , qui ont pris des risques et qui se retrouvent, certains, presque au même niveau de richesse qu'eux. La suffisance des nobles est excellemment montrée.
- Jubilatoire, ces femmes exaspérantes de politesse ou tombant dans les pommes au moindre “choc”, à la moindre contrariété, souvent pour n'en faire qu'à leur tête, jouant les faibles pour imposer leur bon plaisir, leur volonté avec force,parce que la société ne leur laissait pas le choix.
- Amusant cette comparaison, qui est faite avec l'accumulation de miroirs dans une salle de bain entre le père de Anne, et son locataire Souvent ce baronnet m'a fait penser à un personnage de Molière, un précieux, ridicule...
- Et évidemment superbe cette profonde histoire d'amour, avec ses soupirs, ses hésitations, ses peurs, ses préjugés, l'orgueil .

Quel talent ! Quel plume, que dis-je : quel scalpel , cette précision, cette délicatesse, cette intelligence, cette malice...
J'aimerais tout oublier, pour pouvoir le relire, le relire, le relire...
Il n'y a pas un mot, une virgule, une idée qui sonne faux.
Lire chaque ligne est un enchantement , chaque phrase pétille autant que des bulles de champagne.


Adapté par la BBC,avec Sally Hawkins dans le rôle de Anne,
il a fait l'objet récemment d'une autre version, sur Netflix, avec Dakota Johnson dans le rôle de Anne, Henry Golding et Cosmo Jarvis , Richard E. Grant et Suki Waterhouse. ...
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critiques presse (1)
Telerama
06 juillet 2011
Les amours empêchées d'une héroïne tout sauf résignée.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (233) Voir plus Ajouter une citation
"I can listen no longer in silence. I must speak to you by such means as are within my reach. You pierce my soul. I am half agony, half hope. Tell me not that I am too late, that such precious feelings are gone for ever. I offer myself to you again with a heart even more your own than when you almost broke it, eight years and a half ago. Dare not say that man forgets sooner than woman, that his love has an earlier death. I have loved none but you. Unjust I may have been, weak and resentful I have been, but never inconstant. You alone have brought me to Bath. For you alone, I think and plan. Have you not seen this? Can you fail to have understood my wishes? I had not waited even these ten days, could I have read your feelings, as I think you must have penetrated mine. I can hardly write. I am every instant hearing something which overpowers me. You sink your voice, but I can distinguish the tones of that voice when they would be lost on others. Too good, too excellent creature! You do us justice, indeed. You do believe that there is true attachment and constancy among men. Believe it to be most fervent, most undeviating, in F. W.

"I must go, uncertain of my fate; but I shall return hither, or follow your party, as soon as possible. A word, a look, will be enough to decide whether I enter your father's house this evening or never."
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Vous transpercez mon âme. Je suis partagé entre l'angoisse et l'espoir. Non, ne me dites pas qu'il est trop tard, que ces précieux sentiments ont disparu à jamais. Je vous offre de nouveau un cœur qui vous appartient encore plus totalement que lorsque vous l'avez brisé [...].
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Je ne puis écouter davantage en silence. Il faut que je vous parle, avec les moyens dont je dispose. Vous transpercez mon âme. Je suis partagé entre l'angoisse et l'espoir. Non, ne me dites pas qu'il est trop tard, que ces précieux sentiments ont disparu à jamais. Je vous offre de nouveau un coeur qui vous appartient encore plus totalement que lorsque vous l'avez brisé il y a huit ans et demi. Ne prétendez pas que l'homme oublie plus vite que la femme, que son amour meurt plus tôt. Je n'ai jamais aimé que vous. Injuste, j'ai pu l'être, faible et rancunier, je l'ai été. .. mais inconstant, jamais. C'est vous seule qui m'avez fait venir à Bath. C'est pour vous seule que je pense, que je fais des projets. .. Ne l'avez-vous pas senti ? N'avez-vous pas compris mes souhaits ?. .. Je n'aurais même pas attendu ces dix jours si j'avais pu lire vos sentiments comme je pense que vous avez dû pénétrer les miens. J'arrive à peine à vous écrire. J'entends à tout moment quelque chose qui me bouleverse. Vous baissez la voix, mais je puis distinguer les inflexions de cette voix, quand même elles échapperaient à d'autres. .. O parfaite, excellente créature ! Vous nous rendez bien justice. Vous êtes sûre que l'attachement et la constance véritables existent parmi les hommes. Soyez assurée de les trouver infiniment fervents, infiniment fidèles.
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… Je mériterais le mépris si j’osais supposer que la véritable affection et la confiance appartiennent seulement aux femmes. Non, je vous crois capables dans le mariage de toutes les grandes et nobles choses. Je crois que vous pouvez supporter beaucoup tant que… (Permettez-moi de le dire), tant que vous avez un but. Je veux dire tant que la femme que vous aimez existe et vit pour vous. Le seul privilège que je réclame pour mon sexe (et il n’est pas très enviable, n’en soyez pas jaloux), c’est d’aimer plus longtemps quand il n’y a plus ni vie ni espoir »
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Anne n’avait pas besoin de cette visite à Uppercross pour apprendre que le passage d’un milieu à l’autre, même distant de trois milles seulement, comporte souvent un changement total de conversations, d’opinions et d’idées. Elle n’y avait jamais séjourné auparavant sans en avoir été frappée ou sans avoir désiré que d’autres Elliot eussent, comme elle, l’avantage de voir combien inconnues ou inaperçues ici étaient les affaires qui, au château de Kellynch, étaient traitées comme étant de notoriété générale et d’intérêt public ; pourtant, avec toute son expérience, elle croyait qu’elle devait maintenant se résigner à sentir qu’une nouvelle leçon, dans l’art de connaître le néant que nous sommes hors de notre propre cercle, lui était devenue nécessaire ; car, arrivant comme elle le faisait, le cœur plein du sujet qui avait complètement absorbé l’une ou l’autre maison de Kellynch pendant plusieurs semaines, elle s’était certainement attendue à un peu plus de sympathie et de curiosité qu’elle n’en trouva, dans les remarques faites séparément, mais très semblables, de M. et Mme Musgrove : « Alors, Mademoiselle Anne, Sir Walter et votre sœur sont partis ; en quel endroit de Bath pensez-vous qu’ils se fixeront ? » et cela, sans beaucoup attendre la réponse, ou dans le commentaire des jeunes filles : « J’espère que nous, nous irons à Bath en hiver ; mais souvenez-vous-en, papa, si vraiment nous y allons, nous devons y choisir un beau quartier… Nous ne voulons plus de vos Queen Squares ! » ou dans la conclusion inquiète de Mary : « Ma parole, je serai bien arrangée quand vous serez tous partis prendre du bon temps à Bath ! »
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